Le 17 juillet 2014, nous prenions un aller simple pour Paris après quasi 9 ans passés à Singapour, et quelques jours plus tôt, j'écrivais ce billet: clic ici.
Je me souviendrai toujours de mes premières impressions sur Singapour, et aussi des larmes que j'ai versées dans le vol du retour, la nuit du 17 au 18 juillet, entre deux sommeils, alors que les lumières de l'avion étaient éteintes. Je me souviendrai toujours des belles rencontres faites à Singapour, et c'est bien d'autres souvenirs que nous avons emporté avec nous. Nous étions super heureux, pour cet anniversaire du retour, de retrouver les amis qui nous avaient hébergé quelques jours avant de quitter Singapour. Hasard du calendrier, mais heureux hasard au final!
Regrettons-nous notre retour? Non, mille fois non! Combien de fois avons-nous entendu la question "Ca va, la réadaptation, pas trop dur?". Non pas si dur. Parce que nous étions clairs sur nos motivations pour le retour et l'avions hyper préparé. Parce que mine de rien, c'est dans notre pays d'origine que nous rentrons, on en retrouve les codes, ce qui nous a manqué (ou pas d'ailleurs). Le plus dur, ça a été le premier hiver: les bronchites, les otites, les gastro et la nuit qui tombe à 17h, mais on sait que c'est cyclique. Nous étions heureux de re-découvrir multitudes de petits plaisirs simples (dont les saisons, clic ici). Globalement, nous n'avons pas trop laissé la place aux tergiversations ou aux regrets (si ce n'est que nos amis de là-bas nous manquent) et le retour était voulu et nous avions eu le temps de nous y préparer. Et disons-le, avec l'arrivée de notre 3ème garçon, tout notre équilibre s'est modifié, et nous l'avons reconstruit en France.
Malgré tout, si le côté matériel se remet relativement vite en place (travail, logement, écoles, etc), souvent à force de patience (ahhhh la sécu: Carte Vitale reçue au bois de 6 mois), re-créer un tissu social est un travail de longue haleine. A l'arrivée, c'est nous qui sommes pris dans le tourbillon de l'installation. On répond à des sollicitations, mais nous avons difficulté à rebondir sur celles-ci, puis entre l'hiver qui arrive (et ne favorise franchement pas les apéros en terrasse) et les emplois du temps de ministre de chacun, le temps file. Patience et longueur de temps pour faire connaissance - s'impliquer dans des activités que l'on aime aide à rencontrer ses pairs. Mais autant le savoir, à part la famille, les amis et amis d'amis, on ne vous attend pas vraiment. Quand on est deux à travailler, c'est encore plus difficile, car on rate tout un pan de la rencontre avec les parents-voisins des copains d'école.
... alors que ceux qui vous demandent si le retour n'est pas "trop dur" vous invitent pour l'apéro ou plus si affinités!
Au retour, donnez-vous du temps, donnez-vous une grosse année pour reprendre vos marques. Il faut bien ça. Et j'en profite pour vous refiler un deuxième tuyau: consultez le site http://retourenfrance.fr/ déjà hyper complet. Outre les thèmes pratiques, il couvre aussi des thèmes tels que la dépression au retour, le retour des enfants, etc. Car le retour d'expat, n'est pas toujours un long fleuve tranquille, loin de là.
Il vient juste d'être lancé!
... alors que ceux qui vous demandent si le retour n'est pas "trop dur" vous invitent pour l'apéro ou plus si affinités!
Au retour, donnez-vous du temps, donnez-vous une grosse année pour reprendre vos marques. Il faut bien ça. Et j'en profite pour vous refiler un deuxième tuyau: consultez le site http://retourenfrance.fr/ déjà hyper complet. Outre les thèmes pratiques, il couvre aussi des thèmes tels que la dépression au retour, le retour des enfants, etc. Car le retour d'expat, n'est pas toujours un long fleuve tranquille, loin de là.
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