mercredi 29 juillet 2015

Le retour, un an plus tard!

Le 17 juillet 2014, nous prenions un aller simple pour Paris après quasi 9 ans passés à Singapour, et quelques jours plus tôt, j'écrivais ce billet: clic ici.
Je me souviendrai toujours de mes premières impressions sur Singapour, et aussi des larmes que j'ai versées dans le vol du retour, la nuit du 17 au 18 juillet, entre deux sommeils, alors que les lumières de l'avion étaient éteintes. Je me souviendrai toujours des belles rencontres faites à Singapour, et c'est bien d'autres souvenirs que nous avons emporté avec nous. Nous étions super heureux, pour cet anniversaire du retour, de retrouver les amis qui nous avaient hébergé quelques jours avant de quitter Singapour. Hasard du calendrier, mais heureux hasard au final!

Regrettons-nous notre retour? Non, mille fois non! Combien de fois avons-nous entendu la question "Ca va, la réadaptation, pas trop dur?". Non pas si dur. Parce que nous étions clairs sur nos motivations pour le retour et l'avions hyper préparé. Parce que mine de rien, c'est dans notre pays d'origine que nous rentrons, on en retrouve les codes, ce qui nous a manqué (ou pas d'ailleurs). Le plus dur, ça a été le premier hiver: les bronchites, les otites, les gastro et la nuit qui tombe à 17h, mais on sait que c'est cyclique. Nous étions heureux de re-découvrir multitudes de petits plaisirs simples (dont les saisons, clic ici). Globalement, nous n'avons pas trop laissé la place aux tergiversations ou aux regrets (si ce n'est que nos amis de là-bas nous manquent) et le retour était voulu et nous avions eu le temps de nous y préparer. Et disons-le, avec l'arrivée de notre 3ème garçon, tout notre équilibre s'est modifié, et nous l'avons reconstruit en France.

Malgré tout, si le côté matériel se remet relativement vite en place (travail, logement, écoles, etc), souvent à force de patience (ahhhh la sécu: Carte Vitale reçue au bois de 6 mois), re-créer un tissu social est un travail de longue haleine. A l'arrivée, c'est nous qui sommes pris dans le tourbillon de l'installation. On répond à des sollicitations, mais nous avons difficulté à rebondir sur celles-ci, puis entre l'hiver qui arrive (et ne favorise franchement pas les apéros en terrasse) et les emplois du temps de ministre de chacun, le temps file. Patience et longueur de temps pour faire connaissance - s'impliquer dans des activités que l'on aime aide à rencontrer ses pairs. Mais autant le savoir, à part la famille, les amis et amis d'amis, on ne vous attend pas vraiment. Quand on est deux à travailler, c'est encore plus difficile, car on rate tout un pan de la rencontre avec les parents-voisins des copains d'école.
... alors que ceux qui vous demandent si le retour n'est pas "trop dur" vous invitent pour l'apéro ou plus si affinités!

Au retour, donnez-vous du temps, donnez-vous une grosse année pour reprendre vos marques. Il faut bien ça. Et j'en profite pour vous refiler un deuxième tuyau: consultez le site http://retourenfrance.fr/ déjà hyper complet. Outre les thèmes pratiques, il couvre aussi des thèmes tels que la dépression au retour, le retour des enfants, etc. Car le retour d'expat, n'est pas toujours un long fleuve tranquille, loin de là.
Il vient juste d'être lancé!

mercredi 15 juillet 2015

Kilos de grossesse: le bilan!

Les kilos de grossesse, hantise de beaucoup de futures mamans, sauf les chanceuses qui soit n'en prennent pas, soit les reperdent illico (la vie est injuste).

Pour ma première grossesse, je ne me suis pas trop limitée, je me faisais plaisir, en vacances par exemple (ahhhh les glaces en Italie, les BBQ en Australie). Puis on oscille entre "je mange pour deux", le "foutu pour foutu" les dernières semaines. Sans compter la rétention d'eau (à Singapour), assez catastrophique. Bref, autour de + 22 kg à la fin de ma première grossesse, j'avoue avoir des frayeurs lorsque je revois mes photos de l'époque.
Qui ne s'est pas jetée sur la balance au retour de la maternité? Quoi, je n'ai perdu QUE 5 kilos? Avec un bébé de 3.5kg, le liquide, le placenta, toussa??? Naaaaan... déprime... Oui, le corps garde des réserves pour l'allaitement, le volume sanguin met quelques temps à se réajuster ainsi que la rétention d'eau. Dans les jours qui suivent, quelques kilos supplémentaires disparaissent, mais pour l'excédent, il va falloir faire un réel effort. A la limite pour #1, ça n'a pas été trop pénible, il a fallu du temps surtout. On dit qu'après 9 mois de grossesse, il faut 9 mois au corps pour se remettre. Un an après je devais être à nouveau plus ou moins à mon poids initial, avec reprise du sport, mais sans ajustement dans mon alimentation. On ne va pas se plaindre.

Pétrie de bonnes intentions pour #2, j'étais motivée au début pour prendre moins, puis j'ai laissé filer. Bilan environ + 20 kg à la fin de la grossesse, une reprise du boulot où je portais mes habits de grossesse, une perte de poids plus que laborieuse pour ne pas dire déprimante (qui a duré 1 an et demi cette fois). Et à chaque grossesse c'est plus dur. Pour #2, la perte de poids m'a parue interminable alors que j'avais repris le sport de manière intense. Si vous avez suivi mon blog jusqu'à présent, vous avez pu lire qu'un ré-équilibrage alimentaire avec l'aide d'une diététicienne a fait des miracles et m'a permis finalement d'arriver là où je me sentais bien, presque un an et demi après la naissance de #2. Hors de question de revivre ça, cette perte de poids laborieuse et interminable, les habits de grossesse qu'on n'en peut plus de porter.

Pour #3, j'ai préféré l'approche "mieux vaut prévenir que guérir". Certes, pas question de culpabiliser les femmes enceintes, la prise de poids n'est pas forcément une cata, et certaines perdent facilement. Mais psychologiquement, ça fait du bien de n'avoir qu'une poignée de kilos à perdre une fois bébé/placenta et tout le reste évacué, et de pouvoir tout de suite profiter de tout ce qui vous a manqué pendant la grossesse (les sushis, la mousse au chocolat noir préparée avec des oeufs crus, le saucisson, etc). 
Bilan de la grossesse #3, un "petit" + 12 kg avant la naissance (11,7 pour être exacte). Vous devez vous dire que soit je m'étais empiffrée comme une dingue pour les premiers (euh pas vraiment en fait) ou vous demander par quel miracle j'ai cette fois tenu mon objectif. Grâce à une seule chose, fondamentalement: LE SUCRE! Le contrôle pur et simple des quantités de sucre et des menus à indice glycémique bas autant que possible (en gros le moins possible de pain, farine et sucre "blancs" = "raffinés"). En semaine, mes seuls desserts étaient des fruits frais ou un laitage nature (sans sucre), mais que je choisissais de bonne qualité (genre yaourt fermier à tomber qu'il serait dommage de gâcher avec une cuillérée de sucre). Le week-end, je m'autorisais un ou deux desserts gourmands, faits maison. Et bien sûr je cuisine un maximum maison pour éviter les sucres cachés des plats industriels.

Je vous vois froncer les sourcils, vous dire que j'ai vraiment dû en baver, me priver. En fait non. Je me suis pas mal inspirée, comme je l'avais écrit il y a quelques temps ici, des recettes de Marie Chioca (merci à elle, si elle savait combien elle m'a inspirée!). Ses desserts au chocolat (mon péché mignon) sont une tuerie et ne sont pas dévastateurs pour la ligne, et les plats de ses livres vraiment gourmands. Après, je ne vais pas vous mentir, j'étais sacrément motivée (euh vaccinée après deux pertes de poids plus que pénibles, vous l'aurez compris) et j'ai limité les écarts (il y en a eu pourtant).

Certes, je ne suis pas la première à avoir lancé la mode du (presque) "zéro sucre", c'est même en passe de devenir à la mode (là, je parle du sucre raffiné). Une copine blogueuse l'a aussi testé pour vous, voir ici sur le blog d'Une Fille en Chine. Ce que je peux vous dire désormais, c'est que les desserts trop sucrés m'écoeurent, une toute petite portion me suffit, alors qu'avant je me resservais copieusement. J'ai un radar à détection du sucre, ça commence dès mes courses, je suis devenue une pro de la lecture des étiquettes (un jour il faudra que j'écrive sur la composition des desserts industriels pour enfants: beurk beurk et rebeurk).

Post-accouchement, je suis un peu moins stricte. Il faut dire qu'entre l'allaitement et les nuits hachées, ça fait du bien de lâcher du lest. Mais je pars avec un passif de kilos de grossesses moins élevés (effet +++ sur le moral), avec dans l'idée de reprendre ma routine alimentation + sport en septembre, avec plaisir!

Si je devais résumer, 3ème grossesse, contrôle du sucre: OUI, ça en vaut la peine au vu du résultat!

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