Depuis quelques semaines,
chaque lundi en milieu de matinée, le verdict est posé... crazy week. Crazy weekSSSS... ou l'art de jongler entre la livraison
de projet, les enfants, le sport, les engagements (blog, paroisse)... bref business as usual... puis comme
si ça suffisait pas, j'en profite pour réfléchir au lancement d'un nouveau
blog, avec en plus l'organisation de nos dernières vacances en Asie, et surtout
la préparation du retour en France. Countdown,
que je vous avais dit ici. Je vous le dis d'avance, 3 mois pour tout préparer,
c'est un peu le minimum à prévoir si vous avez une vie de maman hyperactive complètement cinglée bien prenante. Voilà ce qu'il faut
caser en plus du reste (d'autant plus que n'ayant jamais travaillé en France notre impatriation est... une expatriation en fait!):
1. Le
logement: ouf, nous récupérons notre appartement. Le
logement, c'est la base. Allez voir la case scolarité. Sans adresse, pas
d'inscription à l'école, pas de pré-inscription même sur liste d'attente en
tout genre, la mairie ne pourra rien faire pour vous. Sans adresse, vous
n'existez pour aucune administration française, qu'on se le dise!
2. Le
travail: organiser des
entretiens téléphoniques ou par visio pour le boulot... ca va pas tomber tout
cuit, hein! Et encore, dans notre cas, il s'agit de mobilité interne (parce que
la sinon, 3 mois, vous êtes hors délai). Décalage horaire, interlocuteurs moins
presses que vous, etc. Sans compter des discernements en pagaille sur le
contenu du travail, l'équilibre pro/perso et tutti quanti. Pas d'aller-retour prévu
pour des entretiens dans notre cas, mais ça peut s'avérer indispensable en cas
de mobilité externe.
3. Le déménagement: commencer à vider les
placards. Lister ce qu'on peut vendre tout de suite pour faire de la place, ce
qui sera à vendre au dernier moment, de ce qui sera à donner. Penser que ça
sert à rien de ramener tous les meubles du salon, qu'on a envie de changer (et
qu'on économisera sur le déménagement). Trier prend déjà du temps, mais alors répondre
aux messages, prendre des rendez-vous avec les acheteurs, etc., je n'en parle
pas. Anticiper permet d'éviter le stress de dernière minute, et d'envisager les
rendez-vous avec les déménageurs sereinement, en ayant les idées claires sur ce
qui part ou pas.
4. Scolarité: sans adresse, vous ne
pouvez inscrire vos enfants, c'est la base. Découvrir le 1er avril (non, ce
n'est pas un poisson) qu'on a jusqu'au 11 avril pour faire parvenir le dossier,
check. Je vous rassure, il y a des possibilités d'inscription plus tardives,
mais autant éviter quelques difficultés administratives supplémentaires. Penser
à demander un certificat de radiation a l'école à Singapour, et au préavis pour
les désinscrire et récupérer la caution avant de partir.
5. Garde des (jeunes)
enfants et périscolaire: en plein dedans! Sans adresse, c'est
encore pire que pour la scolarité. Sans boulot, n'en parlons pas (une
attestation de l'employeur est requise). Ouf nous cochons les bonnes cases. 3
mois, je vous disais: minimum! La recherche de place en crèche: il vous faudra
sortir votre plus belle plume et rédiger des lettres de motivations (si!). Pas demandé explicitement, mais seul moyen d'expliquer notre situation qui ne rentre pas tout a fait dans les cases des formulaires. Se
renseigner sur les places réservées aux enfants de collaborateurs. Découvrir
qu'il existe crèches municipales, crèches d'entreprise, micro-crèches, crèches
familiales, crèches associatives (et essayer de comprendre les subtilités). Se
plonger dans les arcanes des assistantes maternelles (dont la liste est fournie
avec numéro de téléphone, mais pas d'email... mais rien ne nous arrête même
avec 10,578km de distance et 6h de décalage horaire), garde partagée, nounous,
baby-sitter et autres. La garde des enfants, sans doute la question la plus épineuse
en ce qui nous concerne. A savoir, les commissions d'admission en crèche ont
lieu en avril-mai. On nous a fait comprendre que pour un enfant de deux ans (et
un cas de retour d'expatriation) nous avions une chance (aussi infime soit
elle)... pour un nourrisson, ça n'aurait même pas été la peine d'y penser.
6.
Rendez-vous médicaux: programmer
ceux à faire avant de partir, comme terminer des séries de vaccinations pour
les enfants, le dernier rendez-vous chez le dentiste qu'il sera galère
d'obtenir dans des délais corrects en rentrant.
7. Passeport: presque
9 ans d'expat, ça veut dire qu'on rentre avec un passeport presque expiré. On
s'empresse de le renouveler avant de rentrer. Les démarches sont plus aisées à
Singapour, quand même.
8. Plaisir: se prévoir sorties (avec les amis que l'on
verra moins dans 3 mois), dernières virées dans la région et continuer à en
profiter comme avant. Ne pas s'arrêter de vivre pour autant.
9. Vacances: il est fortement conseillé de prendre un
break avant de rempiler. Décompresser pour mieux repartir. Régler les dernières
démarches administratives, aménager son logement, tout en gardant du temps pour
de vraies vacances. Pourquoi pas un tour de France de la famille et des amis?
10. Rêver
(si!), a tous les trucs sympas qu'on va retrouver.
Alors ami(e)
futur(e) impatrié (e) dès maintenant tu notes les trois règles
de base:
#1: 3 mois avant le
retour (minimum), 6 mois si en recherche de job, tu prépares ta check-list! Ça
t'évitera beaucoup de stress, même si c'est possible de déménager en 15 jours.
#2: ta priorité
absolue, te mettre à la recherche d'un logement.
#3: d'une bonne dose de patience et de zénitude, tu t'armeras.
#3: d'une bonne dose de patience et de zénitude, tu t'armeras.
Bref, mieux vaut être
un minimum organisé! Un groupe Facebook ou il faut s'inscrire, c'est Expats
Nanas: back to France (ici), merci Isa!
Et de mon côté, je
risque d'être un peu moins bavarde ici avec un ou deux billets mensuels au lieu de quatre ou cinq, en attendant la reconversion de mon
blog vers "Active Mummy Back from
Expat"! et la naissance d'un autre projet sur lequel je travaille.