lundi 24 février 2014

Emilie: Infatigable working mom et web-entrepreneuse!

Si vous êtes à Singapour, vous êtes probablement tombé sur Emilie, virtuellement sur un de ses nombreux sites web ou IRL(*), lors d’une soirée Singafrog. Emilie, fondatrice de Singafrog, web-entrepreneuse, working mom et bien plus, lance régulièrement de nouveaux projets, de quoi se demander « what’s next » (et accessoirement, comment fait-elle !) ?

Présentation:
Emilie, mariée, deux enfants (2 & 5 ans), passionnée de voyages et à Singapour depuis 2006.

Working Mom, photographe, Globe-trotteuse, (serial) blogueuse, (serial) web-entrepreneuse, comment te définis-tu avant tout?
Super difficile comme première question ! Une malade mentale hyperactive ? Pour moi, la famille est sacrée mais j’aime aussi beaucoup aider les autres. Dans mon vrai métier de fundraiser, je lève des fonds pour aider des enfants à recevoir la meilleure éducation possible. Tous les sites et blogs que j’ai pu lancer jusqu’à présent ont pour but d’aider aussi : à voyager avec ses enfants (Petits Globetrotteurs), à trouver une chambre en coloc (ExpatRoomMate), à trouver des activités avec les enfants (projet de Surviving with Kids), à s’installer dans un nouveau pays (Singafrog) et enfin à gérer sa vie de working mom qui voudrait éduquer ses enfants positivement (Maman Positive). Il y a quelques années, je m’étais même lancée dans les portraits de famille en studio photo le week-end mais ça ne devenait plus gérable et j’ai arrêté à la naissance de mon 2ème enfant.


De Singafrog à Surviving with Kids, parles-nous un peu plus de tes projets! Lesquels te tiennent le plus à cœur? Projets amateurs ou pro?
Comme je bosse dans une entreprise du lundi au vendredi, je dirais que ce sont tous des projets amateurs au jour d’aujourd’hui mais que j’ai bon espoir que certains d’entre eux puissent se développer en projets pro si je venais à avoir plus temps. Pour le moment, j’essaie de les faire connaître, d’avoir un flot de visiteurs régulier afin d’avoir déjà une audience le jour où je souhaiterais les transformer en projets pro.
J’ai lancé Singafrog lorsque j’ai commencé à venir en missions de courtes durées (mais mensuelles !) à Singapour. Il n’y avait aucune ressources en français sur Singapour à l’époque (Singapourlesblogs n’existait pas encore). Je crois que le site, et aujourd’hui le groupe Facebook, ont aidé pas mal d’arrivants et cela me fait vraiment plaisir. J’organise encore des soirées de temps en temps car j’aime rencontrer de nouvelles personnes et je suis persuadée que ça aide les petits nouveaux dans la cité du Lion :-).
Mais mes trois priorités du moment sont Petits Globetrotteurs, Expat Room Mate et Surviving with Kids. Petits Globetrotteurs parce que je veux pouvoir rassurer les parents un peu stressés qui hésiteraient à partir en voyage avec leur bébé ou enfant en bas âge et rateraient de fabuleux moments de partage. Pour les voyageurs confirmés, je veux partager nos destinations et ce que nous avons aimé faire dans tel ou tel pays avec nos petits globetrotteurs.

Du simple blog au site web, tous tes sites sont dignes d’une pro! Tu as tout fait et appris toute seule? Quelques trucs a partager avec de futurs web-entrepreneurs?
J’ai lancé mon 1er site il y a 13 ans déjà. Cela s’appelait Esprit Japon. Une plateforme sous NPDS (un CMS désormais détrôné depuis longtemps par Wordpress) avec des cours de japonais et un forum sur le pays du soleil levant (j’ai fait un échange scolaire d’un an au Japon et obtenu une maîtrise LEA anglais-japonais). J’ai beaucoup appris à ce moment là et au cours du développement de tous les sites qui ont suivis. Joomla, Wordpress. C’est vite devenu une passion. Au début, je n’utilisais que des plugins gratuits et puis j’ai commencé à acheter des plugins fait par des développeurs. Non seulement je trouve cela normal de rémunérer ces gens pour leur travail de qualité mais cela me permet aussi de gagner un temps fou et de transformer mes sites. Pour les web-entrepreneurs qui auraient besoin d’un coup de main, je conseille fortement les sites de freelancers (comme freelancer.com) où ils pourront trouver de l’aide pour un prix fixe, même pour créer un thème ou pour installer un CMS. Depuis peu, j’ai également découvert Fiverr (fiverr.com) où les utilisateurs proposent leurs services pour 5 $US. Une vraie mine de talents à petits prix pour les web-entrepreneurs ! Attention, ça peut vite devenir addictif ;)

Pas moins de 3 lancements de projets en deux mois! Comment fais-tu pour tout concilier?
Un peu par coïncidence ou parce que j’ai eu une poussée d’énergie folle, j’ai effectivement lancé 3 sites en même temps (enfin Surviving with Kids est un peu à la traine là). Mais il se trouve que je bossais sur ces sites et ces concepts depuis plusieurs mois déjà (voire années). Ils étaient tous à 75% achevés quand je me suis dit qu’il fallait que je m’atèle à les terminer un par un. Pour trouver le temps de tout concilier, je maximise le temps dans les transports en commun pour aller le boulot grâce aux applications Notes, Evernote et Wordpress pour iPhone. J’écris mes articles, je réfléchis aux concepts, je brainstorme. Pas le temps de m’ennuyer. Et quand les enfants sont couchés, je recommence à plancher.

Ou puises-tu ton inspiration (et ton énergie, encore une fois!)?
Dans la vie de tous les jours. Il y a quelques mois, je cherchais des cours de sport pour mon ainé (4 ans à l’époque). Bien-sûr, je souhaitais que cela soit près de chez moi et adapté à son âge. Trouver une activité basée sur l’âge de l’enfant et le lieu : l’idée de Surviving with Kids. Avec les questions que j’ai reçues suite à nos premiers voyages avec bébé : Petits Globetrotteurs. Toutes les demandes de chambres en coloc’ sur Singafrog : Expat Room Mate. Ce ne sont vraiment pas les idées qui manquent. J’en aurais d’ailleurs même un peu trop !

Quelles sont les difficultés les plus inattendues auxquelles tu as été confrontées?
Je ne sais pas si c’est très inattendu mais j’ai du mal à tenir sur la distance ! Je suis une sprinteuse, pas une coureuse de fond. J’ai une nouvelle idée, je suis super excitée de la réaliser, de mettre en place un nouveau site et puis, une autre idée arrive au galop et je manque de ténacité pour maintenir ou développer l’idée précédente. Je suis donc une bonne webdesigner mais pas forcément une très bonne blogueuse.
Une autre difficulté est de bosser seule sur tous ces projets et de ne pas avoir un partenaire pour relancer la machine quand ma motivation diminue.

Quels sont les appuis sur lesquels tu as pu compter? Les réseaux?
Bien-sûr, le réseau Singafrog est une mine d’idées et une plateforme privilégiée pour annoncer / tester mes nouveaux projets. Avec presque 5000 utilisateurs, c’est le groupe francophone le plus important de Singapour sur Facebook. Je trouve que le groupe Singapour Nanas est une excellente initiative même si je ne me retrouve pas toujours dans certains posts. Enfin, le groupe des blogueurs francophones de Singapour est très chouette. Parler CMS, CSS ou encore PHP avec des gens sans passer pour un extra-terrestre, c’est très sympa ! Mais mon soutien numéro un reste mon mari (qui doit désormais être incollable en sites web et technologie !).

Un conseil aux mamans? Au web-entrepreneurs?
Pour les mamans – une organisation de malade pour réussir à tout gérer et profiter des enfants (et enrôler le papa dans l’aide aux tâches ménagères est en tête de liste). J’ai beaucoup aimé les livres Maman organisée (des petites astuces qui peuvent faire la différence) et Simplifier votre vie en 7 jours (avoir un intérieur épuré pour s’y retrouver facilement).
Pour les web-entrepreneurs - ne pas hésitez à faire appel à des professionnels (disponibles à petits prix sur les plateformes telles que freelancer.com ou fiverr.com) pour ce que l’on ne sait pas faire (écrire un communiqué de presse, traduire dans un anglais parfait un article, etc.). Compte-tenu des ressources à notre portée aujourd’hui, je pense que l’on ne peut pas se permettre de lancer un site web approximatif.
Pour les mum-web-entrepreneurs – s’aménager des plages dédiées aux enfants pour ne pas passer à côté d’eux. J’essaie de poser mon téléphone sur la console de l’entrée quand je rentre du boulot le soir et de ne pas le regarder pendant que je suis avec eux (pas toujours facile, j’en conçois !).

Tes perspectives? Allez, je suis sure que tu as quelques projets dans ta besace :-)
Ouep ! Si je m’écoutais là maintenant tout de suite, je me lancerais dans la création d’une application pour smartphone pour voyager avec les enfants. J’ai déjà 90% du concept en tête. Et mon rêve : un tour du monde en famille en puisant de mes revenus de web-entrepreneuse (revenu actuel proche de 0$) ou de webdesigner freelance (à suivre !) ;)

Merci Emilie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions ! Pour suivre les projets d’Emilie (incontournables !) :
Singafrog, sur Facebook ici.
ExpatRoomMate, site web ici.
Petits Globetrotteurs, site web ici et Facebook ici.
Maman Positive, site web ici et Facebook ici.
Surviving with Kids, site web (stay tuned) et Facebook ici.

(*) IRL = In Real Life

Photos fournies par Emilie.

lundi 17 février 2014

Question d'alimentation...

La santé par une alimentation saine et par l'exercice physique n'est un scoop pour personne. L'idée que nous sommes ce que nous mangeons est de plus en plus ancrée en moi, et coïncidence, a "alimenté" récemment moultes conversations avec des proches, est présente dans de nombreux blogs que je suis. Je citerais bien sûr Du Miel et du Sel, mais aussi Les Cuisines de la Baronnerie en Asie, Saines Gourmandises, Clea Cuisine et tant d'autres. J'ai la chance de venir d'une famille ou cuisiner maison est profondément ancre dans notre culture: allez lire le blog Du Miel et Du Sel, un blog incontournable écrit par ma Maman, vous comprendrez :-). Cuisiner maison est pour moi un plaisir et je passe volontiers plusieurs heures aux fourneaux 2 à 3 fois par semaine pour préparer d'avance de quoi manger pour tous les soirs de la semaine. C'est aussi devenu une priorité, pour maîtriser un minimum ce que nous avalons.
En ce moment, je réfléchis beaucoup à notre alimentation, et cela va bien plus loin que mes kilos de grossesse à perdre (toujours eux). J'ai effectivement fait quelques séances avec une diététicienne, mais je sillonne aussi les blogs, à la pêche aux conseils, aux recettes. Je lis beaucoup sur le sujet, suis des cours gratuits (pour l'instant) en ligne (les fameux MOOC dont tout le monde parle). Je renouvelle le contenu de mes placard, éliminé certains produits, en introduit d'autres, je teste, je cherche un peu ma voie dans toutes cette foret d'informations. Je réfléchis aussi à un autre projet de blog ou de site sur le sujet de la nutrition. Stayed tuned (vu comme je suis busy en ce moment, je ne préfère pas m'engager sur une date de lancement pour l'instant;-).
Ouvrez votre placard, prenez votre boite de biscuits préférés, une boite de conserve au hasard, des crèmes dessert dans votre frigo, et lisez les étiquettes: la liste des produits dont on arrive à peine à prononcer le nom donne le tournis, et ce, même quand on est vigilant sur ce qu'on achète. Malheureusement, même en achetant les produits les moins transformés possibles, la question de produit "sain" est à prendre avec des pincettes. J'ai récemment entrepris une "detox" de mes placards, sachant qu'à la maison on consomme d'une manière générale très peu de produits transformes. Les seules conserves que nous avons à la maison sont des tomates pelées, et le produit le "pire" probablement le pain de mie. Hélas, pas le temps de faire mon pain, les boulangeries (abordables) ne courent pas les rues à Singapour, on doit donc se contenter de pain de mie industriel, j'avoue que la liste des ingrédients qu'il comprend me travaille. Je cuisine désormais à partir d'ingrédients simples: pâtes, riz, quinoa, légumineuses, légumes et fruits frais ou surgelés, viande et poissons, etc.
Seul bémol, le bio est malheureusement peu abordable à Singapour, acheter local est également un casse-tête. A l'heure actuelle, je préfère pouvoir garder le plus de produits simples et de qualité dans notre alimentation, certes non bio, plutôt que de dépenser des sommes astronomiques pour acheter 5 tomates et 2 courgettes bio. On essaiera de faire mieux en France. Combien est-il acceptable de dépenser en plus sur son alimentation pour des produits plus sains? Difficile question! Un problème de pays développé pour sûr. Un combat difficile aussi, entre l'industrie agro-alimentaire qui pèse de tout son poids en imposant ses règles, et des labels pas toujours clairs (à Singapour notamment ou presque tout est importé).
Au moins, en cuisinant maison, j'utilise une base de produits simples, les moins transformés possibles, je sais a 90% ce que j'ai dans mon assiette, et celle de mes enfants. Sans compter que cuisiner maison revient moins cher! Mes enfants adorent m'aider comme ils peuvent, et mon ainé n'a aucun problème à avaler courgettes et poisson (qu'il m'a vus préparer). J'estime que leur transmettre le plaisir de manger est un élément fondamental de leur éducation. Et l'argument "c'est Maman qui l'a fait" marche quasi à tous les coups! Avec un minimum d'organisation, préparer un repas sain même en ayant une activité professionnelle est tout à fait possible. J'en reparlerai. Alors aux fourneaux!
Et pour finir, Jamie Oliver dans un TED Talk, une intervention qui, en marge de blogs que je suis aux US, me rappelle que nous avons beaucoup de chance d'avoir hérité d'une si belle culture culinaire en France. Et pourtant, nous devons rester vigilants afin de bien la transmettre à nos enfants!

mardi 4 février 2014

Lean In & Maxed Out: trouver le juste équilibre

D'un côté, "Lean In" ou en français "En Avant Toutes", le célèbre livre de Sheryl Sandberg, d'un autre "Maxed Out" que l'on pourrait traduire par "Dépassée" ou "Hors Limite" de Katrina Alcorn. J'ai lu Lean In il y a environ 6 mois après avoir vu le TED talk donne par Sheryl Sandberg (une vidéo de 15min à regarder jusqu'au bout):
Un booster de motivation pour les working mom, un ouvrage tombé à pic à une période où je me posais grand nombre de questions. Sheryl Sandberg propose un argumentaire convaincant, d'autant plus que j'étais moi-même convaincue par certaines des idées qu'elle développe: 
- "une cage à grimper et non pas une échelle": la progression verticale n'est pas une fin en soi, et que nous pouvons progresser en élargissant nos compétences, que nos parcours, en tant que femmes et mères, nous pousserons à explorer d'autres chemins moins droits, apportant un regard neuf, et plus complet, en acceptant des postes inattendus.
- "ne vous en allez pas avant de partir pour de bon": plutôt que d'anticiper son départ (parfois avant même d'attendre le premier enfant!), Sheryl Sandberg préconise de ne refuser aucune opportunité jusqu'au dernier moment, pour éviter de décrocher faute de poste motivant. Car lorsqu'il s'agit de reprendre le chemin du travail après un congé maternité, le poste doit en valoir la peine, et si l'on s'est mise en retrait trop tôt, les opportunités seront peu intéressantes et donc peu motivantes, nous poussant ainsi vers la porte. 
- "faire de son partenaire un partenaire à part entière": j'ai la chance d'avoir un mari hyper supportif. Il me parait impensable de pouvoir tout concilier (sans y laisser sa santé) sans former une équipe soudée qui gère le quotidien de la famille.
Elle aborde aussi le sujet du mentor, pousse les femmes à "prendre place à table", etc. L'argumentaire de Sheryl Sandberg est bien mené, elle nous rappelle aussi que nous sommes un obstacle à notre propre progression, en refermant son livre, on se sent tirée vers le haut... "En Avant Toutes"!
Apres quelques mois de recul, je dois malgré tout avouer que l'ouvrage de Sheryl Sandberg laisse un arrière-gout amer de culpabilisation pour les mères qui certes essaient de tout concilier, mais qui ne visent pas forcement le haut de l'échelle, ou plutôt de la cage. Ou pour les mères qui décident de faire une pause. Ou pour les mères qui pensent en faire déjà beaucoup au niveau de leur carrière et qui vont pousser plus fort, trop ?... culpabilité ou le risque de s'épuiser à vouloir tout concilier?
En décembre, je suis tombée sur le billet de Maman Travaille "L'inquiétant épuisement des mères qui travaillent", ou elle mentionne l'ouvrage de Katrina Alcorn, "Maxed Out".
Deux clics plus tard, le livre était téléchargé sur mon Kindle. Katrina, mère de 3 enfants, relate son quotidien, la reprise du travail, la grossesse, l'allaitement, la course du matin et du soir entre maison, école, boulot, le partage des taches, les journées minutées, le temps partiel, le temps complet, le plan de bataille préparé le week-end pour la semaine. Tout ce que nous, les mères, faisons, pour organiser au mieux le quotidien, maitriser les aléas afin de tout concilier. Un quotidien dans lequel il est aisé de se reconnaitre, et qui pousse à se poser la question: la frontière entre la maitrise totale des deux univers pro/perso et l'épuisement total est tenue... le fil du rasoir: de quel coté suis-je? Ne risque-je pas de basculer de l'autre coté? Quand dois-je lever le pied? L'image de la mère parfaite qui concilie tout en prend un coup à travers ces nombreux exemples de mères, qui sans aller jusqu'au burn-out ressentent fatigue, insomnies, dépression, ou symptômes plus légers, résultat de montées de stress, mais n'en parlent pas. Le sujet est toujours tabou. On s'imagine que la mère, en face de nous, en réunion, avec son allure parfaite, réussit et maitrise tout [beaucoup mieux que nous], est-ce le cas? Suite à son burn-out, Katrina a interrogé beaucoup de mères qui ont faire leur "coming-out". Le mythe de "tout concilier" en prend un coup.
C'est entré en résonance avec mon coup de mou du mois de juin (ici), et tous ces autres dont je n'ai pas forcement parlé sur ce blog. Avec ces mamans qui partagent aussi leurs passages difficiles, sous couvert d'humour, mais jamais complètement. En parler et se soutenir, c'est déjà le premier pas vers une certaine forme de lâcher prise, bénéfique à tout point de vue, et aide à se sentir moins seule.
Avant tout, je dis merci à Katrina de soulever le sujet de l'épuisement des mères, voire du burn-out sans tabou, de nous pousser à réfléchir sur nos limites, de nous rappeler qu'il faut savoir dire non. Katrina Alcorn est crédible de A a Z. Sheryl Sandberg aussi, mais sa situation (#2 de Facebook) fait que quelque part, on ne vit pas dans le même monde, et on ne peut s’empêcher de penser que des solutions s'offrent a elle plus facilement que pour la maman lambda.
Équilibre fragile s'il en est, il y a des jours ou j'ai envie de foncer "En Avant Toutes", et cela reste un moteur extrêmement puissant. A condition de savoir poser les bonnes limites.

Lisez les deux ouvrages, si le cœur vous en dit:
Lean In ou En Avant Toutes, Sheryl Sandberg: version Kindle ici et papier ici.
Maxed Out, Katrina Alcorn: version Kindle ici et papier ici.

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