lundi 30 juillet 2012

Baby-Boom?

Année du Dragon, année placée sous les meilleurs auspices pour concevoir, d'après l'astrologie chinoise. A tel point qu'à Singapour, une hausse de 8% des naissances est prévue cette année (10% en 1988 et 2000). Voir le graphique ici. Pas de quoi repeupler la Cité-Etat, qui espère faire remonter le taux de natalité des femmes singapouriennes, scotché à 1.15 enfants par femmes, mais les traditions ont la vie dure. 
Quoi qu'il en soit, des couples singapouriens qui ont 3 ou 4 enfants, c'est l'exception. Dans le meilleur des cas, c'est deux (souvent super rapprochés then "factory closed" dit la Maman), ou un ("pas le temps"; "trop cher") voire zéro. Le gouvernement tente pourtant d'encourager les naissances à coup de congés maternité passés à 16 semaines en quelques années (pour les singapouriennes seulement), de "childcare leave" et autres aides financières, afin de contrebalancer les arrivées d'étrangers. L'année du Dragon, bien qu'exceptionnelle en terme de nombre de naissances, représente une goutte d'eau. Il faudra attendre douze autres années pour revoir un pic de naissance, a priori. Une analyse tres instructive sur le blog Singapour, Lettres d'une Cité-Monde, ici.
Mentos a été jusqu'à sortir un tube de rap destiné à encourager les singapouriens à faire des bébés le 9 aout prochain, jour de la Fête Nationale ("National Night"). Le clip est ici, à ne pas manquer! Faire un bébé relèverait du devoir patriotique, pas moins. A noter sur la page Facebook du clip ici, la petite mention (*) "Financially secure adults in stable, committed, long-term relationship". Quand meme. So typically Singaporean.
Il n'en demeure pas moins que les copines (françaises), qui n'ont que faire de l'année du Dragon, ont décidé de faire des bébés. Ces nouvelles de bébés nés ou à naitre me boostent le moral. La saison 2012 des petits bout'd'chou des copines a démarré tardivement, mais fort. En Juillet, bienvenue à I, A et S (que des filles!). Le bal continue dans les mois à venir avec pas mal de bidons ronds autour de nous (qui s'annoncent au fur et à mesure), et bien sûr, notre deuxième qui arrive dans six semaines. Un premier né le jour de la fête nationale singapourienne il y a bientôt deux ans puis un futur Dragon Baby, mes collègues locaux en sont tout émoustillés. La date m’importe peu, je suis juste heureuse pour moi et les copines of course :-)

mercredi 25 juillet 2012

Mes souvenirs de vacances: Les animaux!

Christine du blog le Journal de Maman et Céline du blog Dans la peau d'une fille nous proposent chaque semaine de partager des souvenirs de vacances. Je rattrape le train en route la 2eme semaine avec le thème: « Les Animaux ». Un sujet qui clairement m'inspire au vu de toutes les petites ou moins petites bêtes que nous avons croisees ;-)

Tout d'abord, une photo que j'adore, ce mouton néo-zélandais... autant vous dire que des moutons, on en a vu en quantité! Des 'toutons qui font "bêêêêêê" dirait Petit Garçon M!
N'oublions pas, en Australie, les koalas et kangourous, qui se laissent finalement assez peu prendre en photo, mais que nous avons eu plaisir à croiser!

Coté grosses bébêtes asiatiques, ce sont les éléphants thaïlandais qui remportent la palme, avec une visite originale à l’Elephant Nature Park que je vous recommande chaudement!

En Asie, ce sont aussi des singes, des serpents (argh), des varans (re-argh), des papillons, des oiseaux en tout genre, des poissons multicolores, des tortues et bien d'autres que nous avons croisés sur notre chemin. Sans compter un zoo absolument superbe, celui de Singapour (qui m'a réconciliée avec les zoos, tout simplement!)

Apres l'Océanie et l'Asie, un petit détour par l'Afrique, ou, bien avant la naissance de Petit Garçon M, nous avons pu admirer les "big five" (le rhino manque à l'appel sur nos photos), entre autres!
Petits souvenirs, grands souvenirs! Et vous?

jeudi 19 juillet 2012

Art Garden au Singapore Art Museum, l’édition 2012!

Vous vous souvenez, l'an dernier je vous avais parlé de cette expo d'art contemporain destinée aux enfants (voir ici)? Expo d'art pour enfants, y a comme une contradiction!?!? Eh non, ce sont bel et bien un mix d'œuvres d'art originales couplées à des activités artistiques qui sont proposées pour nos petits! C'est à partir de 3-4 ans qu'ils pourront pleinement en profiter, mais ne zappez pas pour autant cette expo si votre petit a un an comme Bébé l'an dernier ou deux ans comme Petit Garçon M cette année!
La première salle « Echoes-Infinity-The Forest » est particulièrement impressionnante avec ses fleurs et papillons crées au pochoir... les motifs au sol étaient malheureusement effacés mais on imagine bien l'atmosphère féerique qui peut s'en dégager lorsque ça vient d'être refait (d'ailleurs on nous a dit que les artistes travaillaient dessus cette semaine, donc allez-y samedi 21 juillet!).
A l'étage, outre les court-métrages, on trouve les « Everyday Wonders » exposées. En gros, les artistes ont réalisé des empreintes à partir d'objet de la vie courante sur des modèles en argile. Et on vous donne une fleur en argile molle ainsi que des accessoires (pinces, clés, etc.) pour créer votre propre œuvre qui deviendra un fantastique aimant de frigo (si, si, c'est fourni avec l'aimant!). Coté activités manuelles, on continue ensuite sur du coloriage, des boites à décorer et même du pliage: réalisez fleur ou feuille que vous pouvez accrocher dans un jardin en papier (« Grow a Garden in the Dark »).
On a même retrouve la salle préférée de Bébé l'an dernier, « Dress Me Up », la grande différence étant que cette année, Petit Garçon M était capable d'habiller les mannequins tout seul avec un peu d'aide!
Quelques autres salles sympas à parcourir complètent le tout, de manière à en faire un incontournable de l'été si vous êtes à Singapour! Dépêchez-vous, c'est jusqu'au 12 aout inclus! Voir les détails ici (et une video d'intro). J'attends déjà l’édition 2013!

Art Garden at The Singapore Art Museum, SAM 8Q (bâtiment annexe), 8 Queen Street, Singapore 188535. Du lundi au dimanche de 10h à 19h, vendredi jusque 21h. Expo du 18 Mai au 12 Aout 2012.

lundi 16 juillet 2012

Un peu d'ordre s'il vous plait!

Allez, je suis sympa, je vous ai préparé un index des articles tout beau tout propre, par catégorie, pour faciliter votre recherche dans les archives!
Pas besoin de chercher très loin, le lien est en haut à gauche de mon blog, et je vous le remets ici!

Bonne lecture!

jeudi 12 juillet 2012

Olivia: My Little Company, création de site web

Pour Olivia, devenir  mère a tout changé: ses priorités, sa vision du travail. S'expatrier à Singapour avec sa famille lui a ouvert de nouvelles opportunités. C'est ainsi qu'elle a créé sa propre activité et est devenue créatrice de site web: "sa petite entreprise" marche bien fort aujourd'hui (allez voir son portfolio, ici!).

Présentation:
Bonjour je m’appelle Olivia, j’ai 36 ans, 3 enfants et j’habite à Singapour depuis 4 ans. Je suis webdesigner. J’adore tout ce qui touche à l’Internet et au web design. En vivant à Singapour, je me régale aussi des rencontres multiculturelles et je n’aime rien de plus que discuter « parenting » avec des parents d’autres pays et d’autres cultures que la mienne.

Ton business:
Je fais des sites Internet depuis 3 ans. J’ai monté une sole proprietorship qui s’appelle My Little Company. Mes clients sont des petites et parfois moyennes entreprises, ils sont basés aussi bien en France qu’à Singapour.
La particularité de mon « business » tient surtout dans mon approche : je ne suis pas une informaticienne-codeuse à la base donc je parle un langage que mes clients comprennent. J’ai fait de la communication pendant 8 ans avant et ça me sert beaucoup, notamment pour conseiller des clients qui ont besoin d’un site mais qui ne savent pas vraiment comment le positionner et quoi mettre dedans. Enfin, je suis une toute petite entreprise, « un artisan » et les clients apprécient de pouvoir traiter avec moi en direct, de ne pas avoir à choisir un package avec plein d’options dont ils n’ont pas besoin. Je suis aussi plutôt flexible. Je crée des sites faciles à mettre à jour :-) Plus de la moitié de mes clients gèrent leur site eux-même.

Devenir Mampreneur, pourquoi? 
Avant d’arriver à Singapour et surtout avant d’avoir des enfants, je travaillais à Paris dans le service com’ d’une banque. Je ne comptais pas mes heures, je voyageais (j’étais d’ailleurs venue passer 2 semaines à Singapour), j’adorais mon boulot. Je trouvais l’ambiance « investment banking » hyper excitante, je me sentais importante quand j’avais des réunions avec le big boss et j’étais hyper fière quand on me disait que j’avais fait du bon travail. Génial quoi.
Et puis je suis devenue mère, deux fois en moins d’un an, et tout a changé. La maternité m’a fait prendre énormément de recul et je suis devenue incapable de me remettre au « jeu » de l’entreprise. Mes responsabilités de mère me semblaient infiniment plus Grandes (avec le grand G) que mon boulot, qui m’apparaissait d’un coup totalement futile. Chaque nouvelle réunion était un calvaire, toutes les urgences et autres charrettes me faisaient pouffer, je ne supportais plus la mesquinerie ambiante.
En gros, je ne savais plus ce que je voulais faire de ma vie, je manquais cruellement de sommeil, j’étais déchirée entre ma vie de maman et mon autre vie … Bref c’était la merde  (je ne m’en lasse pas ;)
C’est aussi la période où j’ai commencé à bloguer frénétiquement. Je me suis aperçue que je prenais autant de plaisir à écrire qu’à bricoler le code de mon blog. J’ai alors commencé à « fabriquer » des blogs pour toutes mes copines. Après une petite dizaine de blogs j’avais des bonnes bases d’html, de css et de php, j’adorais ça. J’aimais aussi beaucoup la partie créative et design. J’ai commencé à me demander comment je pourrais intégrer cette nouvelle passion dans mon travail. J’ai fait pas mal de plans sur la comète…
Le départ pour Singapour a été l’occasion de mettre un plan à exécution ! Les débuts ont été compliqués, j’ai pas mal tâtonné mais maintenant ça marche bien. Quand je regarde le chemin parcouru je n’en reviens pas ;)

Hobby ou réel boulot (ou les deux!)? 
Aujourd’hui c’est réel boulot à plein temps. Je voulais que ce soit un gros mi-temps et c’est raté. C’est une bonne surprise qui complique un peu la vie et me force à repenser un peu mon idée de départ.
J’ai déjà refusé des clients mais je ne sais jamais de quoi demain sera fait, donc je refuse rarement un nouveau projet. Ça m’oblige parfois à « bosser comme une dingue ». Ceci dit, si on annualise, je prends quand même beaucoup de vacances donc ça n’est peut-être pas si dingue que ça. La flexibilité me permet de faire faire leurs devoirs à mes enfants au milieu de l’après-midi mais je me retrouve parfois aussi derrière mon écran à minuit.

Parcours de santé ou parcours du combattant? 
A Singapour, il n’y a pas de difficultés administratives insurmontables pour se lancer. Mais ou que ce soit, pour monter une entreprise ou tout simplement se lancer en free-lance il faut à mon avis de l’endurance et un bon mental. Il faut être très patient et ne pas se laisser déstabiliser à la première difficulté, ni aux suivantes... J’ai personnellement trouvé tout plus compliqué que prévu.
J’avais fait une petite formation en France et j’ai suivi des cours de design à la NAFA cette année mais j’ai appris la plus grosse partie toute seule avec des bouquins et en passant des heures à tâtonner voire à patauger dans des feuilles de codes. 

Travailler de la maison, est-ce compliqué, et recommandé? 
Travailler à la maison a plein d’avantages, notamment quand on a des enfants. Je suis là quand ils rentrent de l’école, je peux m’interrompre une heure pour faire les devoirs et me remettre au boulot après par exemple. Il n’y a aucun temps perdu dans les transports, mon bureau est à 3 mètres de la salle de bain, le matin je ne suis jamais en retard ;)
Il y a aussi 2 inconvénients majeurs à travailler de chez soi. D’abord l’absence de vie sociale me pèse un peu. Pouvoir discuter avec des gens, partager les bons et ou les mauvais moments. J’aimerais pouvoir partager la joie d’un contrat signé et aussi parfois partager les moments de galères.
Et puis travailler de chez soi veut aussi dire être tout le temps au bureau. Mon ordi est toujours à moins de 10 mètres de moi et j’ai du mal à décrocher.  Et je ne parle pas de la proximité du frigo et du lit qui peut parfois transformer la routine en frigo-boulot-dodo…

Qu'est ce qui t'a le plus surprise dans ton parcours? 
J’ai été surprise par la puissance du bouche à oreille, je pensais que ma principale difficulté serait de trouver des clients alors que pas du tout. Je ne fais aucune pub et ne suis jamais au chômage technique. Il y a eu des mauvaises surprises aussi ;)

L'erreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner? 
Le conseil numéro 1 est être patient et confiant. Se lancer prend beaucoup de temps, il faut passer par des moments de doute, il faut se tromper, il faut se remettre en question, changer d’approche, le chemin est hyper sinueux et parfois un peu décourageant, mais chaque petite victoire ou « achievement » comme on dit ici est une énorme récompense et permet de passer des caps. Les erreurs, il faut les faire pour progresser je pense !
Au final, je dirais simplement que le meilleur conseil qui soit est celui qu’un des profs à la NAFA nous a martelé: « don‘t be emotional » ;)

T'es-tu appuyée sur des réseaux d'entrepreneurs, des ressources particulières qui pourraient être disponibles pour d'autres Mampreneurs? Si oui, lesquels? 
Je n’ai pas utilisé de réseaux autres que les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Linkedin.

Tes perspectives? 
J’aime le côté artisanal de « ma petite entreprise » et pourtant je m’aperçois que j’atteins déjà la limite de ce que je peux faire en étant seule. Il faudrait que j’« industrialise » mon approche, que je sous-traite davantage. Ça ne me plait pas vraiment donc je cherche d’autres manières de me développer. J’ai quelques pistes, il faut que ça murisse.

Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Mampreneur? 
Le regard des autres varie du tout au tout. Il y a des regards admiratifs, envieux , bienveillants mais il y aura aussi toujours des gens qui pensent que travailler pour-de-vrai, c’est enfiler un tailleur et « aller au bureau », il y aura aussi toujours des gens qui pensent que « monter une boîte » sans ambitionner de monter une multinationale c’est pas une-vraie -boîte et il y aura aussi toujours des gens qui pensent que la « mampreneur » est une tai-tai qui joue à la marchande. On a tous des a priori … Perso je penserai toujours que les gens qui enfilent des costumes à rayures et qui ont des team meeting le dimanche sont des travailleurs de Brother & Brother. :-)
Je note aussi qu’en vieillissant on accorde de moins en moins d’importance à ce fameux regard-des-autres, une libération !

Et si c'était à refaire? 
Je ferai tout différemment bien sûr… 


Merci Olivia pour cette vision très franche du monde de l'entreprise traditionnelle et de sa compatibilité avec la maternité. Nous lui souhaitons bon courage dans le developpement de My Little Company. Vous pouvez aussi découvrir son blog, un incontournable, My Little Singapore!

lundi 9 juillet 2012

Journée multiculturelle au Community Centre

On pourrait rapprocher les Community Clubs (CC) singapouriens aux maisons de quartier françaises. Y sont proposés cours en tout genre (linguistiques, cuisine, yoga, danse), activités diverses pour les enfants, et des salles sont mises à disposition. Le tout à des prix très abordables. Les Community Clubs jouent un rôle très important dans la cohésion de franges de la population défavorisées (distribution de nourriture) ou isolées (activités pour les personnes âgées, sourds-malentendants, etc.).
Dimanche, l'AFS (Association des Français à Singapour), nous a proposé de participer à l'International Cultural Fiesta / Journée Portes Ouverte organisée par le CC de Mountbatten, notre quartier. Au programme: danses et musiques de différents pays, concours de costumes pour les enfants, stands culturels ainsi que quelques stands "officiels" axés transports (LTA pour la construction de l'autoroute voisine), environnement (NEA), police locale, etc. 
Parmi les stands Thaï, Coréens, et autres contrées d'Asie se tenait le seul stand européen: un stand français initié par l'AFS, ou nous proposions pâtisseries de nos régions à la dégustation. Cannelés, sablés, financiers, macarons, gâteaux et tartes au chocolat pour n'en citer que quelque-uns ont rencontré un énorme succès. A tel point qu'il a fallu freiner l'enthousiasme des aunties qui se remplissaient les poches tout ce qu'elles pouvaient trouver (assiette, mouchoir, boite…) de douceurs et à qui il était difficile d'expliquer "two pieces maximum to share with everyone". 
Les mêmes aunties qui faisaient la queue pour un stylo, une petite lampe de poche  cum alarme personnelle supposée faire fuir un agresseur potentiel (!!) gratuits au stand de la police. Il n'en demeure pas moins que notre stand a rencontré un énorme succès. L'élu local Mr Lim Biow Chuan a pu gouter quelques-unes de nos spécialités et a réalisé que nous étions plus de 10,000 français à Singapour (et si, si, les français savent parler anglais !).
Cela nous a montré les efforts concrets du gouvernement pour mixer les populations et avons apprécié participer à cette initiative. Si vous cherchez un cours ou une activité pour vous ou vos enfants, pensez à regarder du coté de votre Community Club, vous devriez être agréablement surpris!

jeudi 5 juillet 2012

Quand des blogueurs se rencontrent...

On commence un blog et on en découvre d'autres. On ne connait de leur auteur que ce qui est indiqué dans leur profil. On les lit plus régulièrement, et pour certains on attend avec impatience les mises à jour. On finit par les ajouter à notre blogroll. On s'échange des commentaires par blog interposés....
Une rencontre de blogueurs francophones à Singapour s'imposait! Hier soir, une bonne partie a répondu à l'appel: Louis de Paris-Singapour, Bernard de Singapour Lettres d'une Cite-Monde, Réjane de Cerise les Jeunes Pousses, Daniel de Daniel en Asie, Olivia de My Little Singapore, Thibaud de Thib in Singapore, Sylvie de Beginners in Asia, Karin de Sur mon balcon dans les Tropiques, Guillaume de White as Milk, Emilie de Petits Globetrotteurs.
Une soirée très animée et conviviale lors de laquelle on a pu enfin mettre un prénom derrière un blog, un visage sur le prénom et faire connaissance! Une petite troupe à la fois homogène par son désir de partager via le blog et très différente par les origines, situation familiale et activités de chacun... chacun ayant d'ailleurs trouve son propre créneau sur son blog. Le rendez-vous est donné à la rentrée pour une autre rencontre! 
Si tu as malheureusement raté cet événement de premier plan (il faut bien le dire), o blogueur francophone passionné de Singapour, laisse-moi ton contact et le lien vers ton blog en commentaire ci-dessous.

lundi 2 juillet 2012

Cours de cuisine indienne chez Lagnaa

Vous vous souvenez de Lagnaa? Mon resto indien préféré à Singapour (j'en ai parlé ici). Ca faisait un moment que j'avais envie de prendre des cours de cuisine chez eux, et ça y est! Et pour ne rien gâcher, nous y sommes allés entre amis et nous avons passé un très agréable moment.

Comment réserver?
Si vous êtes un groupe de 4 personnes minimum (8 maximum), vous pouvez choisir la date qui vous convient. Du lundi au vendredi à 18h ou le samedi et dimanche à 17h. Les cours peuvent être organisés en fin de matinée également. Si vous êtes seul(e) ou un petit groupe, il faut alors contacter le restaurant pour connaître les prochaines dates. Les coordonnées du restaurant sont indiquées au bas de ce billet. Pour réserver, il faut communiquer le nom des participants, la recette choisie, et payer un acompte.

Qu'est-ce qui est compris dans le cours?
Le cours coûte S$66++ (10% de charge, soit un total de S$72.60) et comprend:
- le cours avec le chef K7. Venez les mains dans les poches, tout est fourni.
- un diplôme et la recette imprimée
- le dîner: vous dégutez votre plat, et pouvez choisir à la carte n'importe quel plat en plus d'une valeur de S$10+++ (c'est-à-dire quasi toute la carte) et soit un riz blanc, soit un naan nature. De quoi terminé rassasié! Les boissons sont en supplément.

Comment se déroule le cours?
Nous avions choisi de d'apprendre à cuisiner le "butter chicken". Le chef a une approche très pédagogique, et nous pose des questions avant de nous donner les réponses. Nous avons ainsi brièvement parlé des origines de ce plats, puis le chef nous a demandé de reconnaître toutes les épices qu'il nous a présentées. Nous avons ensuite démarré la préparation. Le cours ne couvrait pas la préparation de la base (à mon plus grand regret, mais il s'agissait du "Eazy Cooking Class"), et nous avons donc démarré d'une base existante. Une base préparée par le restaurant était mise à disposition, et l'un de nous devait essayer avec une base du commerce: l'aspect, le goût et l'odeur sont totalement différents! Le résultat sera différent aussi. J'ai trouvé cette approche assez intéressante (le resto vend sa propre base - meilleure - si vous voulez refaire la recette chez vous).
Au fil des explications du chef, nous avons préparé notre recette. Le chef nous a alors demandé quelque chose d'inattendu: "quelles sont les erreurs les plus communes que vous faîtes dans votre cuisine"? Mettre trop de sel? Trop pimenté? Trop liquide? etc. "Et bien, allez-y, faites cette erreur, je vais vous apprendre comment rattrapper votre plat!". Pédagogique, je vous disais. Il nous a appris comment rééquilibrer les saveurs en utilisant l'ingrédient juste (vous savez les fameux 4S si propres à la cuisine asiatique: Sour, Salty, Sweet, Spicy).

Et après?
Une fois votre plat réalisé, vous recevez votre diplôme, et pouvez ensuite profiter de votre dîner entre amis! Les recettes sont expliquées de telle manière que vous pouvez les refaire chez vous (bémol: acheter la base chez eux). Mon seul regret: le niveau pas tout à fait assez poussé à mon goût, et il faudra que je revienne pour apprendre à faire la base du Butter Chicken moi-même!

Lagnaa, Bare Foot Dining, No. 6, Upper Dickson Road, Singapore 207466, Tel: 6296 1215, et site web ici.

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