mardi 22 octobre 2013

Le crowdfunding ou financement participatif, c'est quoi?

Il y a un mois, nous allions voir à Singapour la pièce de théâtre "Ma vie avec Mozart" d'après l'œuvre de Eric-Emmanuel Schmitt. Un texte sublime et fluide, magnifiquement interprété par Quentin Bernard, (qui nous avait bluffé il y a bientôt deux ans avec son interprétation de Cyrano de Bergerac), accompagne de musiciens talentueux. Ça m'a donné envie de me replonger dans les œuvres d'Eric-Emmanuel Schmitt!
Pour un flashback sur le spectacle, allez donc rendre visite à mes amis blogueurs (dans le désordre, pas de jaloux!):
- chez Merichan
C'est trop tard pour vous lamenter, vous avez raté une magnifique soirée, oui, je le confirme!
Plusieurs de nos amis nous ont questionné car notre nom apparaissait parmi les remerciements dans le programme et à la fin de la pièce, et ont sourcillé devant le mot crowd... quoi? crowdfunding, c'est quoi? Non, ce n'est pas un gros mot, le crowdfunding, en d'autres terme, c'est du financement participatif, en gros du mécénat grand public. Le rapport avec Ma Vie avec Mozart, pièce de théâtre? Face à une baisse des sponsorings prive (hé oui, c'est la crise ma p'tite dame), et afin de lancer la pièce dans d'autres pays, Ma Vie avec Mozart a lancé une campagne de crowdfunding sur la plate-forme singapourienne Crowdonomic

En pratique? Plutôt que d'acheter votre place sur un site de billetterie classique (qui se sert d'une copieuse commission au passage), vous achetez votre place quelque dollars de plus que par la voie classique et vous recevez quelques gratifications en plus (notamment votre nom sur le programme). Plusieurs formules étaient proposées a différents tarifs avec en échange, par exemple, des places pour la répétition générale ou un cours de théâtre ou coaching avec Quentin Bernard. Le principe est toujours le même, vous recevez une compensation, un cadeau en échange de votre participation financière. Le crowdfunding est très utilisé par des artistes qui lancent leur premier disque et peinent par exemple à trouver un producteur ou par des start-up.
Vous l'aurez compris, la raison pour laquelle ça marche, c'est que c'est basé sur le coup de cœur, un concept qu'on aime et pour lequel on a envie de contribuer. Les contributions sont la plupart du temps de petits montants, mais c'est la masse de personnes qui participent qui permettent de remplir la cagnotte. Donc oui, participeront à votre campagne votre mamie, votre mari, votre meilleure amie, vos voisins, vos collègues, mais aussi de parfaits inconnus qui ont aimé votre projet. En pratique, ça peut demander pas mal d'énergie pour faire connaitre sa campagne, mais ça peut donner un vrai coup de pouce quand vous vous lancez.

Une plate-forme de Crowdfunding à Singapour, Crowdonomic, ici. Le billet de Merichan sur le Crowdfunding, ici.

jeudi 17 octobre 2013

Savina: Savipopette, salopettes pour enfants de 0 à 4 ans

Lorsque Savina, basée à Hong-Kong, m’a contactée, j’ai immédiatement craqué sur ses salopettes « Savipopette » pour enfants, ne regrettant qu’une chose : ne pas pouvoir les trouver à Singapour ! De jolis vêtements gais et colorés ! Dans cette interview, Savina nous présente son projet et nous parle de l’adaptation en expatriation et de l’importance des réseaux d’entrepreneurs !

Présentation: 
Je m’appelle Savina de Gerlache, Belge, 32 ans et 3 enfants, Gaston 4 ans, Achille 2 ans et Louison 8 mois.
Assistante sociale de formation et thérapeute par le théâtre. J’ai travaillé avant de partir à l’étranger dans un hôpital de jour psychiatrique pendant presque trois ans.
Aujourd’hui, ça fait 6 ans que nous vivons en Chine : 3 ans à Beijing et 3 ans à Hong-Kong. Nous sommes arrivés à deux à Beijing, mon mari et moi, dans un complet choc culturel, j’ai d’abord suivi des cours de chinois de façon assez intensive pour essayer de me faire comprendre et de comprendre la culture qui m’entourait. Ensuite j’ai travaillé pour les jeux olympiques avec les officiels Belges et par la suite j’ai rejoint l’association Couleurs de Chine, organisation d’évènements et récolte de fonds pour la scolarisation des petites filles (minorités chinoises) dans le sud de la Chine.
J’ai adoré nos trois années Pékinoises, des multitudes de découvertes culturelles, humaines, sociales,… La découverte d’être maman pour la première fois. J’ai adore sillonné dans la ville avec mon vélo et mon fils Gaston derrière moi. J’ai pu me faire de véritables nouveaux amis, avec qui je garde très souvent contact.
Et c'est là qu’est née ma première Salopette :-).
Ensuite nous sommes partis a Hong-Kong, difficile départ et difficile arrivée. J’étais enceinte de mon deuxième garçon, et il fallait en même temps tout recommencer, se refaire des amis, tout re-raconter une énième fois, ne plus pouvoir se balader, (les trottoirs sont trop petits a Hong-Kong), plus de vélo,… bref il faut du temps et surtout essayer de ne pas comparer ! Je me souviens de nos premières semaines a HK, on comparait tout et on faisait que des éloges sur Pékin, en a étonnés certains ! « Quoi vous habitiez à Pékin ?? ca va la pollution ? »
Mais finalement j’ai pris la nouvelle expérience du bon côté, des amis on en a trouvés, le quotidien s’est installé et notre vie a commencé à 4 et puis à 5.

Parle-nous un peu de Savipopette :
Savipopette est né à Pékin, j’adorais me balader dans les marches de tissus chinois avec les copines, on découvre des tissus de tous genres ! Durant mes trois années je n’arrêtais pas de penser à différents concepts à développer, surtout avec une grande amie Belge rencontrée là-bas, Nathalie.
On a même créé une petite entreprise de meubles en bois et en acier avec un ébéniste chinois, on dessinait avec lui les meubles qu’on nous commandait, avec notre chinois de base et beaucoup de gestes, on a fait aussi des gants à mettre sur les « motoche » (vélos électriques chinois) par grand froid.
Et puis finalement c’est seule que j’ai décidé de lancer ma première salopette. Elle était destinée à Gaston, les tissus ne manquent pas en Chine ni les bonnes couturières.
Ma première Salopette était donc destinée à mon fils et pas du tout dans l’idée dans faire d’autres. Mais voyant le résultat et le retour des gens, je décide donc de me lancer, les idées arrivent assez facilement, je veux faire des salopettes et que des salopettes, pour filles et pour garçons.
Le concept : un tissu pour la salopette et un tissu différent pour les poches, lignée, en jeans, en velours, en lin ou en coton. Du moment qu’elle soit colorée, de bonne qualité et mignonne.
Mon nom de départ était Saperlipopette, j’ai d’ailleurs fait une première collection avec ce nom-là, mais j’ai réalisé qu’il était déjà trop utilisé. J’ai donc changé de nom pour Savipopette, un mélange avec mon prénom et le mot salopette.
Je suis pour le moment à ma deuxième collection, je vends mes produits dans des ventes privées à Hong-Kong, je participe à des Mom’s pop up store en Belgique. http://www.momspopupstore.be/savipopette.html
Mon site est encore en construction mais j’espère qu’il verra bientôt le jour. www.savipopette.com. Et au sinon sur ma page Facebook, mes « Fans » :-) me suivent et peuvent faire leur commande via ce réseau : clic ici.

Devenir Mampreneur, pourquoi? Ton expérience personnelle et/ou de Maman et/ou ton expatriation t’a-t-elle inspirée dans ton parcours entrepreneurial ?
Alors je ne suis pas du tout entrepreneuse dans l’âme, ce que j’aime c’est créer, trouver les tissus, choisir des combinaisons de tissus, choisir le modèles, j’aime beaucoup mon produit, mais après pour ce qui est de le vendre, de contacter des personnes, je suis malheureusement très mauvaise, mais je commence à apprendre et j’espère que cela portera bien ses fruits.
Le concept de Mampreneur me convient très bien, j’ai la chance d’être avec mes enfants et en même temps de créer mes salopettes. Que rêver de mieux ?!

Hobby ou réel boulot (ou les deux!)? 
C’est cette année que cela devient un réel boulot ! Je dois essayer de développer au mieux ma marque et de la faire connaître. Mais tout en me laissant une liberté d’être avec mes enfants.

Parcours de santé ou parcours du combattant?
Parcours de combattant car on est seul face a nous même, face a notre projet. C’est ce qui est sans doute le plus difficile mais aussi le plus gratifiant.

Travailler de la maison, est-ce compliqué, et recommandé?
Travailler de la maison est très difficile, car on est constamment partage entre les enfants et le projet. Et du coup on ne fait rien vraiment bien. J’ai donc décidé depuis septembre de prendre un petit bureau pas trop loin de chez moi. J’y vais deux jours et demi par semaine, et vraiment c’est la meilleure décision que j’ai prise. Je travaille beaucoup mieux et quand je suis à la maison, je suis la a 100%.

Qu'est ce qui t'a le plus surprise dans ton parcours?
« Œil pour Œil, dent pour dent » … L’esprit que j’ai pu découvrir dans le petit monde d’entrepreneurs à Hong-Kong quand je suis arrivée. A Pékin j’avais été habituée par l’entraide de chacun. Une amie, Jeanne (qui fait des magnifiques habits en cashmere pour enfants « Mandarine Coco ») a créée un petit groupe d’entrepreneurs qui se réunissait une fois par mois pour parler ensemble de nos questions, d’essayer d’y répondre et de se partager des contacts. Ici à Hong-Kong j’ai vraiment mis du temps avant de tomber sur des personnes comme celles que j’avais rencontrées à Pékin. Il est très difficile de se faire aider quand on arrive avec une idée à développer. Mais au final, fort heureusement, on trouve toujours des personnes à l’écoute. 

L'erreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner? 
Le conseil serait de s’entourer de personnes, de créer un petit groupe de discussions, de ne pas toujours tout ruminer seule. Le groupe dans lequel j’étais à Pékin m’a terriblement aide et surtout motive à continuer, même si j’y étais que pendant mes derniers mois à Pékin.

Quels ont pu être les difficultés principales liées à ton pays d’implantation ?
La langue, le fait qu’on critique beaucoup la chine et la qualité des tissus. D’ailleurs mes salopettes sont Made in Vietnam :-)

T'es-tu appuyée sur des réseaux d'entrepreneurs, des ressources particulières qui pourraient être disponibles pour d'autres Mampreneurs? Si oui, lesquels? 
Donc le petit groupe d’entrepreneurs créés à Pékin, nous étions 6 personnes dans le groupe, chacune parlait de son projet et partageait ses préoccupations du moment. Ensuite chacune donne son avis, avec quelques solutions et contacts à partager. Cela me permettait de mettre les choses à plat, d’y mettre des mots et d’avoir d’autres avis que celui de mon mari ou de ma famille.
Je fais partie aussi du groupe Mom’s preneurs en Belgique, http://www.mompreneurs.be Groupe très actif et qui est là pour toute aide éventuelle et pour les moments de doutes. Il y a beaucoup d’entraide entre les membres. Je m’appuierai sur ce groupe lorsque je serai de retour à Bruxelles.

Tes perspectives et challenges actuels? 
Aller a la rencontre des magasins, organiser des nouvelles ventes et j’aimerais beaucoup lancer un pop-up store à Hong-Kong, mais il y a beaucoup de freins principalement celui du cout.

Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Mampreneur? 
Assez encourageant ! Les retours de la part de ma famille et amis sont positifs et motivants mais parfois je dois me battre pour montrer que c’est un réel projet et un réel boulot. Mon activité est parfois perçue comme une occupation pendant le temps de l’expatriation.

Et la famille dans tout ça? 
Ils m’encouragent beaucoup, mon mari aime mon projet, il voudrait sans doute que ca avance un peu plus vite. Mes enfants sont mes modèles, mes muses J Ils sont toujours contents de porter des "Sapopettes" (comme ils disent).
Mes sœurs sont toujours là pour « liker » mes photos sur Facebook et pour m’aider dans l’organisation des pop-up store à Bruxelles.

Et si c'était à refaire? 
Je referai exactement pareil !

Je vous encourage à visiter la page Facebook de Savipopette, ici, en attendant l’ouverture du site web, ici. Si vous souhaitez  rentrer en contact avec Savina, par exemple pour distribuer ces magnifiques salopettes à Singapour, n’hésitez pas !

dimanche 13 octobre 2013

Définir ses priorités et ancrer sa motivation!

Se remettre au sport. Qui d'entre vous (ou nous, hein!) n'a jamais mis cette bonne résolution au lendemain, puis au surlendemain, puis... Qui d'entre vous n'a jamais trouvé de super excuse qui tue? Ou sans même chercher d'excuse, qui n'a jamais eu l'impression d'être déjà tellement noyé dans le quotidien, que ça paraissait mission impossible? On me demande parfois comment je fais, en bossant à plein temps, avec deux jeunes enfants, sans helper, pour trouver le temps de faire du sport. Ça n'a pas été facile et j'ai pris mon temps pour m'y remettre, le temps de recentrer mes priorités. Lorsque j'ai repris le boulot, en janvier, j'ai eu l'impression de rentrer dans un mode de fonctionnement style "mode de survie" à vouloir essayer de tout concilier (enfants, boulot, sport, activités variées, vie sociale, etc.), ce qui devient très vite épuisant. Petit retour en arrière en cliquant ici (janvier) et ici (juin). J'étais rentrée dans un cercle vicieux stress du quotidien -> insomnie -> crevée le lendemain -> mode survie le lendemain, moins efficace à tout point de vue (pro, perso, etc.) -> davantage de stress, ne pas savoir comment tout gérer, etc. Caser une séance de sport représentait alors un gros effort, et mes progrès étaient minces. La pause vacances aidant probablement à se ressourcer, et au passage le ras-le-bol des kilos en trop alors que Bébé A a eu un an, j'ai remis ma sante et ma forme au cœur de mes priorités.
Avec deux sessions de bootcamp et deux sessions de course à pied par semaine, j'ai mis d'autres choses entre parenthèses, car il n'est pas pensable pour moi de manquer une séance. J'ai réduit mes engagements à ceux qui me tenaient le plus à cœur. Je limite ma vie sociale au week-end, plus rarement la semaine (de manière beaucoup plus sélective), et ça me convient. J'écris (temporairement) un peu moins sur le blog. Notre appartement est globalement moins bien rangé qu'avant (avec en plus SuperChéri qui s'entraine pour le marathon). Et bien tant pis. Ou tant mieux. Car je suis rentrée maintenant dans un cercle beaucoup plus vertueux sport -> sommeil de meilleure qualité--> plus d'énergie et plus efficace -> plus de temps pour faire du sport ou pour profiter de la famille! J'ai depuis l'impression que les difficultés du quotidien s'aplanissent, je me sens moins sensible au stress, je ne sens plus énergique et positive. J'ai complété avec des séances de suivi avec une nutritionniste pour retrouver un corps de rêve me remettre complètement dans le droit chemin. Mettre la priorité sur ma santé, c'est clairement la stratégie gagnante pour tout le monde: ma famille et mes proches, moi (quand même) et même mon boss. Evidemment, il y a toujours des journées hardcore, surtout avec deux jeunes enfants, parfois du stress que je ne peux pas éliminer  mais je pars sur une base plus saine!
Une fois les priorités recentrées, il est plus facile de supprimer les excuses, en choisissant par exemple des cours à côté de chez soi, en payant un package mensuel (donc si tu rates une session c'est perdu) en s'inscrivant avec des copines pour se sentir plus engagée. Définir à l’ avance les seules excuses recevables. Ne sont pas des excuses valables:
- j'ai pas le temps, THE excuse (c'est une question de priorité)
- j'ai du boulot (on en a toujours),
- je voyage (je peux pratiquer en voyage: une salle de sport? une piscine? autre? et quand je ne voyage pas?),
- je suis fatiguée (le sport défatigue),
- je dois m'occuper des enfants (vous avez un conjoint supportif non? ou s'il voyage tout le temps, une helper? et même avec un bébé on peut faire du sport, la preuve ici, avec le FitnPoussette),
- j'ai autre chose de plus intéressant à faire (vraiment? question de priorité voir ci-dessus).
Au final, il reste: je suis malade ou blessée (ce qui limite, avouons-le, a moins d'être un hypocondriaque chronique).
Afin d'ancrer sa motivation, se trouver un objectif, et se donner les moyens d'y arriver. Pour moi, c'est l'inscription a une course officielle, et l'établissement d'un plan de bataille d'entrainement progressif, qui me permet de savoir exactement ou j'en suis et de me sentir progresser (ce qui satisfait pleinement mon esprit cartésien). Une application telle que RunKeeper permet de visualiser les progrès accomplis.
Se trouver un "coach" et des "supporters". SuperChéri joue un rôle essentiel en m'encourageant, en m'aidant à établir mes plans d'entrainement. Petit M me dit "Bravo Maman" quand je rentre après une course, et ça fait du bien. Bientôt, vous motiverez vos copines à s'y mettre, deviendrez leurs supporters, et ça aussi ça motive! Inscrivez-vous sur un réseau social "sportif" comme Runkeeper, émulation garantie!
Et puis, Running is Addictive, oui pour de vrai. Quand je ralentis le rythme, ça me manque. Quand je bats d'un poil une performance précédente (d'une demi seconde, quoi), je suis super fière de moi et j'ai envie de recommencer. 
Définir ses priorités et ancrer sa motivation! 

Un peu de lecture pour compléter, un livre qui m'a inspirée, “Autoportraitde l'auteur en coureur de fond" de Haruki Murakami, dans lequel je me suis un peu reconnue. Parce qu'il a mis le sport et sa sante au cœur de ses priorités, et que c'est ainsi qu'il a trouvé un équilibre de vie. Parce que c'est par son entrainement et son travail personnel qu'il a progressé. Parce qu'il fait preuve d'une motivation sans faille. Parce que parfois on se décourage. Parce que je me suis reconnue dans le récit de ses courses, les sensations qu'il décrit. Ça m'a rappelé mon époque marathon et m'a presque donne envie d'en refaire un!

mardi 8 octobre 2013

Nourrir Bébé en voyage

Nourrir Bébé en voyage relève souvent du casse-tête... je me souviens par exemple d'un séjour de 5 jours aux Philippines où nous avions emmené une cargaison de petits pots (en verre) pour Bébé M (6 mois à l'époque)... forcément, aucune option pour en acheter sur l'île de Bohol, nous n'avions pas vraiment le choix, et vu que j'y choppé une intoxication alimentaire sévère (avec hospitalisation au retour), je me dis que nous avions bien fait. Evidemment, dans un pays très occidentalisé, ces conseils sont inutiles.

Avant la diversification (avant 6 mois environ):
Si vous prévoyez un voyage les 6 premiers mois, ça peut franchement valoir la peine de pousser un peu plus sur l'allaitement, car ça va vraiment vous simplifier la vie. Sinon, je vous conseille d'emporter votre lait en poudre, car c'est pas mal de stress de chercher sur place sans être sûre de trouver la bonne marque. En général, pas de problème pour trouver la plupart des grandes marques d'eau minérale sur place, parfois au prix fort (comparé aux marques locales).

Au début de la diversification (6-12 mois environ):
J'avoue prendre peu de risques à cet âge-là et emmener le plus gros avec moi si je pars en dehors d'une agglomération. J'essaie de privilégier, même si c'est plus cher (à Singapour) les pots en plastique ou compotes en gourde car c'est bien plus léger! Souvent en promo quand proche de la date de péremption dans les boutiques bio a Singapour, c'est le moment de faire le plein, a une semaine du départ! Je prends un peu plus de céréales pour petit-déjeuner de Bébé A qu'il n'en faut, celles qui contiennent déjà du lait infantile en poudre et auxquelles il ne faut rajouter que de l'eau: ça peut aussi dépanner pour un goûter ou un dessert, et ça prend peut de place. Par exemple la marque Hipp qu'on trouve a Singapour (ici).
Je me console en me disant que mes valises seront plus légères au retour. Je peux compléter sur place avec des bananes ou des pots achetés sur place - mais pour des séjours de quelques jours, je préfère désormais tout emporter, ayant notamment perdu beaucoup de temps à Hong-Kong à trouver des petits pots. Ça reste l'âge un peu plus galère côté alimentation du fait qu'ils mangent peu ou pas de morceaux, non salés et qu'il faut être plus vigilant sur la sécurité alimentaire. A cote on voyage léger. Bon, je ne suis pas a un paradoxe près.

Entre 12 et 18/24 mois environ:
Une période qui commence à devenir plus facile. J'emmène beaucoup moins de pots, et les complète avec du riz ou des pâtes, par exemple, ajoute des petits morceaux de viande ou poisson de nos plats, des fruits locaux, du pain du petit déj mis de côté. Dans les pays moins développés, il vaut mieux éviter les restos trop "western" car c'est souvent la qu'il y a plus de risques (moins de débit) que dans un petit resto local qui paye pas de mine (mais avec plein de monde qui y déjeune!).

Après deux ans:
Easy lah, Bébé mange quasi comme nous, donc on se débrouille avec ce qu'on trouve sur place!
Après la théorie, la pratique:
- j'emmène toujours biscuits et compotes en gourde, et des raisins secs en quantité in-dis-pen-sa-bles pour gérer le trajet ou les loose du parcours, que ce soit avec Bébé A ou Petit M.
- on oublie le principe du repas 100% équilibré en vacances - je raisonne plutôt sur plusieurs jours. Tant pis s'il n'y a que des frites ou des pâtes 2 jours de suite pour Petit M. Après tout, nous aussi nous faisons des écarts pendant les vacances! Il se rattrape sur les fruits du goûter.
- de la flexibilité! A Langkawi, nous nous sommes retrouvés à se partager avec les enfants des petites bananes, raisins secs et biscuits (forts utiles!) en guise de pique-nique tandis que Bébé A dégustait son petit pot car nous étions en balade dans un coin isoles de l’île, un jour férié.
- les enfants vont parfois devenir plus difficiles sur la nourriture en fin de séjour, une façon de nous dire qu'ils préfèrent la routine de la maison - pas toujours facile à gérer, on doit la aussi lâcher du lest côté équilibre alimentaire.

Et vous, quels sont vos trucs? Comment gérez-vous les repas de Bébé en voyage?

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