dimanche 16 mars 2014

J'ai besoin de vous!

Récemment, je faisais part de mes questionnements et réflexions vis-a-vis de l'alimentation, un sujet qui me nourrit quotidiennement. Un sujet dont je trouve l'enjeu tellement essentiel pour nous et nos enfants, que je réfléchis à un projet dont une des finalités serait de donner des outils simples aux parents débordés que nous sommes pour optimiser leur organisation, cuisiner des repas simples et sains pour leur famille. Oui, c'est possible!

En attendant, j'ai besoin de vous! De 10 minutes de votre temps, merci de remplir ce sondage (clic ici), de partager avec votre famille et vos amis.

Merci, merci, merci mille fois!

CLIC ICI

mercredi 12 mars 2014

A Singaporean in Paris: une comédie musicale à ne pas manquer!

Encore sous le charme de la soirée d'hier, le sourire presque encore collé au visage, je vous le dis: achetez au plus vite vos billets pour aller voir A Singaporean in Paris, la dernière comédie musicale en anglais produite par Sing'Theatre. J'ai eu la chance d'y être invitée, une occasion de se couper d'une journée de travail intense. 

Une salle bourrée à craquer (un mardi, pourtant). Hossan Leong alias KQ ne paie pas de mine lorsqu'il déboule sur scène, dans son manteau d'hiver, en bon singapourien fraichement débarqué à Paris en plein mois de janvier. Il vient de perdre sa valise à Charles de Gaulle, de prendre un taxi pour cause de grève (tiens, tiens), et vient travailler dans un cabaret parisien. Au bout de quelques minutes, le rythme est donné. Hossan (KQ) ouvre sur une interprétation de Comme d’habitude. Et ça s’enchaine de plus belle : les 5 comédiens, dans la pièce, KQ, Terence, Sofia, Edmund, Anne virevoltent sur scène, chantent aussi bien Aznavour, Gainsbourg, Gibert Bécaud, Trénet et manient des anecdotes sur fond de mix culturel franco-singapourien. Des clichés, il en faut: Paris, la romantique, ville de l’Amouuuuur, mais qu'est-ce qu'on rit! 
Quelques moments à retenir: le numéro bluffant de claquettes de Linden (Terence), une interprétation à mourir de rire de Sea, Sex & Sun de Gainsbourg, avec Hossan (KQ) en dragueur macho, et des anecdotes croustillantes sur fond de choc culturel (le curry de tête de poisson servi aux voisins, l'obtention de la carte de séjour, la bise pour se dire bonjour…).
Une comédie musicale d'un excellent niveau. Quand le rideau tombe, on trouve que c'est passé trop vite, mais on en ressort, le sourire aux lèvres, rempli d'une bonne humeur contagieuse. A ne pas manquer!

Il semblerait que certaines représentations soient déjà pleines, alors n'attendez plus, et parlez-en à vos amis ou collègues singapouriens. Pour réserver, c'est ici, jusqu'au 23 mars 2014, a School of The Art (SOTA), métro Dhoby Ghaut.

lundi 10 mars 2014

Countdown...

Ça n'est pas une breaking news, mais je le redis (pour ceux qui ne nous croyaient pas, puis un peu pour moi-même qui peine à réaliser): OUI, nous rentrons! Non, nous ne sommes pas fous. Vous êtes surs? C'est morose en France, hein! On est mieux à Singapour. Je ne compte plus le nombre de fois où nous devons nous justifier, mettant à chaque fois à l'épreuve notre motivation sans faille. Apres plus de 8 (belles) années à Singapour, il est temps de changer d'air, de retourner dans notre cher pays, se rapprocher de nos familles et de nos amis, ne plus avoir à prendre l'avion pour partir en week-end ou en vacances, permettre à nos enfants de connaitre leur pays... parce que bon, dixit Petit M: "Papa, mon A il est French, et moi I'm Chinese". Euh... On espère quand même entretenir le mandarin (B. je compte sur toi pour le lancement de VivaLing a la rentrée, hein!). Et puis, ne plus bosser le samedi, avoir un vrai week-end en famille, ça, ça va être un vrai luxe. Nombre de jours de congés annuels - samedi travaillés = un gros déficit, hein! J'ai bossé tous les samedis jusque 2010, mais SuperChéri s'y colle encore, et franchement y'en a marre!
Certes, l'expatriation nous aura beaucoup apportéà tout point de vues, nous allons rentrer riche d’une belle expérience pleinement vécue, sans regret, mais notre famille va y gagner en qualité de vie, la vraie, pas la qualité de vie achetée au prix du « package » (ou pas). La piscine en bas du condo tous les week-ends, les vacances a portée d'avion, la helper (que nous n'avons pas), c'est sympa, mais pas une fin en soi. Bref, à long terme, nous ne nous reconnaissons pas tout à fait dans la pyramide de Maslow, version Singapour (chez Paris-Singapore, ici).
C'est maintenant que je commence à prendre la mesure de notre retour. D'abord parce que Mars 2014 était depuis Août 2010 une date majeure pour notre projet (pro). Le retour se précise maintenant pour la première semaine de Juillet, mais "Mars 2014" ne cesse de résonner ($^*#@&! de mois de mars, oui!), la date que nous répétons depuis 3 ans et demi (l’âge de Petit M, accessoirement). Le départ soudain de V puis F, F&O, nous rappelle à ce départ aussi. Sans compter les autres départs, plus ou moins prévus, plus ou moins soudains (comme celui d'Adeline).
Ca y est, le countdown a commencé. Recherche de poste en France, liste des démarches administratives pour le retour, liste des objets à vendre et à donner avant de partir, début de vidage de placards (=réfléchir avant de faire les courses), liste des choses à faire avant de partir, brainstorming sur le dernier voyage à faire dans la région.
En route vers l'impatriation, une véritable expatriation pour nous... ces derniers 3 mois et quelques vont filer à toute allure!

jeudi 6 mars 2014

Andayoma: maman et chanteuse professionnelle!

Guylène Harris, plus connue sous le nom d’Andayoma, a un parcours étonnant. Ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion d’entrer en contact avec une chanteuse ;-) Puisant dans de nombreuses influences musicales, Andayoma donne une nouvelle dimension au jazz.

Présentation: 
Mon nom d'artiste est Andayoma. Il correspond à la fusion des deux prénoms africains de mes filles, Andayé et Ihéoma. J'ai trois enfants, un fils et deux filles. Je vis à Singapour depuis février 2001. Je suis une Guyanaise née à Paris, et je suis chanteuse professionnelle.

Ton parcours est pour le moins atypique, comment es-tu devenue chanteuse professionnelle ?
Je faisais partie d'une chorale de gospel en France et quand je suis arrivée à Singapour, j'ai mis toute mon énergie à rechercher une chorale de gospel que je n'ai pas trouvée. Il n’était question à l’époque de rester que 3 ans et je souhaitais maintenir ma voix pour le retour. J'ai pris des cours de chant. Je suis à Singapour depuis 13 ans ! Ma chorale de gospel s'est dissoute en France et je continue à maintenir la voix.
Je ne rappelle pas que ça ait été un rêve d'enfant mais plutôt une passion qui s'est révélée avec un environnement propice.

On pense au premier abord qu’il n’est pas facile pour des artistes de s’implanter à Singapour, qu’en penses-tu ?
Je suis un mauvais exemple. Je suis devenue artiste à Singapour. Mais la concurrence est forte il est vrai. Dans ma ligne, les chanteuses de jazz sont bonnes, les hôtels de luxe recrutent des professionnels des États-Unis. Les différences de salaire entre les étrangers (européens, philippins…) sont importantes.



Ta journée, ta semaine type ?
Dans la semaine, je conduis 2 chorales : une chorale pour enfants et une chorale d'adultes. 3 jours par semaine. Je donne des cours privés de chant 3  fois par semaine. J'échauffe ma voix tous les jours et fais mes exercices vocaux, j'apprends de nouvelles chansons. Je m'arrache les cheveux sur le déchiffrage et je détruits une mélodie en apprenant à jouer au piano...
Mes journées sont aussi bien remplies avec mon mari que je dépose et vais chercher tous les jours au travail ; avec mes enfants, par exemple Hugo que j’emmène au cours de Drama le vendredi et ma sœur cadette Ingrid que j’appelle presque tous les jours.
Enfin, je fais du sport deux fois par semaine. Je prends le temps de manger avec une bonne copine une fois par semaine.

L'erreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner?
Avec les erreurs viennent l'expérience. Les erreurs affinent tes désirs, tes objectifs, ce que tu souhaites vraiment quand tu ne peux pas mettre le doigt dessus. Ma "timidité" (tout le monde rirait mais c'est vrai) m'a ralentie.
Le conseil que je donnerais serait le suivant : mélange-toi rapidement aux musiciens locaux. Ils penseront à toi si besoin.

T'es-tu appuyée sur des réseaux d'entrepreneurs ou d’artistes, des réseaux féminins, des ressources particulières? Si oui, lesquels t’ont semblé les plus efficaces? 
Plusieurs personnes ont contribué au produit technique/artistique "Andayoma". Celui qui a été le plus efficace pour moi a été le coaching. Je suis toujours plus à l'aise dans le « One to One ». Christine Reuther de Yabuka Solutions m’a beaucoup apporté. Je pouvais "parler" à voix haute des directions que je prenais. Cela m'obligeait à reporter, à respecter mes propres deadlines.

Tes perspectives et challenges actuels? 
Qu'on se le dise 3 festivals par an. Un concert tous les deux ans. Le 10 mars 2014, je présenterai Shades of Love à l'Esplanade pendant le festival de Musique Mosaic. Le 20 mars 2014, je passe au Sultan Jazz. Lectrices du blog, à vos agendas ! Des contacts sont en cours pour des concerts ou festivals avec la Guyane, mon pays d'origine.

Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Maman chanteuse professionnelle? 
Il faudrait que je le leur demande en fait? Je ne sais pas.

Et la famille dans tout ça? Comment tes enfants, ton mari s’insèrent-ils dans ce parcours ?
Avant j'aurais voulu qu'Olivier soit là à tous les événements importants et maintenant c'est moins fort. Il ne veut jamais payer sa place en me disant "je contribue suffisamment" ;-). Ma famille et mes enfants sont très importants pour mon équilibre artistique, qui je le crains, risque d’être bouleversé avec le départ de Gaëlle pour ses études.

Et si c'était à refaire? 
A refaire mais avec un agent artistique!

Je vous invite à découvrir la talentueuse Andayoma, si vous le pouvez, le 10 mars à Esplanade, ou en achetant son album Shades of Love sur les plateformes telles qu’I-tunes, Amazon.com ou directement sur le site www.andayoma.com

lundi 3 mars 2014

De délicieux cookies avoine-banane-chocolat, sans sucre ajouté, oui, c'est possible!

Does your cookie need all that sugar? Foodbabe, nous interpelle sur son blog (voir ici). Car la plupart du temps, les cookies, si populaires au Etats-Unis, en contiennent des quantités effarantes. Quand on sait que le sucre doit être consommé avec modération car en plus des effets sur notre santé, il aurait des effets addictifs. Une excellente vidéo sur le sujet... tout est une question de dose, évidemment.
Toujours dans la continuation de mes réflexions sur l'alimentation, j'essaie autant que possible de ne pas habituer mes enfants au sucre, au gout sucre en général, sans pour autant les priver du plaisir de manger. Je suis tombée sur une recette fournie dans l'ebook de Nutritious NDelicious (lien ici et page Facebook ici) de cookies à l'avoine, banane et chocolat sans sucre ajouté (puis aussi sans beurre et sans œufs). Je les fais pour la 3ème fois, et comment, dire... énorme succès aussi bien du côté des enfants que des parents. Pour les lecteurs anglophones, je vous conseille de consulter l'ebook qui contient d’autres recettes sympas. Pour les autres, voici la recette, un peu adaptée:

Ingrédients (pour environ 3 douzaines de petits cookies):
- 3 grosses bananes bien mûres. Il m'arrive d'en mettre 4.
- 1 cuillère à café d'extrait de vanille (que je n'ai pas mise).
- 60 ml d'huile de noix de coco.
- 125 gr de poudre d'amande. Comme j'ai un énorme paquet d'amandes entières chez moi, je suis partie du même poids d'amandes entières que j'ai mixées.
- 25 gr de noix de coco en poudre.
- 180 gr de flocons d'avoine entiers.
- 1/2 cuillère à café de cannelle.
- 1 pincée de sel.
- 5 gr de levure chimique (1/2 sachet)
- 175 gr de chocolat noir
Recette:
1. Mélangez la banane écrasée, l'huile de noix de coco, l'extrait de vanille.
2. Ajoutez la poudre d'amande, la noix de coco en poudre, les flocons d'avoine, la cannelle, le sel, la levure en mélangeant au fur et à mesure.
3. Incorporez le chocolat brisé en petites pépites. Je passe au mixeur mes pistoles de chocolat pour obtenir de petits éclats de chocolat, ça va plus vite.
4. Façonnez de petites boules légèrement aplaties d'environ 4 cm de diamètre, sur une plaque garnie d'un papier sulfurisé.
5. 15 minutes au four à 180 degrés, et les voilà prêts a la dégustation!

Alors je vous le demande, vos cookies ont-ils besoin de tant de sucre?

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