jeudi 29 novembre 2012

Couches lavables, j'ai essayé et j'ai adopté! Incroyable, non?

Je me suis mise aux couches lavables! Qui l'eût cru? Même pas moi je dois dire! Pour être honnête, il n'y a pas si longtemps, les couches lavables me semblaient être une lubie de mamans hippies ou écolos intégristes et je pensais que jamais je m'y mettrais. Puis je me suis rendue compte que dans mon entourage de nombreuses mamans les utilisaient. Récemment, à un café-rencontre Singapour Mamans, j’ai réalisé que 5 mamans sur 8 avaient au moins essayé et 3 étaient des utilisatrices assidues (on en a même organisé un rien que sur ce thème pour démystifier le sujet)! Je me suis donc intéressée de plus près aux couches lavables. Le mieux était tout simplement d'essayer pour me faire une idée, ce que j'ai fait, grâce à des mamans qui m'en ont prêté. Une dizaine de jours plus tard, j'étais convaincue et j'ai profité d'une promo pour m'équiper: ça y est, je suis officiellement rentrée au club!
Ca a démarré par une prise de conscience. Avec la naissance de Bébé A (et un ainé pas encore propre, sigh!), ce sont une quinzaine de couches qui partent à la poubelle chaque jour. Rapide calcul. Mon ainé a 27 mois et pas encore propre. Mettons que s'il l'est a 30 mois (je rêve), une moyenne de 8 couches par jour la première année puis 6 couches ensuite (fourchette basse), ça représente plus de 6000 couches (soit une tonne de déchets). Ou j'essaie de me représenter mon sac poubelle quotidien de couches multiplie par pas loin de 1000 jours d’utilisation de couches. Visualisez-le donc! Sans compter qu'elles mettront 500 ans à se décomposer. Certains me diront que l'on consomme plus d'eau et de produits lessive (et le bilan carbone fabrication des couches jetables?), mais comme je passe mes deux enfants aux lavables, j'optimise le remplissage de mes machines (2 à 3 fois par semaine seulement, une grosse vingtaine de couches, la machine est bien pleine). En plus, avec les économies réalisées, je peux me payer une lessive un peu plus sympa pour l'environnement. Bon à côté de "The Zero Waste Home" (voir ici et ici), mes couches lavables c'est du pipi de chat, mais ça compte.
Les couches lavables, une régression? Je ne nierais pas le côté pratique des couches jetables: minces et absorbantes, on les jette après utilisation. Il faut cependant savoir que les couches lavables ont fortement évolué: insert amovible facile à changer, fermeture à pression ou scratch, couleurs sympas. Pour avoir essayé, j'ai aussi réalisé qu'avec minimum d'organisation, les couches lavables restent tout à fait gérables. Et j’ai même réussi à convaincre le papa !
J'ai donc passé mes deux enfants aux couches lavables, en mixte (jetables à la crèche ou certaines circonstances particulières). No pression, j'ai des jetables à la maison, et si je suis fatiguée/flemme/marre, je les utilise, c'est tout. J'ai opté pour la marque Charlie Banana, après essai indispensable car le choix dépend fortement de la morphologie du bébé. Je détaillerai leurs caractéristiques, leur utilisation et l'entretien dans un billet à venir.
Pas convaincue? Attendez mes prochains billets, et essayez!

lundi 26 novembre 2012

Claire: Top Chef Hire, des chefs cuisiniers à domicile

Nomade internationale, entrepreneuse en série et maman tout en un, Claire bouillonne d’idées. Claire se veut entrepreneuse plus que Mampreneuse, c’est toutefois sa fille qui lui a donné l’idée de créer BabyIncluded, sa première entreprise. Elle a ensuite créé Top Chef Hire et aide son mari à monter Le Kore Visuals. En partageant son expérience, Claire nous inspire et nous motive à explorer de nouveaux chemins !

Présentation: 
Je m’appelle Claire Koren Yoh, je suis maman d’une petite fille de 2.5 ans. Je suis originaire de France, et j’ai vécu dans 4 continents différents. J’ai vécu à Taiwan pendant un an pour retrouver mes origines et apprendre le mandarin, et ai également travaillé à Barcelone (6 mois) et à Cape Town (5 ans) . J’ai depuis déménagé sur Singapour dans ma quête de découvrir des cultures différentes et de démarrer une entreprise. Déterminée à réaliser mes rêves d'entreprenariat, je possède maintenant deux entreprises en ligne dont une entreprise locale à Singapour: TopChef Hire.

Ton business: 
TopChef Hire (“TCH”) vous met en relation avec des chefs privés qui préparent un menu personnalisé à domicile selon vos besoins (anniversaires, diners d’exécutifs…) avec pour options : location de vaisselle Guy Degrenne, accord mets-vins, décoration florale, entre autres. Nous avons démarré en tant que marketer en ligne et nous sommes maintenant devenus une petite entreprise d’événementiel pour les particuliers. Nous n’avions en effet pas prévu initialement tout l’aspect coordination et service client.
Je travaille également avec mon mari sur le marketing, communication, RP de sa nouvelle boite : Le Kore Visuals, www.lekore.com (services d’images 3D pour promoteurs et architectes). Nous visons les pays en Asie du Sud-est après avoir des clients en Afrique du Sud et France.

Serial Entrepreneuse… parle-nous un peu de tes autres projets !
Quand ma fille a eu 5 mois, et ayant voyagé sur Paris et Londres avec elle, j’ai découvert une nouvelle façon de m’organiser. C’était plus compliqué et en tant que maman on ne prend pas les mêmes décisions quant à l’hôtel qu’on choisit, le quartier, ce qu’on met dans la valise, son emploi du temps etc. A partir de là, j’ai fait mes recherches et avec mon mari nous avons créé BabyIncluded (www.babyincl.com). Un site qui rassemble : location d’appartements, location d’équipement bébé et enfin une agence de baby-sitter par ville couverte. Nous avons Paris et Londres en ligne, nos partenaires sur Cape Town et en ce moment le site est off line car nous le réactualisons.
Et le dernier, Le Kore Visuals, www.lekore.com.

Mampreneur, Entrepreneuse, les deux? 
Je me sens Entrepreneuse avant d’être Mampreneur. Un état d’esprit, un désir. J’ai voulu réaliser mes propres rêves et désirs et pas ceux d’un/des autre(s). C’est le seul parcours que j’envisage pour ma vie professionnelle et personnelle.
Mon mari et moi sommes venus sur Singapour pour ouvrir notre business Le Kore Pte Ltd et pendant que je commençais à tout mettre en place, il a travaillé comme employé chez un architecte.
TCH est un projet qui nous permet d’apprendre et de se réaliser en tant qu’entrepreneurs et vise à couvrir nos dépenses. En même temps nous visons à construire notre richesse doucement, sur plusieurs années, cela demande un momentum, de l’éducation et de l’expérience.
Plus que tout, je souhaiterais changer quelque chose dans le monde, je voudrais œuvrer de manière globale, internationale et améliorer la vie de personnes dans un long terme…

Hobby ou réel boulot (ou les deux!)? 
Réel boulot. Cela fait partie intégrante de ma vie, c’est une façon de voir les choses et de vivre mes passions.

Parcours de santé ou parcours du combattant? 
Hum… un peu des deux. Santé pour tout ce qui est communication et relations publiques car c’est mon industrie et combattant en ce qui concerne le « time management », positionnement, de donner la vie à ses idées et aspirations.
Pour établir notre entreprise, cela a été plus ou moins facile, mais on a eu quelques peurs car cela représentait un certain budget de s’implanter.
Je pense que quoi que l’on fasse dans sa vie, à chaque phase c’est un challenge dont on grandit :-)

Dirais-tu que créer une entreprise à Singapour est (plus) facile ?
Oui. Au départ nous voulions la créer en Afrique du Sud (c’est aussi simple qu’aux USA) mais la vie en a décidé autrement. Une fois en France, tous les papiers en main pour la création de notre SARL… on a décidé de partir pour l’étranger… un pays qui pouvait nous accueillir en tant qu’entrepreneurs : facilité d’ouvrir une entreprise et taxes, voilà nos critères.

Travailler de la maison, est-ce compliqué, et recommandé? 
A « recommander » si l(es) enfant(s) ont un mode de garde (ma fille est à la crèche seulement le matin) ou s’ils sont nouveaux nés (plus ils sont petits, plus c’est facile). C’est compliqué de travailler à la maison car on a toutes ces tâches qui nous tourmentent : ménage, cuisine etc… Il faut aussi une discipline certaine et une organisation par rapport aux horaires et surtout savoir être productive.
Cela dépend donc de la situation familiale, financière et personnelle de chacun(e).
On économise aussi sur le loyer d’un bureau car nous ne stockons rien et nous voyons nos clients et partenaires à l’extérieur.

Qu'est ce qui t'a le plus surprise dans ton parcours? 
L’ouverture des gens et les opportunités à saisir. Une certaine facilité de mettre des choses en place.

L'erreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner? 
If you think of money first it is the last thing that will come to you.
If you think of your passion first it is the first thing that will come to you.

T'es-tu appuyée sur des réseaux d'entrepreneurs, des ressources particulières qui pourraient être disponibles pour d'autres Mampreneurs? Si oui, lesquels? 
Avec Baby Included, j’agissais seule (avec mon mari).
A Singapour, après avoir établis TCH (donc 5 mois plus tard) j’ai trouvé : Elles Network, Prime Time, Entrepid, beaucoup de groupes sur Meetup, the Mogul Mom. J’aurai aimé Athena mais je suis déjà pas mal occupée [cliquez sur les noms pour ouvrir leur site].
Je m’inspire ici et là d’entrepreneurs célèbres tels que Tim Ferriss, Robert Kiyosaki, Trump, Branson, Ali Brown, Marie Forleo et beaucoup d’autres ressources. Je lis beaucoup d’articles sur le net en ce qui concerne les nouvelles tendances et « marketing ressources ». J’apprends énormément par ces lectures.
C’est très important de ne pas se sentir seule, d’être soutenue. De plus, il est primordial d’évoluer dans un environnement propice, partager des idées, des tips et apprendre des erreurs des autres. Le plus important pour moi est de trouver un mentor ! Je recherche toujours le mien :-). C’est pourquoi je lis beaucoup (seulement des livres américains).

Tes perspectives? 
Je me lance sur un nouveau projet qui est d’aider les entrepreneuses de start-up quant à leur visibilité dans les médias (site d’info et e-books) avec à la clé du consulting en RP et en élaboration de start-up. Et puis un jour, je vais me pencher sur l’industrie du mobilier, le design et l’immobilier (mes passions premières).

Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Mampreneur? 
Je me considère plus jeune entrepreneuse que mampreneur. Ma famille me soutient, certain amis aussi. D’autres ne comprennent pas l’enjeu vu les risques et certains ne respectent pas mes horaires de travail ou mes engagements.
Ce n’est aussi pas facile de gérer RDV à l’extérieur (partenaires), clients à voir, et RDV de réseaux le soir.
Mon mari me soutient dans cette quête car nous faisons partie de la même équipe :-) Sans lui, je ne ferais pas tout ça, il me pousse à être meilleure, à me réaliser. 

Et la famille dans tout ça? 
Eh bien, mon mari et moi travaillons tous deux de la maison et plus ou moins sur les mêmes projets. On est très complémentaire et pour l’instant on n’en souffre pas.
J’essaie toutefois de ménager du temps pour ma fille pendant la journée. Du coup on bosse aussi le soir… :-/

Et si c'était à refaire? 
On le fait et refait et refera etc... On n’a pas peur de faire des bêtises, ou d’échouer. Entreprendre fait partie de notre mode de vie, de la manière dont nous souhaitons construire notre avenir.

Vous voulez en savoir un peu plus sur Top Chef Hire ? Site web ici, page Facebook ici et Twitter ici.
Vous souhaitez rencontrer Claire et discuter entreprenariat au féminin ? Ne manquez pas le prochain Café Business d’Elles Network (voir ici et ici) !

jeudi 22 novembre 2012

Tiong Bahru Bakery par Gontrand Cherrier

Gontran Cherrier est venu jusqu'à Singapour pour y ouvrir Tiong Bahru Bakery ("TBB") dans un quartier qui monte (voir ici l'article publié sur Paris-Singapore) ainsi qu'une 2eme branche dans le centre commercial Raffles City. Les boulangeries françaises ont la cote: Kayser et Paul avait déjà élu domicile sur Orchard Road avec le concept boulangerie / salon de thé / sandwicherie de luxe. Gontran Cherrier relève encore le niveau par son originalité et en s'implantant dans un quartier authentique (on oublie un temps l'adresse à Raffles City, hein!), dans une boutique ou on a envie de trainer pour un sandwich, puis un dessert et un café derrière. Le lieu idéal pour le dej' de copines qui dure!
Ce que j'adore, outre l'ambiance de TBB, ce sont donc les "specialty buns", ces pains au curry, au paprika ou à l'encre de seiche et graines de nigelle (gros faible pour ce dernier) ou autres parfums originaux. Et aussi les croissants ou pains au chocolat qui doivent figurer parmi les meilleurs à Singapour qui accompagnent merveilleusement bien un cappuccino soigneusement préparé!
N'attendez plus, allez vite y faire un tour, et dites-moi vite quel est votre pain préféré, et surtout votre classement entre Kayser, Paul et Tiong Bahru Bakery!

Site Internet de Gontran Cherrier, iciSite Internet de Tiong Bahru Bakery ici et page Facebook ici.
Tiong Bahry Bakery, 56 Eng Hoon Street, #01-70, Singapore 160056, fermé le mardi. On évite le lundi si on veut aller faire un saut à The French Bookshop, juste à coté (voir ici et ici). Et si vraiment c'est trop loin pour vous, Raffles City #B1-11/12, mais ce n'est pas pareil, ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu!

lundi 19 novembre 2012

Premier spectacle de fin d'année!

Il y a une première fois pour tout, et même un spectacle de fin d'année à même pas 2 ans pour Petit Garçon M! Depuis quelques semaines, on a droit à des bribes de répétition, à la directrice de la crèche qui distribue un sticker le soir avant de partir, parce que « c'est bien aujourd'hui, tu as bien dansé ». Alors là je peux vous dire qu'il l'adore la directrice de la crèche, maintenant, elle a droit à son "Bye bye Chri'tina" tous les soirs. Les stickers autocollants, je les retrouve partout à la maison collés derrière le lit, sous notre matelas, sous nos pieds, sur le body de Bébé A.
Mercredi c'était la répétition générale. Le grand moment de la journée, je l'ai bien compris, c'était le trajet en BUS jusqu'au Community Centre. Au milieu d'un bavardage dont nous ne comprenons pas tout le sens, les mots "danse" et "bus" occupaient une place tout aussi importante. Alors quand samedi matin on lui dit qu'il doit aller à l'école pour le spectacle de DANSE, on a en retour un discours sur le trajet en BUS!
Bref, samedi dernier, c'était le spectacle de l'école au Community Centre. Je crois que j'étais au moins aussi excitée que mon fils! Armés de deux appareils photos (l'un prenant des vidéos), nous étions fin prêts pour cette grande occasion. Nous avons d'abord assisté à la Graduation des Kindergarten 2 alias K2 (6 ans, juste avant l'entrée en Primary 1). Attention c'est du sérieux!
Puis démarre le spectacle sur le thème "Around the World". Les temps forts:
- les Nursery (4 ans) qui s'éclatent sur la danse mexicaine.
- les K1/2 (5/6 ans) qui nous offrent un superbe spectacle de danse indienne.
- les PG2 (3 ans) qui passent séparément garçons (danse américaine) et filles (danse chinoise), et là on voit VRAIMENT la différence entre les deux!
- et surtout les PG1 (2 ans) et leur danse hawaïenne. Entre ceux qui étaient paralyses par l'audience et les autres qui pleuraient parce qu'ils ont vu leur parents, c'était très mignon de les voir se dandiner et nous offrir ce petit moment de bonheur.
Encore une fois, nous sommes très heureux de notre choix d'avoir mis nos enfants à la crèche, et attendons la prochaine édition... ah j'oubliais, il y a la réunion parents-profs dans 2 semaines (un autre grand moment, voir ici et ici).

jeudi 15 novembre 2012

Café Business Elles Network & more... (questions existentielles... ou pas inside)

Si vous n'avez jamais entendu parler d’Elles Network (sacrilège), allez donc faire un tour ici. J'ai participé hier à l'un des Cafés Business mensuels, et je dois avouer que c'est le genre de rencontres qui vous gonflent à bloc (bravo a Halima, Christine, Linda et toutes celles qui sont derrière cette initiative).
La nouveauté de cette session? La possibilité de travailler son pitch en présentant son activité en 60 secondes maximum. Arf, moi qui suis plus douée pour écrire un billet sur mon blog que pour communiquer et présenter en public, je me dis zut, pourquoi je suis venue, cata en vue, bafouillis incompréhensible en veux-tu en voilà. Genre si on m'oublie c'est pas grave. Pas (encore?) entrepreneuse ou freelance, je me suis lancée en présentant mon blog en une minute. Ça parait anodin, mais je suis ravie d'avoir pris part à ce petit exercice, qui m'a permis de sortir pendant une petite minute de ma zone de confort (la, je me suis épatée, même si la marge de progrès est large ;-). Ravie aussi d'avoir entendu le pitch des autres.
Qu'est-ce que je faisais au Café Business de Elles Network me direz-vous? 
Ça fait un moment que je me pose des questions sur le moyen / long terme sur la façon de concilier ma vie professionnelle et personnelle (qui s'est enrichie d'un 2eme adorable enfant). Puis j'ai rencontré au fil des mois des mamans entrepreneuses ou freelance, pour qui j'ai une grande admiration. Vous pourrez retrouver leurs interviews ici. Et de me poser des questions (existentielles;-) moi-même sans en avoir trouvé la réponse pour l'instant. Leurs exemples (mamans ou pas, mais femmes hors du commun, Elles Network étant destiné aux femmes en général) inspirent, motivent, font réfléchir: merci pour cette matinée!
Et d'en revenir à une question, mais pourquoi ce blog, Active Mummy in Singapore? 
L'idée m'est venue alors que mon 1er enfant avait 9 mois. On revenait d'un voyage à Taiwan lors duquel l'idée avait émergé (les voyages ont pour moi toujours été propices à la réflexion). Maman active (je bosse dans la vraie vie, pas uniquement blogueuse - et non, je ne gagne pas un rond avec mon blog), à Singapour depuis alors 5 ans, il me tenait à cœur de partager mes "bons plans" et de montrer que non, la vie ne s'arrête pas le jour ou nos enfants arrivent. Ils sont au contraire source de renouveau et de remise en question, tout comme l'est une expérience d'expatriation. D'où "Active Mummy in Singapore". J'avoue être en plus ravie d'avoir pu aider de nombreuses personnes qui m'ont donné des retours positifs: "J'ai découvert ton blog alors que j'étais en France et songeait à m'installer à Singapour, ça m'a beaucoup aidée" ou "A la lecture de tel billet, j'ai décidé d'acheter le porte-bébé marque X". "Ton billet sur Y m'a permis de trouver un partenaire pour la création de mon business à Singapour". Ca fait chaud au cœur, vraiment, parce que bien sûr, je n'écris pas ce blog uniquement pour être lue par mon mari, ma maman ou les copines;-) Merci à mes lecteurs!
Je tiens à souligner au passage que mon blog se veut être un regard indépendant, nourri par mes expériences.  Je ne parle que de produits, services, bonnes adresses resto ou autres que j'ai personnellement appréciés. Si un jour une marque m'approchait pour une proposition commerciale, ce serait indiqué clairement dans mon billet (en tant qu'"article sponsorisé"). J'ai récemment décliné une proposition qui ne rentrait pas dans la ligne éditoriale de mon blog. En attendant, mon blog m'apporte une immense satisfaction personnelle, et m'a permis de faire de nombreuses rencontres, via les interviews de Mampreneurs ou les rencontres de blogueurs francophones que je co-organise avec Louis, du blog Paris-Singapore.

jeudi 8 novembre 2012

Interviewée sur le site Maman Travaille!

Pour ceux qui l'auraient manqué, j'ai été interviewée sur le site de Maman Travaille la semaine dernière: c'est ici. Maman Travaille est un réseau associatif de mères actives. J'en avais déjà parlé ici, au sujet des Mampreneurs.
Les questions portaient surtout sur les modes de garde et celui que nous avons choisi pour nos enfants (voir mon billet sur les modes de gardes à Singapour, ici). C'est un sujet très développé chez Maman Travaille, car l'un des casse-têtes majeurs des mamans, c'est bien de trouver une garde fiable pour nos trésors adorés.
Parfois Souvent, je passe pour une folle-dingo à tendance masochiste à ne pas avoir de maid ou helper à domicile. Après tout, nombreuses sont les familles qui en ont une, et au final, la crèche (+ femme de ménage / baby sitter quelques heures par semaines), c'est bien plus cher que la helper. Mais voici quelques-unes de nos raisons qui peut-être me feront moins passer pour une folle-dingo à tendance masochiste;-)
- avoir une employée de maison n'est pas une relation si facile, encore plus dans un petit appartement avec une pièce peu adaptée pour sa "chambre" (ce qui est le cas chez nous).
- une helper n'a pas, contrairement par exemple a une assistante maternelle en France, de qualifications liées à la petite enfance. Ce sont en général des immigrées indonésiennes / philippines / birmanes ou autres qui gagnent "mieux" leur vie à Singapour que dans leur pays d'origine. Personnellement, ça me stresse de laisser mon bébé 12h par jour à une personne non formée et dont je ne sais pas grand-chose (alors que moi sa mère, je trouve parfois que bien s'en occuper 12h de suite peut être épuisant!). A moins de tomber sur Mary Poppins (vous la connaissez?), non!
- une crèche est encadrée par plusieurs adultes formes. A supposer que l'un d'en entre ait une défaillance, les autres sont là pour compenser.
- la crèche facilite l'échange de microbes, l'éveil et la socialisation du bébé, dans un environnement sécurisé.
- je ferais comment si j'étais en France sans helper? (ca va nous arriver un jour, et le retour a la réalité sera déjà assez difficile!)
Paradoxalement, dans mon entourage, la majorité des mamans qui ont une helper à plein temps ont une flexibilité (activité à domicile, temps partiel salarie ou bénévolat), ce qui fait qu'au final, elles ne laissent leurs enfants en bas âge qu'une partie de la journée avec la maid (et celles qui travaillent à plein temps a l'extérieur finissent par mettre leur enfant à mi-temps a la crèche!). Je dois cependant avouer qu'un système un peu flexible ou il serait possible d'avoir une helper ou nounou à mi-temps serait le rêve absolu (par exemple du lundi au vendredi de 16h à 19h). Actuellement, ça vous couterait aussi cher qu'une full-time!
Donc oui, on peut survivre sans helper full-time (et avoir des enfants, bosser et bloguer;-)

lundi 5 novembre 2012

Viviane: La Petite Ecole, maternelle bilingue à Singapour

Viviane est une jeune maman pleine d’énergie qui a ouvert une école maternelle française bilingue, alternative au Lycée Français de Singapour. J’ai eu la chance de pouvoir la rencontrer dans les locaux de La Petite Ecole (site web ici). Très honnêtement, j’ai été impressionnée à la fois par la visite, et la rapidité avec laquelle Viviane a tout mis en place avec l’aide de son mari, pour ouvrir en septembre 2012 !

Présentation: 
Bonjour, j’ai 34 ans, 2 enfants de 2 et 4 ans, et je suis ce qu’on appelle une banane (asiatique - jaune à l’extérieur-, mais complètement française -blanche à l’intérieur, née en France, et y ayant vécu jusqu’à mon arrivée à Singapour il y a 6 ans) !
J’aurais aimé être une artiiiste, j’ai fait du violon à haut niveau, et d’ailleurs je continue de jouer ici avec l’opéra de Singapour et j’ai enseigné le violon, mais j’ai fini par faire HEC et à travailler en entreprise à Paris.
Aujourd’hui, avec mon mari, nous lançons une nouvelle école maternelle française bilingue à Singapour : La Petite Ecole (www.lapetiteecole.com.sg).

Ton business: 
La Petite Ecole est, au-delà d’un simple business, de l’ordre du service public. Nous pensons à toutes ces familles qui n’ont pas de place au Lycée Français de Singapour, ou qui souhaitent mettre leur enfant en classe bilingue dès la Petite Section, et sans sélection aucune ! Nous proposons une alternative au LFS, une petite structure à taille humaine, dans un cadre verdoyant.
Devenir Mampreneur, pourquoi? 
Cette idée m’est venue subitement, et m’a été inspirée par mes enfants : ils sont tous les deux nés à Singapour, ont très facilement appris l’anglais (ou plutôt le Singlish !) au contact d’enfants (à la crèche locale, dans le condo) et de leur maid. En même temps, ils continuent de nous parler en français, mais j’avais peur que finalement ils baragouinent un peu les deux et n’acquièrent jamais un bon niveau dans aucune langue. Devenir Mampreneur dans ce secteur d’activité, c’est pour moi être au plus proche de l’éducation de mes enfants, et leur fournir ce que je pense être le meilleur...on n’est jamais mieux servi que par soi-même !

Hobby ou réel boulot (ou les deux!)? 
Réel boulot bien sûr, (mon hobby reste la musique !). Ouvrir une école ne peut se faire ni à moitié ni à la légère !

Parcours de santé ou parcours du combattant? 
Jusqu’à présent, parcours du combattant, nous avons ouvert le 10 septembre  2012 seulement. Il a fallu faire des démarches administratives, recruter, trouver un lieu, l’aménager, acheter du matériel, se faire connaître...penser à tout, se rendre compte qu’on n’a pas pensé à tout...travailler énormément !

Travailler de la maison, est-ce compliqué, et recommandé? 
Je travaille à la fois à l’école pendant les heures de cours, et à la maison avec mon mari le reste du temps. C’est un projet qui nous passionne et qui demande aussi beaucoup d’énergie et d’attention - c’est un peu notre troisième enfant ! En fait, il est omniprésent et même en voiture, au restaurant...il nous suit partout dans nos pensées et nos conversations !

Qu'est ce qui t'a le plus surprise dans ton parcours? 
Le fait d’avoir fait HEC pour finalement entrer...en maternelle ! Mais je crois que c’est vraiment la maternité qui a changé mes priorités, et aussi l’expatriation à Singapour. Je n’ai plus voulu remettre les pieds dans une entreprise classique (je travaillais dans une grande agence événementielle, avec de gros horaires, une grosse pression...). Je ne souhaitais plus être dans un bureau du matin au soir, voire la nuit et le weekend. C’est pour cela que je me suis recentrée sur ma passion - le violon. J’ai enseigné le violon à l’école allemande de Singapour, et en privé, et donné des concerts.
Désormais, avec La Petite Ecole, j’ai trouvé mon équilibre !

L'erreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner? 
Pour l’instant, je touche du bois, nous n’avons pas encore fait de grande erreur, l’avenir nous le dira. Le conseil pour celles qui veulent se lancer : lancez-vous ! N’attendez pas que toutes les conditions soient parfaitement réunies, si vous avez une idée, passez à l’action !

T'es-tu appuyée sur des réseaux d'entrepreneurs, des ressources particulières qui pourraient être disponibles pour d'autres Mampreneurs? Si oui, lesquels? 
Facebook (Singapour Nanas), le Yahoo groupes de Singapour Mamans m’ont aidée à parler de l’école en son stade embryonnaire. Maintenant nous sommes aussi enregistrés à la Chambre de Commerce de Singapour. Elles Network me paraît être aussi un bon réseau, mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’y aller...encore tellement de choses à faire !

Tes perspectives? 
Grandir, grandir, vite !

Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Mampreneur? 
Ma famille est fière de moi, mes parents sont des immigrés asiatiques en France qui ont réussi par leurs propres moyens, en partant de rien. Le regard des autres, sincèrement, ne m’intéresse pas plus que ça, je fais ce que j’ai à faire, c’est tout.
Mais j’aime ressentir le regard complice et compatissant d’autres Mampreneurs, on se comprend.

Et la famille dans tout ça? 
Comme je l’évoquais précédemment, la famille est dans tout ça ! Je travaille avec mon mari, et pour mes enfants.

Et si c'était à refaire? 
Je l’aurais fait 10 ans plus tôt, avec plus d’énergie !

Si vous recherchez une alternative au Lycée Français de Singapour, La Petite Ecole est là. Programme entièrement bilingue français-anglais, cours de natation hebdomadaires, cadre idyllique au cœur de la nature, cours de récréation avec une extension-potager, un enclos avec des chevaux en face… ça fait rêver ! Allez visiter le site web, ici, et n’hésitez pas à prendre contact pour visiter les locaux. Il y a fort à parier que cette école va très vite se remplir !

jeudi 1 novembre 2012

Return to a Sexy Island, Notes from a New Singapore, un best-seller de Neil Humphreys

En 2005, alors que nous nous posions la question de vivre à Londres ou à Singapour (on ne se l'est pas posée longtemps la question), plutôt que de m'offrir un guide touristique sur Singapour, mon mari a choisi "Notes from an even smaller island" de Neil Humphreys (voir ici son site). J'ai dévoré ce livre après mon premier court séjour à Singapour et juste avant de nous y installer. Neil Humphreys, originaire de Dagenham en Angleterre, est arrivé du jour au lendemain à Singapour en 1996, a vécu dans un HDB à Toa Payoh. Son œil n'est donc pas celui des "expat a package", et il offre une vision très juste de Singapour... avec un humour décapant. Le premier volet parle par exemple du Singlish (of course lah!), les hawker centres, les aunties, le kiasuism,  le shopping, la censure, etc... Je n'ai bien sûr pas manqué de continuer ma lecture avec Scribbles from the Same Island, et Final Notes from a Great Island, A Farewell Tour of Singapore. Neil part ensuite s'installer en Australie en 2006 pour revenir en 2011 et sort en 2012 Return to a Sexy Island, Notes from a New Singapore, ouvrage dont je devrais attendre la réédition pour pouvoir le découvrir.
Le nouveau Singapour - étant arrivée début 2006 (2005 pour mon mari) - nous l'avons vu en partie se construire. Nous avons découvert l'ancien Singapour en arrivant, a une époque où One Raffles Quay était en cours de construction, où il y avait un terrain vague là où est l'actuel Marina Bay Sands, ou il était encore possible de jouer au foot ou de manger un steamboat là où est Gardens by the Bay, où Singapore Flyer et Resort World Sentosa n'existaient pas. Nous avons personnellement œuvré à la construction de condominiums sur Marina Bay ou Sentosa Cove, et du Sports Hub, tous icones du nouveau Singapour.
Lire le 4eme volet de Neil Humphreys m'a fait quelque chose. Ça m'a renvoyé à mes premiers mois à Singapour en 2006 et ça m'a fait du bien. Je suis comme ça, nostalgique dans l'âme. Un morceau de musique ou un livre, un gout ou une odeur me renvoie comme la madeleine de Proust à mon enfance, mes années de prépa ou d'école d'ingé, à mes débuts à Singapour, à mon mariage ou à la naissance de mon premier enfant. J’ai repensé à beaucoup de mes découvertes, à nos grands tours en vélo qui nous faisaient parfois passer dans des endroits improbables.
Neil Humphreys va encore une fois nous inspirer lorsque nous cherchons des sorties originales à faire à Singapour. La dernière en date, le skypark de Pinnacle@Duxton. A venir: les nouveaux aménagements de Punggol et Senkang, Bishan Park après les travaux, le Mint Museum of Toys et quelques autres lieux suggérés dans son dernier ouvrage.
J'ai aussi beaucoup aimé lire sa conclusion très juste sur l'évolution de Singapour: un pays qui montre un dynamisme sans pareil dans ces temps de crise, mais ou les velléités de changement se font doucement entendre, via les dernières élections, la protection du Green Corridor etc., mais un pays ou les écarts se creusent entre riches et pauvres (voir ici). 
Pour l'instant Sexy Singapore n'a pas fini de nous séduire.

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