lundi 29 avril 2013

Cécile, Une Fille en Chine Collection: Linge de maison et accessoires

Lorsque Cécile m’a contactée, à la faveur d’un « business trip » en Malaisie et Singapour, j’ai immédiatement accepté de la rencontrer. Je suivais son blog depuis près de deux ans, mais c'est en tant qu'entrepreneuse que je l'ai rencontrée ! « Couleurs et Bonne Humeur », c’est le motto de Cécile, une femme au regard pétillant, qui transparait dans sa collection de linge de maison « Une Fille en Chine Collection ».

Présentation: 
Je m’appelle Cécile Stos, et j’ai 3 enfants de 12, 10 et 2 ans. Je suis de formation littéraire (hypokhagne-khagne) puis commerciale (EM Lyon), et ai travaillé cinq ans en marketing-commercial dans le groupe Danone avant de partir en Chine avec mon mari. Notre fils ainé avait alors un an et demi. Nous sommes expats depuis presque 11 ans maintenant en Chine (après 4 ans à Pékin, nous avons déménagé à Canton en Septembre 2006). A Pékin j'ai eu la chance de trouver un travail tout de suite à la Chambre de Commerce Française tout en suivant un programme de cours de chinois "survivor", pour pouvoir me débrouiller un minimum au quotidien.
J'ai travaillé à la Chambre de Commerce Française en Chine pendant six ans (à Pékin puis à Canton), essentiellement sur l'accompagnement des PME françaises dans leur développement en Chine, via la recherche de partenaires commerciaux. C'était passionnant, mais l'aventure chinoise se prolongeant j'ai préféré consacrer quelques temps à l'apprentissage intensif du chinois (hors de question de passer 10 ans dans ce pays sans en parler la langue) et ai eu l'idée de ma société pendant ce temps-là.
Mes loisirs et passions : la lecture tout d'abord, les sorties culturelles, la gastronomie et les bons moments entre ami(e)s !

Une Fille en Chine, un blog né d’une expatriation puis Une Fille en Chine Collection, une entreprise. Quel a été ton cheminement ?
Le blog «Une Fille en Chine.com» a vu le jour suite à notre déménagement de Pékin à Canton en septembre 2006. J’ai toujours aimé écrire et la création du blog m’a permis d’avoir un nouveau projet personnel tout en maintenant le lien avec les amis de France et de Pékin laissés derrière nous. Quelques années plus tard j’ai eu envie de créer ma propre ma marque de linge de maison et accessoires, et l’ai naturellement baptisée «Une Fille en Chine Collection» puisque le projet m’est un peu apparu comme un prolongement de ce que je pouvais transmettre avec mon blog. Le design du blog s’inspire par exemple depuis le début du tissu traditionnel du Nord-Est de la Chine, base de ma première collection. Les deux sites internet sont indépendants, même si cousins en terme de design et liés par des liens qui renvoient de l’un à l’autre.
Produits phares: nappe Madeleine et plaid Hangzhou
 Maman, Entrepreneuse, et Blogueuse très active ! Parle-nous un peu des ateliers « Bloguons à Canton ! »
Nous avons mis en place cet atelier sur le 1er semestre 2013 avec une amie blogueuse (Vivie A Canton), pour accompagner la communauté francophone dans la mise en place ou l’amélioration de leur blog et partager notre passion. Nous avons d’abord proposé une «introduction aux blogs», et faisons désormais intervenir des professionnels sur des thèmes précis tels que la photo ou les aspects techniques d’un site internet. Plusieurs blogs ont été créés depuis, et nous avons désormais un vrai groupe de blogueurs cantonais.

Devenir Mampreneur, pourquoi? Ton expérience personnelle et/ou de Maman et/ou ton expatriation t’a-t-elle inspirée dans ton parcours entrepreneurial ?
Je me définirais plutôt comme une expat-preneur. J’ai débuté ma vie professionnelle en France dans un grand groupe alimentaire et cela me convenait tout à fait. J’ai ensuite accompagné mon mari à Pékin, et travaillé six ans aux côtés d’entreprises françaises implantées en Chine ou souhaitant se développer localement, ce qui m’a apporté une connaissance «business» du pays. Après une période d’apprentissage intensif du mandarin j’ai eu envie de créer ma propre structure, pour avoir un rythme plus compatible avec celui de mes enfants, mais surtout par passion et par défi ; que serai-je capable de faire ? La collection Une Fille en Chine est inspirée des tissus et imprimés traditionnels chinois ou asiatiques, pour lesquels j’ai eu un véritable coup de foudre lors de mon arrivée à Pékin, et mon projet d’entrepreneur est vraiment né de mon expatriation en Chine.


Hobby ou réel boulot (ou les deux!)? 
Réel boulot ! Même si j’ai pris mon temps pour mettre en place la collection et développer la marque, dans une volonté de faire «bien» plutôt que vite, je suis bien occupée au quotidien. Avec la possibilité cependant de m’organiser comme je le souhaite en fonction des activités et rythmes de mes trois enfants, ce qui est un énorme avantage pour une maman.

Parcours de santé ou parcours du combattant? 
On entend souvent qu’en Chine «tout est possible, rien n’est facile». Je suis assez d’accord... Il faut du temps pour trouver de bons partenaires, et l’environnement change sans arrêt, ce qui nécessite de s’adapter en permanence. J’ai eu la chance de  rencontrer rapidement deux très bonnes couturières, qui fabriquent aujourd’hui toute la collection de manière artisanale dans leurs ateliers familiaux de la région, et nous avons réellement avancé ensemble.

L'erreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner? 
Un conseil sur l’aspect Chine : être sur place, vérifier la qualité en permanence, et si possible parler chinois pour travailler au mieux avec les fournisseurs et partenaires locaux. Sur l’aspect Entrepreneur il me semble essentiel de bien réfléchir au projet et à sa mise en place avant de se lancer, sans hésiter à faire appel à des compétences extérieures si nécessaire.

Quels ont pu être les difficultés principales liées à ton pays d’implantation (même après 10 ans en Chine !) ?
L’une des grandes difficultés en Chine est le suivi de la qualité des produits et matières, notamment pour l’approvisionnement en tissus dans mon activité : les collections ne sont pas toujours suivies et la couleur et la composition des tissus peuvent différer d’un rouleau à l’autre. D’une manière générale il convient de vérifier avec la plus grande attention la qualité à différentes étapes ; il faut être vigilant en permanence, et toujours avoir un «plan B» sous le coude.

T'es-tu appuyée sur des réseaux d'entrepreneurs, des ressources particulières qui pourraient être disponibles pour d'autres Mampreneurs? Si oui, lesquels? 
J’échange beaucoup avec d’autres entrepreneuses dans des domaines d’activités complémentaires au mien. J’estime qu’on est meilleurs à plusieurs et crois beaucoup à l’échange d’expérience et au partage d’informations entre entrepreneurs. L’initiative d’Elles Network à Singapour est à saluer par exemple. Nous sommes moins nombreuses à Canton mais travaillons beaucoup ensemble et essayons de partager nos ressources au maximum.

Tes perspectives et challenges actuels? 
2013 est une année essentielle pour Une Fille en Chine Collection, puisqu’en plus de la poursuite du développement en Asie je vais travailler davantage sur la France et participerai dans ce cadre au salon Vivre Côté Sud à Aix en Provence du 7 au 10 juin, dans la catégorie «Créateurs». (http://www.vivrecotesud.fr)
 
Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Mampreneur? 
Plutôt bienveillant, je suis souvent encouragée et soutenue dans ma démarche, tant dans mon entourage professionnel que familial et amical. C’est aussi à moi de «faire ma place», de présenter mon projet et d’intéresser mon entourage.

Et la famille dans tout ça? 
Mon mari me soutient et m’encourage beaucoup depuis le début de l’aventure, c’est le premier fan d’Une Fille en Chine ! Mes enfants sont assez fiers je pense (Minikate distribue des cartes de visite à ses copines), même s’il est régulièrement utile de rappeler que «Maman aussi a un travail». Je suis aussi bien entourée et aidée par la famille en France également, tout le monde tout le monde s’implique dans la préparation du salon de juin et le développement d’Une Fille en Chine... en France !

Et si c'était à refaire? 
Je referais exactement pareil, sans hésiter, et compte bien continuer l’aventure encore longtemps !
Un grand merci à Cécile, grâce à qui j’ai passé un excellent moment ! Allez vite découvrir ses magnifiques collections sur son site Une Fille en Chine Collection… en attendant de les voir à Singapour !

lundi 22 avril 2013

Les Couches Lavables Charlie Banana

Il parait que la semaine internationale de la couche lavable vient de s'achever, un petit rappel pour moi qui n'ai pas achevé ma série de billets sur le sujet. Presque 6 mois après mes débuts, je suis toujours aussi fan des couches lavables: je les ai intégrées à notre quotidien, et je n'utilise plus qu'un paquet de 80 couches jetables par mois pour Bébé A car ils ne les acceptent pas à la crèche.
Pour clôturer mes billets sur le sujet (voir ici et ici), je vais vous parler des couches que j'utilise au quotidien de la marque Charlie Banana. Il s'agit de couches TE1 ou tout en un à poche, c'est-à-dire que la couche comprend une poche dans laquelle on glisse un insert en microfibre absorbant. 



Deux gammes "perfect size" ou "one-size":

En gros, soit vous optez pour des couches taille XS (2.3-4.5kg)- S (3.2-8.2kg) - M (6.8-13.6kg) - L (11.3-20.5kg)  ou pour des couches taille unique (3-16kg). J'ai investi dans 6 couches S, 6 couches M, 6 couches L, 6 couches taille unique, si bien que j'ai 12 couches disponibles à chaque âge de Bébé A. Quelles sont les différences majeures?

- La forme de la couche:

Les couches "taillées" ont moins de boutons au niveau de la taille et le tour de jambes est plus adapte à la taille du bébé. Les couches taille unique sont plus longues et munies d'un élastique qui permet de régler le tour de jambe. Elles ont un entrejambe plus étroit et de ce fait feront un popotin moins gros sur votre bébé. En revanche, pour un petit bébé aux cuisses (encore) maigrelettes, le tour de jambe aura tendance à être plus lâche avec une couche taille unique.
  - La taille des inserts:

Les couches taille S sont fournies avec deux inserts "S". Les couches taille M ou L sont fournies avec deux inserts "M/L". Les couches taille unique sont fournies avec un insert "OS-S" et un insert "OS-M/L". Conséquence de l'entrejambe plus étroit, les inserts taille unique sont aussi plus étroits. J'ai tendance à considérer que la capacité d'absorption est proportionnelle à la taille de l'insert, et donc insert taillé a une plus grande capacité d'absorption.
- L'investissement de départ:

Si vous ne voulez que des couches taillées, il vous faudra 12 couches de taille S et M et 6 couche de taille L (oubliez les XS) soit 30 couches, tandis que 12 couches taille unique peuvent faire l'affaire. Il faudra cependant éventuellement acheter des inserts supplémentaires pour des couches taille unique.

- La réalité:

Je suis toujours partagée entre les deux gammes. Pour un petit bébé, je trouve les couches taille S un peu plus adaptées (moins de fuites) mais on apprécie très vite les couches taille unique pour leur effet plus "svelte" sur le bébé. Ma combinaison me permet par exemple de privilégier des couches taillées pour la nuit / sieste. Cependant, si c'était à refaire, j'investirai peut-être dans des couches taille unique. Choix difficile mais pas de mauvais choix dans le fond.



Des détails plutôt bien pensés:

- Fermeture à pression avec croisement devant utile lorsque Bébé est dans la limite basse en terme de taille. Les fermetures à scratch s'usent plus rapidement.
- Poche qui s'ouvre par le devant ce qui est un peu plus sympa à changer en cas de grosse commission. En général, j'essaie de positionner l'étiquette de l'insert du même côté, ce qui me permet de l'enlever juste en tirant dessus!

- Tissu microfibre ultra-absorbant et qui sèche vite. Certes, j'aurais préféré une fibre naturelle telle que le bambou mais il est si long à sécher...



Des motifs sympas:

Si, je vous assure, des couches aux couleurs gaies, ça fait vendre!

Le défaut que j'ai repéré (quand même): 

Sur mes couches taille unique, je commence à avoir un dépôt de petits "cristaux" bleus sur la bague métallique d'ajustement de l'élastique, ce qui "grippe" un peu et rend plus difficile le coulissage de l'élastique. Ma crainte c'est surtout que je ne puisse plus régler la taille plus tard (futur bébé).

Mise à jour (un an après, avril 2014): je conseille les couches taillées plutôt que les tailles uniques. L’élastique des couches taille unique s'est franchement détérioré, mes couches tailles uniques baillent et fuient tandis que les autres sont en parfait état.



Globalement je ne regrette en rien mon choix. Mes lectrices de France me demanderont ou les trouver. Malheureusement, cette marque est distribuée principalement aux USA et en Asie.



Charlie Banana, site web ici et page Facebook ici.



Note: je ne suis pas sponsorisée par la marque et j'ai acheté toutes les couches que j'utilise.

mardi 16 avril 2013

Déjeuner familial à l'Atelier Robuchon de Singapour

Déjeuner familial et Atelier Joël Robuchon, antinomique? Je ne vais pas vous mentir, l'Atelier n'est pas le resto le plus kid-friendly de Singapour (pas de chaise haute par exemple), mais mon œil avait été attiré par le menu du dimanche midi qui affichait un plat de pâte pour les enfants (pas un banal plat de pâtes, croyez-moi!). Nous y étions déjà allés en amoureux pour un diner l'année dernière, et nous étions tentés de tester les formules du dimanche midi, plus abordables. De S$49++(*) pour amuse-bouche, entrée, rôtisserie du jour, dessert et café à S$94++ pour la formule "wine pairing" avec amuse-bouche, entrée, deux plats, dessert et café compris 3 verres de vin (avec entre les deux, une formule à S$68++ et à S$87++). Autant vous dire qu'on a craqué pour la formule "wine pairing" (quand même, on y allait pour mon anniversaire!). On y retournerait bien un peu plus régulièrement avec la formule de base (qui n'est guère plus chère qu'un brunch décent dans n'importe quel resto un peu trendy a Singapour).
Nous avons été accueillis par un "Oh we have two little princes today" à la vue de nos deux garçons qui se sont plutôt bien tenus (grâce aux coloriages que j'avais apportés pour occuper Petit M). Petit M a eu le droit au même amuse-bouche que les grands avant ses pates carbonara: crémeux de foie gras, réduction de porto et émulsion de parmesan. A chaque bouchée un "Mmmm, c'est bon". Ouf il sait reconnaitre les bonnes choses! Il a eu droit à un mini-tour en cuisine chez les pâtissiers d'où il est revenu avec des chocolats qu'ils lui ont mis dans une jolie boite. Petit M était tout fier!
Nous étions assez surpris de constater que la clientèle était a 90% locale - tant mieux, j'ai envie de dire, preuve que notre gastronomie s'exporte bien. Bien que très peu de pub soit faite autour de cette formule - j'ai eu le plus grand mal à trouver des infos sur le net avant de réserver - sachez qu'il faut réserver au moins 3 semaines à l'avance. Si vous vous demandez si vous pouvez y aller avec des enfants, je dirais oui (on l'a fait).  Cependant, le repas dure environ deux heures, ce qui peut être un peu long pour des petits. Les nôtres étaient de loin les plus jeunes ce jour-là. 

L'Atelier de Joël Robuchon, Resort World Sentosa, ouvert de 18h à 22h30 tous les jours et le dimanche de 12h à 14h. Réservation 6577 6688, site web ici.

(*) Prix hors taxes affichés au menu. Ajoutez 7% pour l'équivalent de la TVA et 10% pour le service à Singapour.


lundi 8 avril 2013

Ouverture de Quartier et du Petit Dépôt!

Deux lancements le week-end, je peine à croire à une coïncidence (ou est-ce la fermeture de Carrefour - voir ici - en Septembre dernier qui a poussé à une course contre la montre pour ouvrir LA boutique de produits français? En attendant, un certain nombre d'alternatives tout à fait acceptables - voir ici le détail des  adresses - nous permettaient de cuisiner un peu comme chez nous.
Vous en avez rêvé, vous aviez en tête les produits qui vous manquent le plus (que vous mettiez dans vos valises)? Ils l'ont fait! Il faut dire qu'avec environ 10000 français enregistres au Consulat (probablement beaucoup plus en réalité), ça représente l'équivalent d'une ville de Province moyenne, mais avec un pouvoir d'achat assez élevé. J'adore la nourriture locale (elle me manquera en rentrant en France), mais j'avoue que pouvoir rajouter des produits de chez nous de temps en temps, ça fait du bien.

Quartier, le commerce de proximité:
Quartier, c'est une épicerie qui a ouvert dans le quartier français, Serangoon Gardens, à quelques encablures du Lycée Français. Quand on entre dans la boutique, quelques tables et un rayon Paul qui propose pain, viennoiseries, tartelettes et cafés. Plus loin, le rayon des surgelés avec entre autres, légumes Bonduelle, herbes et fruits surgelés. Ensuite, l'épicerie "sèche" avec le rayon goûter (à les compotes en gourde!) / petit déjeuner, des huiles alimentaires, des légumes secs, des conserves en bocal. A venir (visiblement d'ici deux semaines) un rayon produit frais ou on nous promet déjà, à côté des fromages, des yaourts et crèmes desserts et un rayon boucherie à la découpe. Au fond, un rayon de vin français. Enfin, la particularité de Quartier: c'est le seul endroit où vous trouverez de la papeterie " à la française" (papier Canson, cahier lignés, cartouches d'encre et effaceurs). Il ne manque plus que le quotidien, mais je crois qu'il est prévu de le vendre chez Quartier aussi. Une offre très complète, une position stratégique près du Lycée Français, un esprit "commerce de proximité" sympa qui manque à Singapour. Il manque juste une offre de vente en ligne, car j'avoue que pour ceux qui n'habitent pas dans le quartier de Serangoon Garden, ça peut être un peu rebutant de se déplacer dans ce quartier résidentiel (pas vraiment possible de combiner avec d'autres courses, donc).

Le Petit Dépôt, la vente en ligne:

Dès que j'ai appris l'ouverture du site, je m'y suis précipitée, et j'ai eu l'agréable surprise de trouver des produits d'épicerie "sèche" a des prix corrects (pour Singapour, hein! ça reste plus cher qu'en métropole!). De quoi combler les manques de biscuits français (Petit Ecolier, Prince, Paille d'Or, Pim's, Figolu, etc.), chocolat Milka ou de compotes en gourde pour vos enfants, blé, lentilles, coquillettes, pates alphabets,  céréales, conserves en tout genre, biscuits apéro, soupe, de pots bébé pour les voyages (je les prépare moi-même quand c'est pour Singapour).Et bien d'autres. A venir, yaourts et crèmes dessert. J'ai déjà passé une première commande. La livraison se fait du lundi au samedi de 12h à 17h ou de 17h à 20h. S$8 jusqu'a S$80, S$12 au-delà. Un démarrage avec un panel interessant de produits de produits, on espère que ça va s'élargir.

Une offre complémentaire?
L'avenir nous le dira, mais le positionnement des deux boutiques, l'une physique l'autre en ligne est assez différent pour l'instant. Chez l'un, on cherchera plutôt produits frais et convivialité (avec de bonnes chances de tomber nez à nez avec pas mal de nos compatriotes en faisant les courses!), tandis que chez l'autre efficacité du commerce en ligne quand on ne peut pas se déplacer jusqu'a Serangoon Garden!

Quartier, page Facebook ici, 23 Lichfield Road, Singapore 556843, Ouvert du lundi au dimanche de 8h30 à 20h.
Le Petit Dépôt, page Facebook ici, Site web ici.

Note: collages photos réaliséà partir des photos des pages Facebook Quartier et Le Petit Dépôt.

jeudi 4 avril 2013

Lingettes et essuie-tout lavables

Suite à mon engouement sur les couches lavables (voir ici et ici), je voulais passer aux lingettes lavables. Le pas n'est pas très dur à franchir: quand vous changez votre bébé, une fois la lingette utilisée, vous la mettez dans le même bac que vos couches et vous pouvez laver le tout ensemble. Au final, le plus compliqué a été de trouver des lingettes lavables: de retour en France à Noel, j'ai cherché dans la plupart des magasins de puéricultures classiques, on me regardait d'un œil bizarre. Suite à quelques recherches internet, j'ai trouvé sur le site Brindilles.fr diverses marques. L'une d'entre elles, Les Tendances d'Emma (voir site web ici) a particulièrement retenu mon attention:
- Concept sympa avec des kits "Eco Chou" tout faits comprenant des lingettes et un filet de lavage qui permet de les stocker. Le filet de lavage me sert en fait pour stocker les lingettes encore propres (une fois sales, je les stocke avec mes couches). J'ai démarré avec le kit "Eco Chou mini".
- On peut choisir entre différentes matières, sans hésiter, j'ai opté pour le bambou pour son absorbance et sa douceur.
- La gamme se décline aussi en carrés démaquillants (kit "Eco Belle") et débarbouillettes essuie-tout (kit "Eco Net"). N'étant pas sure du résultat, j'ai préféré démarrer avec un lot de 5 débarbouillettes en bambou colorées. Depuis, on n'a toujours pas racheté d'essuie-tout, les débarbouillettes nous dépannant très bien notamment lors du repas des enfants. Je suis donc tout à fait convaincue de leur utilité et côté pratique !
- Ces produits sont fabriqués en France par des prisonniers en réinsertion (achat écologique et responsable).
Petite anecdote rigolote. Il y a quelques jours, alors que j'allais chercher mes enfants à la crèche, Petit M commence à fouiller dans son sac en me disant "doudou, doudou". Sachant que son doudou est un gros énorme nounours qui reste à la maison, je ne comprenais pas ce qu'il cherchait. Il ouvre son sac, fouille partout très sur de lui: il avait caché une débarbouillette orange en bambou dans son sac! Il ne l'a pas lâchée jusqu'à la maison, et depuis, quand elle disparait, je sais que c'est lui qui l'a prise comme doudou de substitution!

Ou trouver les produits Tendances d'Emma? Sur leur site ici ou sur le site de Brindilles ici.

Note: illustrations provenant du site Tendances d'Emma.

lundi 1 avril 2013

Petit coin de paradis à Batu-Batu

Batu-Batu? C'est un resort qui a ouvert il y a environ un an sur l'ile de Tengah, a 20 minutes de bateau de Mersing. Pour mémoire, Mersing est la ville d'où se font les départs en bateau pour les iles de Tioman ou Rawa, sur la côte est de la province de Johor en Malaisie. Mersing se situe à 2h30 de route de Singapour, un jour sans bouchons à la frontière Singapour-Malaisie, vous pourrez donc avoir les pieds dans l'eau cristalline à 11h30 en ayant quitté votre domicile à Singapour à 8h (en réalité, je vous conseille de partir vers 7h un week-end, voire plus tôt si c'est un pont - en semaine départ 8h est jouable). C'est le seul resort de l'ile, qui comprend 22 villas. Plutôt tranquille donc, surtout que les villas sont relativement bien réparties.
A peine arrivés, accueillis avec un jus de pastèque frais, nous prenons possession de notre Ocean Villa, 90m2 avec balcon vue sur la mer. La prochaine fois on prendre une Beach Villa pour un accès direct à la plage pendant la sieste des enfants. L'espace est partagé environ pour moitié entre la chambre et la salle de bain (tout juste immense, donc). Certaines villas ont une petite "children annexe" qui permet de faire dormir les enfants dans la pièce à côté - elles n'étaient malheureusement pas disponibles le week-end ou nous y sommes allés. On nous a toutefois préparé un lit pour chacun de nos enfants, et tout est gratuit pour les moins de 4 ans (y compris leur repas).
Que fait-on a Batu-Batu?... on se repose, on profite, on passe son temps entre les plages, la piscine à débordement, la villa. Ne vous attendez pas à avoir des journées hyper actives (vous vous êtes trompes d'endroit). Le management s'excuse d'avance que le wifi marche moins bien dans les villas qu'au restaurant. Qu'à cela ne tienne, on ne l'aura pas utilisé du tout le wifi (ni la télé qui est à mon avis complètement superflue). Possibilité de faire un peu de snorkelling ou palmes-masque-tuba en attendant l'ouverture du club de plongée. Balade sympa autour de l'ile (qui prend une heure et demie avec des enfants). Nous y sommes allés hors jours fériés, c'était donc plutôt calme. Le dimanche soir, seules 4 villas étaient occupées, et le lundi nous avions la piscine pour nous tous seuls!
A Batu Batu, on mange délicieusement bien aussi. Le chef vous concocte de savoureux menus présentés avec soin (buffet de petit dej le matin, plat-dessert le midi, entrée-plat-dessert le soir). Leurs sorbets sont à tomber. Les menus enfants sont de qualité similaire à ceux des adultes (un poisson du jour, purée et petits légumes puis une glace à la vanille maison, par exemple). Cerise sur le gâteau, le cuistot vous prépare des purées toutes simples pour votre bébé en suivant vos instructions (vous choisissez parmi les fruits ou légumes dispos et précisez avec ou sans sel, etc.). Chaises hautes, couverts en plastique à disposition. Batu-Batu est kid-friendly.
Batu-Batu, c'est l'endroit parfait pour passer 3 jours (2 nuits) de rêve (ou plus si affinités), c'est super accessible depuis Singapour. Il faut en revanche réserver des mois à l'avance, surtout si vous visez un pont (ce que à la limite je vous déconseille, car le resort sera plein, vous aurez des bouchons à la frontière, etc.). Cote budget, ça nous a couté l'équivalent de 1250 SGD pour 3 jours / 2 nuits en Ocean Villa pension complète comprise (inclus quelques boissons prises en supplément) et transfert en bateau depuis Mersing. Tout était gratuit pour nos enfants car ils ont moins de 4 ans. Budget non négligeable, mais maintenant qu'on paie le billet d'avion pour Petit M, on paie minimum 900 SGD pour un billet AR réservé des mois en Indonésie ou Thaïlande. Faites le calcul ! En tout cas, j'ai déjà envie d'y retourner!
Je n'aurais peut-être pas du publier ce billet, ça va devenir mission impossible de réserver un WE à Batu-Batu ;-).

Plus d'infos sur Batu Batu, visitez le site web, ici. Lorsque vous réservez, on vous envoie un "FAQ" de plusieurs pages avec entre autres, des contacts et tarifs pour le transport Singapour-Mersing.

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...