lundi 24 décembre 2012

Noël sous les tropiques?

Déco de Noël qui fleurissent sur Orchard Road à peine Halloween passé, shopping mall qui rivalisent d'imagination entre THE sapin de Noël (sponsorisé, hein), THE spectacle pour enfants et neige artificielle comme au Tanglin Mall (qui fait plus penser à une soirée mousse qu'à de la neige...). 
merci Ludo pour la photo :-)
J'avoue que ça me laisse de glace, et que la faute à la température ambiante (autour de 30°C), au manque de repères saisonniers, aux produits qu'on trouve difficilement et à je ne sais quoi d'indéfinissable, je n'arrive pas à ressentir la magie de Noël à Singapour. Noël à Singapour a pour moi un côté artificiel. Même Ikea est obligé de congeler ses sapins pour les importer (sapins qui vont inexorablement perdre leurs aiguilles assez rapidement). Est-ce le vin chaud sur le marché de Noël (même si ça me fait sourire de voir des babioles importées du Vietnam ou de Chine à 15 fois le prix sur ces marchés?), la confection des petits gâteaux, les vitrines de Noël, les catalogues de jouet qu'on reçoit dans la boîte aux lettres, le froid, ou tout simplement le fait d'être en famille en France qui me manquent? Certes, les vitrines des Galeries Lafayette sont maintenant davantage une pub pour Vuitton qu'un spectacle féérique pour les enfants (voir ici). 
Vitrine Galerie Lafayette - Photo LeMonde.fr
Mais il existe encore en France des marchés de Noël  qui ont gardé leur saveur, des villes joliment décorées, agrémentées de spectacles pour les familles en fin d'année, des églises où l'on peut montrer la crèche aux enfants. Et surtout, on se retrouve en famille. Noël c'est tout un tas de choses que nous souhaitons transmettre aux enfants - difficile à Singapour de retrouver ses racines. Allez voir ces deux billets d'Eve en son joli jardin ici et ici, qui traduit ces sentiments parfaitement à travers de belles illustrations.
Parmi les expats, il y a ceux qui font le choix de ne pas rentrer pour Noël (plus de vêtements d'hiver, billets d'avion trop cher, trop la course, garder les vacances pour l'été, etc), ceux qui rentrent de temps en temps, et ceux qui comme nous, ne manquent pas un Noël en France. Les premières années on ne rentrait d'ailleurs qu'à Noël et pas l'été. Belle prouesse, 7ème Noël en France depuis notre départ, surtout lorsqu'il s'agit de planifier les vacances avec les collègues (notre numéro d'équilibriste ne va peut-être pas marcher tous les ans? - en échange nous rentrons en décalé l'été). Et pourquoi pas malgré tout UN Noël à Singapour avant de rentrer? On a un an pour s'y préparer psychologiquement. On verra.
En attendant, Joyeux Noël à tous! Je vous donne rendez-vous en 2013!

jeudi 20 décembre 2012

Terrible Twos...

"M, on va à l'école." - Non.
"M, tu veux rester ici?" - Non.
"M, mets tes chaussures!" - Non.

"M, on va manger." - Non
Et si on insiste un peu, on a droit au mode mi- démon, je me débats pour ne pas monter sur ma chaise, voire je me roule par terre. Tantrum.
M de se précipiter sur sa chaise haute dès que Maman a le dos tourné, évidemment.
- M, tout seul. Forcément, il en met partout. 
Maman tente d'aider: - Noooooon (cri aigu)
Evidemment, au bout d'une heure: - Maman aide.

Drame, au moment ou on doit partir et donc rentre la petite voiture du copain. Mode démon: NON! NON! NOOOOON! MINE!!!!!! Tantrum, un vrai, avec roulade par terre.

Mode petit ange: "'il 'e plait Maman", "'erci Maman". Là, on ne peut rien refuser.

Terrible Twos. Les Terribles Twos en 3 mots, c'est aussi: NON, A MOI, TOUT SEUL... et un Petit Garcon qui a une vie trop compliquée, et qui ne sait pas se décider.

Ça m'a rappelé ce billet ici chez Parenting Illustrated by Crappy Pictures. 

lundi 17 décembre 2012

Victoire: Le Dressing Club, service de vente et location de robes de mariée neuves et d’occasion

Combien d’entre nous ont une robe de mariée qui n’a plus vu le jour depuis le grand jour ? Combien d’entre nous la remettrons un jour ? Croyez-vous que vos filles remettrons votre robe dans 25 ans (démodée, forcement) ? Victoire est partie de ce constat pour créer, en France, Le Dressing Club de Victoire.

Présentation: 
Je m’appelle Victoire Leprince-Ringuet. J’ai 29 ans, je suis mariée, et maman d’un petit garçon de un an. J’étais acheteur pendant 4 ans et aujourd’hui je suis auto-entrepreneur.


Ton business: 
Le Dressing club de Victoire est un service de vente et location de robes de mariée neuves et d’occasion: www.dressing-club.fr.
Le principe de dépôt-vente et location permet aux futures mariées de réduire leur facture de robe de mariée de 50% ou plus et de pouvoir ainsi porter la robe de leur rêve. En réservant ce club aux filles élégantes, Victoire rassemble une collection de robes de mariée de créateurs célèbres. Manuel Mota pour Pronovias, Elie Saab, Rosa Clara, Cymbeline sont au Dressing club !
Le Dressing Club c’est aussi pour celles qui sont déjà mariées, qui savent qu’elles ne porteront plus jamais leur robe de mariée et qui en la vendant ou la louant feront une future mariée heureuse. Pas besoin de se déplacer au show-room : on vient chercher votre robe à domicile si vous le souhaitez.

Devenir Mampreneur, pourquoi? 
J’ai décidé de créer mon entreprise pour la flexibilité que cela apporte, avec un enfant c’est très précieux.
Etre entrepreneuse me permet aussi d’exercer ma créativité et ma curiosité. J’apprends tous les jours dans des domaines aussi différents que la publicité sur internet ou l’analyse financière.

Hobby ou réel boulot (ou les deux!)? 
Les deux bien sûr. C’est passionnant de lancer un projet, travailler devient un réel plaisir. C’est même parfois très frustrant car je voudrais avoir plus de temps pour travailler sur mon projet.

Parcours de santé ou parcours du combattant? 
Là aussi c’est un peu des deux je crois. C’est très bon pour sa santé intellectuelle, on est très stimulé, il faut avoir des idées, et ensuite les adapter, changer de cap si nécessaire. C’est aussi épuisant parfois, je me retrouve de temps en temps à me demander dans quoi je me suis embarquée. Je passe souvent des soirées entières dans les bouchons parisiens pour aller récupérer des robes ou des accessoires à domicile… c’est un fort moment de remise en question !

Travailler de la maison, est-ce compliqué, et recommandé?
C’est génial ! Moins de transport, on peut glisser quelques taches ménagères pendant les pauses. Après je pense que cela dépend des caractères. Je suis assez indépendante et ça me va très bien de bosser intensément devant mon PC plusieurs heures d’affilée. Certaines personnes recherchent d’avantage le contact avec des collègues, la stimulation d’une équipe.
Je fais garder mon bébé 4 jours par semaine. Je n’arrive pas du tout à travailler quand je l’ai avec moi. En revanche, comme j’ai une nounou super flexible, je peux moduler les jours de garde en fonction de mon travail. Ça m’arrive assez souvent d’aller chercher mon fils à 17h ou de l’amener à 10h si le réveil a été dur !

Qu'est ce qui t'a le plus surprise dans ton parcours? 
C’est de vraiment monter ma boite, d’ailleurs j’y crois encore à peine ! J’ai toujours un milliards d’idées en tête mais malheureusement bien peu se concrétisent. Et là cette fois-ci, je me suis vraiment lancée, incredible !

L'erreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner? 
Mon conseil ? Ne pas trop écouter les conseils que tout le monde donne quand on parle d’un projet de création d’entreprise. Il y a une personne importante, c’est son mari (si on est marié ;-). Car il s’agit vraiment d’un projet qui impacte beaucoup la vie de famille.

On dit souvent que créer son entreprise en France est relativement difficile. Partages-tu cet avis ?
Créer son entreprise est en fait très simple surtout avec le statut auto-entrepreneur. En revanche créer une entreprise qui perdure et donc qui gagne de l’argent, c’est plus difficile ! Mais il me semble que ce qui est le plus difficile, c’est de prendre le risque, de parier sur une idée assez souvent novatrice et qui donc va forcément être décriée par beaucoup.

T'es-tu appuyée sur des réseaux d'entrepreneurs, des ressources particulières qui pourraient être disponibles pour d'autres Mampreneurs? Si oui, lesquels? 
Pour l’instant je ne me suis pas aidée de réseaux spécifiques. La chambre des métiers de Versailles m’a aidé à me former à quelques points indispensables (web, gestion d’images etc).

Tes perspectives? 
Après le show-room de Versailles, l’objectif est de lancer un show-room à Lyon, à Rennes et à Lille. Si ça ne décolle pas aussi bien que prévu, peut-être que j’essaierai de vendre mon expérience auprès d’une entreprise. Je ferai un premier bilan au mois de juin, ça fera 10 mois que la société existera.

Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Mampreneur? 
Les gens sont assez ouverts, très curieux. Mais j’essaye de ne pas accorder trop d’importance à leur regard, on aurait vite fait de s’y complaire.

Et la famille dans tout ça? 
Avec un enfant c’est super… mais avec deux je ne sais pas ce que ça donnera. Alors j’essaye de développer au plus vite pour pouvoir renforcer l’équipe !
Mon mari est très parti prenant, on découvre ensemble des nouvelles choses. Parfois j’ai l’impression que nous sommes deux grands enfants qui s’amusent. Souvent nous travaillons sans même nous en rendre compte.

Et si c'était à refaire? 
Je le referai sans hésiter.
Le succès lors de l'ouverture du showroom le mois dernier témoigne du potentiel de cette entreprise, qui propose également robes de soirée et accessoires. Nous souhaitons longue vie au Dressing Club!
En savoir plus sur Le Dressing Club de Victoire ? Allez visiter son site web ici et sa page Facebook ici (ca donnerait presque envie de se remarier juste pour essayer ces robes de rêve !). Allez les filles, je suis sûre que votre robe prend la poussière, alors vite, contactez Victoire !

jeudi 13 décembre 2012

Bonnes adresses pour les produits frais à Singapour!

Depuis la fermeture de Carrefour (voir ici), ça devient (encore plus) le casse-tête pour trouver ses produits habituels. Et malheureusement, on ne trouve pas de supermarché / épicerie à la française ou on pourrait tout acheter à une seule et même adresse. Avec les fêtes de Noel qui approchent, casse-tête grandissant pour nos compatriotes restés à Singapour. Je ne vous propose pas de miracles, mais un petit recueil d'adresses que j'ai découvertes ou conseillées par les copines! [Cliquez sur le nom de chaque magasin en gras pour tomber sur leur site web].
- Pour le nécessaire à pâtisserie (poudre d'amande, chocolat de couverture, etc), mais aussi la crème liquide et le parmesan pas chers, le beurre normand (surgelé, a S$3.00 la plaquette), les fruits surgelés ou coulis varies (j'ai enfin pu faire les macarons cassis recette Pierre Herme!), on va chez Phoon Huat - par exemple sur Jalan Merah Saga, Holland Village (et on amène son sac à surgelés pouracheter des pots de glace chez The Daily Scoop, 100 mètres plus bas) ou (plus près de chez moi), la branche proche d'Aljunied (plus grande que celle d'Holland Village). Aller là-bas, c'est presque Noel pour moi:-)
- Pour la viande de qualité, Huber's Butchery sur Dempsey Road propose un choix très vaste, et même du canard! La particularité: ils produisent eux-mêmes jambons et saucisses (à Singapour). Prix correct, et cerise sur le gâteau, livraison gratuite à domicile à partir de S$75. On trouve de la viande un poil moins cher mais avec un choix un poil plus restreint dans le rayon Culina chez Fair PriceFinest.
- Delicia propose en ligne une sélection de charcuteries, fromages, foies gras, confits de canard, mais aussi Cacao Barry et nécessaire à pâtisserie (pâte et purée de marron!), pains au chocolat surgelés. Livraison gratuite, mais à partir de S$160. Prix plutôt attractifs. Je n'ai pas personnellement testé, mais deux personnes m'ont recommandé ce site.
- Une autre adresse que l'on m'a recommandée, il s'agit de QB Food, le grossiste de Cold Storage, mais beaucoup moins cher que Cold Storage! De la viande principalement d'Australie / Nouvelle-Zélande et beaucoup de surgelés en gros conditionnement: grand congélateur obligatoire.  On y trouve aussi produits laitiers, condiments. Livraison gratuite à partir de S$200.
- La pâte feuilletée, franchement, à Singapour on n'a pas trop envie de la faire soi-même (mettre la clim a 15 degrés, anyone?), voire le faire tout court. La bonne nouvelle c'est que depuis la fermeture de Carrefour, on trouve la pâte feuilletée Marie chez Cold Storage. La mauvaise nouvelle, c'est qu'elle est à S$8.60.

Concrètement, où Active Mummy fait-elle ses courses? 
Je privilégie les courses online tant que je peux, par manque de temps. Pour le non frais, je vais chez Redmart, voir mon billet ici. J'aime beaucoup Fair Price Finest, celui de Marine Parade est bien fourni, que ce soit le rayon boucherie Culina, les fruits et légumes frais. C'est le principal supermarché que je fréquente. Je pense tester Delicia début 2013, notamment pour le nécessaire à pâtisserie et compléter avec quelques autres produits. Ce site va notamment me permettre d'alléger mes valises au retour de France (et mettre plus de fromage sous vide au lieu du chocolat a pâtisserie et pâte de marron). Phoon Huat de temps et temps et Huber's Butchery pour la viande que je ne trouve pas ailleurs comme le canard! Et pour les oublis ou courses de dernière minute, Cold Storage à côté de chez moi, c'est quand même pratique. Je ne vous cache pas que faire ces courses à Singapour n'est pas une partie de plaisir, et qu'il m'est arrivé de changer à la dernière minute le menu du style bœuf bourguignon plutôt que blanquette, parce que "non, désolé, le veau on n'en a plus aujourd'hui", et traverser l'ile pour en trouver, j'ai mieux à faire, je vous l'avoue. Dans ces moments-là, les marchés français, le supermarché bien fourni et Picard Surgelé me manquent! Quand je rentre, c'est l'extase totale devant les rayons de yaourts ou de fromages!
C'est ma Maman qui a fait tout ca ;-)... enfin presque, mes freres patissier et cuisinier aussi!
Allez, je vous laisse, j'ai un avion pour la France qui m'attends, Noel chez Maman, c'est bien quand même (oui, c'est ma Maman qui écrit le blog du Miel et du Sel, la vie est injuste, hein, je vous raconterai;-)

lundi 10 décembre 2012

Pinnacle@Duxton Skybridge, un autre regard sur Singapour

On pense en premier lieu à monter sur la plate-forme du Marina Bay Sands ou à aller boire un verre au New Asia Bar ou One Altitude bien avant de se rappeler qu'on peut désormais monter sur la plate-forme du 50eme étage de Pinnacle@Duxton, un HDB en plein centre-ville. Ca a été tellement longtemps en travaux, avalant la main d'œuvre de mes sous-traitants au même titre que Marina Bay Sands ou Resort World Sentosa que j'en avais presque oublie que c'était ouvert et accessible. Et pourtant, difficile de rater ce HDB de 7 tours, 1848 logements, 50 étages, dont l'accession à la propriété est réservée aux Singapouriens. Bernard, l'auteur du blog Singapour, Lettres d'une Cité-Monde, nous explique l'histoire incroyable du HDB ici, article très intéressant pour aller plus loin.
Neil Humphreys (voir ici) m'a servi de piqure de rappel, il faut dire que je me suis vraiment marrée lorsque j'ai lu son chapitre sur le sujet - je confirme, l'accès a la plateforme n'est pas complètement trivial, il faut le vouloir. Tout est expliqué ici, mais ce qui n'est pas dit par contre, c'est de ne surtout pas monter avec une poussette. Apres avoir validé notre EZ-Link card au block 1G (S$5 par personne), niveau 1 (à l'oppose des parkings, je précise) et avoir pris l'ascenseur jusqu'au niveau 50, nous voilà coincés face à un tourniquet tout hauteur, impossible de passer, même en pliant la poussette. Super Papa la ramène à la voiture et nous rejoint 15 minutes plus tard avec le porte-bébé. Deuxième erreur: y aller à 11h du mat'... il fait un poil chaud, mais la vue est tout aussi belle.
Revenons-en à la visite, qui une fois ces difficultés mises de côté, vaut clairement le détour. A vrai dire, surréaliste dès la traversée de l'environment deck au niveau 3, ou l'on croise des aunties en pyjama, ou on tombe sur l’acces direct au Community Centre sans même passer par la rue et mesurons l'ampleur écrasante des bâtiments au-dessus de nous. 
Apres un AR au parking pour déposer la poussette, nous voilà au niveau 50, quasi seuls (forcement, a l'heure la plus chaude de la journée). Vue époustouflante, il n'y a pas de doute! Une visite à faire, de préférence en fin de journée, et pourquoi pas juste avant la tombée de la nuit?

jeudi 6 décembre 2012

Bulle maternité... 3 mois déjà!

Bebe A a 3 mois. En théorie, mon congé mat' se termine dans une semaine. Ouf, 3 semaines de sursis avec un reliquat de conges à prendre, grâce à quoi nous partons en France dans une semaine pour trois semaines. C'est quand même un mini compte à rebours qui trotte dans ma tête, la fin de la petite bulle "pause maternité" qui approche à grand pas.
Une bulle, la tête dans les nuages avec:
- un accouchement...un peu particulier, mais au final je n’aurais pas pu rêver mieux.
- des moments magiques avec Bébé A, et ça, ça n'a pas de prix. Un bébé facile (tellement qu'on remettrait bien ça tout de suite, euh après une petite pause peut-être) et qui grandit tellement vite qu'on se dit que ça ne peut pas être le dernier (ou alors il faut s'y être préparé).
- des heures et des heures (et des heures) d'allaitement (et des heures de Grey's Anatomy, Dexter et Chapeau Melon et Bottes de Cuir ;-)
- des nuits entrecoupées mais pas de réveil matin pendant 4 mois.
- de la visite de France (un peu, pas assez).
- un Petit Garçon M qui rentre de la crèche plus tôt.
- des déj' et cafés avec les copines, des découvertes d'adresses sympas en off-peak hour.
- des cafés SingapourMamans, dont un sur le thème des couches lavables (et un à venir sur l'aromathérapie)
- une balade découverte "bonnes adresses travaux manuels" avec Karin du blog Sur Mon Balcon dans les Tropiques (et un résumé ici).
- des baby massages, mais pas assez à mon gout.
- un essai coucheslavables concluant (tellement que je continue!).
- un blog mis à jour plus régulièrement, beaucoup de rencontres et d'échanges avec des Mampreneurs.
- une Active Mummy interviewée par Maman Travaille et Femme Expat.
- deux rencontres de blogueurs francophones (plus de 20 personnes a l'édition de novembre!).
- du pain au levain maison, des macarons maison, beaucoup de petits plats.
La parenthèse va se fermer dans un mois (après quatre mois passés trop vite), hé oui, dans la vraie vie je bosse moi, je ne fais pas que tenir un blog ! ;-). Que cette petite bulle dure le plus longtemps possible et n'éclate pas sitôt la reprise entamée!
Et si vous souhaitez, vous mes lecteurs, me faire un petit cadeau de naissance qui vous coute zéro, allez simplement voter pour notre photo de famille, ici, afin de nous faire gagner une séance photo en famille. Merci d'avance!

lundi 3 décembre 2012

Le porte-bébé idéal ideal existe t'il pour les nourrissons qui naissent dans un pays chaud?

Casse-tête. Pour Bébé M, alors Maman jeune et inexpérimentée, j'ai utilisé le Baby Bjorn. Mon dos s'est rendu compte le premier que ce n'était pas ergonomique pour moi. Puis j'ai réalisé que les jambes qui pendouillent et le porte-bébé qui appuie sur les parties génitales de mon bébé, ce n'est pas physiologique pour le bébé ! J'ai alors adopté, et plus quitté l'Ergo Baby (voir ici et ici), qui lui est physiologique (voir ici pour les explications sur la position jambes-écartées-relevées. Le hic, c'est que l'Ergo Baby, il s'utilise à partir de 6-7kg / 4 mois (en gros quand le bébé tient bien sa tête).
Pour Bébé A, pas question de ressortir mon Baby Bjorn, même s'il est léger et sa maille respirante. Je consulte une copine norvégienne qui a vécu à Singapour et y a testé à peu près tous les slings / écharpes / porte-bébés disponibles sur le marché (je n'exagère pas). Mon cahier des charges: confortable pour Maman et Bébé de 0 à 4 mois, facile à nouer (j'ai un peu peur des slings qui nécessitent de l'expérience), qui ne tient pas trop chaud. Verdict, le Boba Wrap (voir ici) est on top of the list côté confort et facilité d'utilisation, mais il tient chaud me prévient-elle. Une autre copine me le prête pour essayer. Super confort, je valide, Bébé A dort super bien dedans, et je peux même allaiter en toute discrétion en le desserrant légèrement. Facile à nouer, je valide. Malheureusement, à part dans un musée, shopping mall ou dans la serre Cloud Forest de Garden by The Bay, tous ultra-climatisés, ce n’est juste pas tenable. Suée à grosses gouttes garantie pour nous deux.
Autour de moi, aucune de mes copines n'a la solution. Ergo Baby? Et si je le testais avec l'insert, qui permet d'utiliser le porte-bébé avec un nouveau-né? Je m'en procure un d'occasion, pas complètement convaincue à cause de son épaisseur. Voir ici et ici pour le manuel d'utilisation. En gros, il s'agit d'un coussin dans lequel on enveloppe le bébé et qui l'empêche de s'affaisser. Le petit coussin a une assise sur laquelle bébé pose ses fesses. Au debut les jambes sont devant, et au fur et à mesure qu'il grandit, il peut les écarter.. Côté confort, un poil moins bien que le Boba Wrap, mais tout à fait acceptable. Niveau chaleur? Récit d'une virée au supermarché local - je tombe sur des singapouriens chinois dans l'ascenseur:
"Oh there is a baby inside - How old?"
Moi: 2 months old.
"2 months, must stay at home, lah" (mauvaise mère #1, ici sortir le premier mois est tabou, et le 2eme mois à peine toléré - alors imaginez faire mes courses alimentaires avec mon bébé de 2 mois!)
"Sure can breathe lah? Ah ok the head against you!" (mauvaise mère #2, mais bon ils croyaient que le bébé avait le coussin contre le visage, ce qui n'était pas le cas).
Malgré l'épaisseur du coussin, Bébé A a moins chaud que dans l'écharpe car l'insert est moins couvrant. J'utilise régulièrement l'Ergo Baby + coussin Heart to Heart depuis, lorsque la poussette n'est pas pratique.
Presque deux mois
Par acquis de conscience, je vais faire un tour dans LA boutique dédiée au portage à Singapour Baby Slings and Carriers (voir ici), me disant que eux, ils doivent bien l'avoir LA solution. Me voilà bien déçue, on ne peut me proposer que le sling en me rappelant que ça demande un minimum d'entrainement (pas pour moi). Cependant, faites un tour dans leur showroom près de Marymount MRT (voir accès ici), vous avez la possibilité d'essayer tous leurs porte-bébés, écharpes, slings (voir les conseils ici pour bien choisir).
Et vous, l'avez-vous trouvé, le porte-bébé idéal pour les nourrissons vivant dans un pays chaud?

jeudi 29 novembre 2012

Couches lavables, j'ai essayé et j'ai adopté! Incroyable, non?

Je me suis mise aux couches lavables! Qui l'eût cru? Même pas moi je dois dire! Pour être honnête, il n'y a pas si longtemps, les couches lavables me semblaient être une lubie de mamans hippies ou écolos intégristes et je pensais que jamais je m'y mettrais. Puis je me suis rendue compte que dans mon entourage de nombreuses mamans les utilisaient. Récemment, à un café-rencontre Singapour Mamans, j’ai réalisé que 5 mamans sur 8 avaient au moins essayé et 3 étaient des utilisatrices assidues (on en a même organisé un rien que sur ce thème pour démystifier le sujet)! Je me suis donc intéressée de plus près aux couches lavables. Le mieux était tout simplement d'essayer pour me faire une idée, ce que j'ai fait, grâce à des mamans qui m'en ont prêté. Une dizaine de jours plus tard, j'étais convaincue et j'ai profité d'une promo pour m'équiper: ça y est, je suis officiellement rentrée au club!
Ca a démarré par une prise de conscience. Avec la naissance de Bébé A (et un ainé pas encore propre, sigh!), ce sont une quinzaine de couches qui partent à la poubelle chaque jour. Rapide calcul. Mon ainé a 27 mois et pas encore propre. Mettons que s'il l'est a 30 mois (je rêve), une moyenne de 8 couches par jour la première année puis 6 couches ensuite (fourchette basse), ça représente plus de 6000 couches (soit une tonne de déchets). Ou j'essaie de me représenter mon sac poubelle quotidien de couches multiplie par pas loin de 1000 jours d’utilisation de couches. Visualisez-le donc! Sans compter qu'elles mettront 500 ans à se décomposer. Certains me diront que l'on consomme plus d'eau et de produits lessive (et le bilan carbone fabrication des couches jetables?), mais comme je passe mes deux enfants aux lavables, j'optimise le remplissage de mes machines (2 à 3 fois par semaine seulement, une grosse vingtaine de couches, la machine est bien pleine). En plus, avec les économies réalisées, je peux me payer une lessive un peu plus sympa pour l'environnement. Bon à côté de "The Zero Waste Home" (voir ici et ici), mes couches lavables c'est du pipi de chat, mais ça compte.
Les couches lavables, une régression? Je ne nierais pas le côté pratique des couches jetables: minces et absorbantes, on les jette après utilisation. Il faut cependant savoir que les couches lavables ont fortement évolué: insert amovible facile à changer, fermeture à pression ou scratch, couleurs sympas. Pour avoir essayé, j'ai aussi réalisé qu'avec minimum d'organisation, les couches lavables restent tout à fait gérables. Et j’ai même réussi à convaincre le papa !
J'ai donc passé mes deux enfants aux couches lavables, en mixte (jetables à la crèche ou certaines circonstances particulières). No pression, j'ai des jetables à la maison, et si je suis fatiguée/flemme/marre, je les utilise, c'est tout. J'ai opté pour la marque Charlie Banana, après essai indispensable car le choix dépend fortement de la morphologie du bébé. Je détaillerai leurs caractéristiques, leur utilisation et l'entretien dans un billet à venir.
Pas convaincue? Attendez mes prochains billets, et essayez!

lundi 26 novembre 2012

Claire: Top Chef Hire, des chefs cuisiniers à domicile

Nomade internationale, entrepreneuse en série et maman tout en un, Claire bouillonne d’idées. Claire se veut entrepreneuse plus que Mampreneuse, c’est toutefois sa fille qui lui a donné l’idée de créer BabyIncluded, sa première entreprise. Elle a ensuite créé Top Chef Hire et aide son mari à monter Le Kore Visuals. En partageant son expérience, Claire nous inspire et nous motive à explorer de nouveaux chemins !

Présentation: 
Je m’appelle Claire Koren Yoh, je suis maman d’une petite fille de 2.5 ans. Je suis originaire de France, et j’ai vécu dans 4 continents différents. J’ai vécu à Taiwan pendant un an pour retrouver mes origines et apprendre le mandarin, et ai également travaillé à Barcelone (6 mois) et à Cape Town (5 ans) . J’ai depuis déménagé sur Singapour dans ma quête de découvrir des cultures différentes et de démarrer une entreprise. Déterminée à réaliser mes rêves d'entreprenariat, je possède maintenant deux entreprises en ligne dont une entreprise locale à Singapour: TopChef Hire.

Ton business: 
TopChef Hire (“TCH”) vous met en relation avec des chefs privés qui préparent un menu personnalisé à domicile selon vos besoins (anniversaires, diners d’exécutifs…) avec pour options : location de vaisselle Guy Degrenne, accord mets-vins, décoration florale, entre autres. Nous avons démarré en tant que marketer en ligne et nous sommes maintenant devenus une petite entreprise d’événementiel pour les particuliers. Nous n’avions en effet pas prévu initialement tout l’aspect coordination et service client.
Je travaille également avec mon mari sur le marketing, communication, RP de sa nouvelle boite : Le Kore Visuals, www.lekore.com (services d’images 3D pour promoteurs et architectes). Nous visons les pays en Asie du Sud-est après avoir des clients en Afrique du Sud et France.

Serial Entrepreneuse… parle-nous un peu de tes autres projets !
Quand ma fille a eu 5 mois, et ayant voyagé sur Paris et Londres avec elle, j’ai découvert une nouvelle façon de m’organiser. C’était plus compliqué et en tant que maman on ne prend pas les mêmes décisions quant à l’hôtel qu’on choisit, le quartier, ce qu’on met dans la valise, son emploi du temps etc. A partir de là, j’ai fait mes recherches et avec mon mari nous avons créé BabyIncluded (www.babyincl.com). Un site qui rassemble : location d’appartements, location d’équipement bébé et enfin une agence de baby-sitter par ville couverte. Nous avons Paris et Londres en ligne, nos partenaires sur Cape Town et en ce moment le site est off line car nous le réactualisons.
Et le dernier, Le Kore Visuals, www.lekore.com.

Mampreneur, Entrepreneuse, les deux? 
Je me sens Entrepreneuse avant d’être Mampreneur. Un état d’esprit, un désir. J’ai voulu réaliser mes propres rêves et désirs et pas ceux d’un/des autre(s). C’est le seul parcours que j’envisage pour ma vie professionnelle et personnelle.
Mon mari et moi sommes venus sur Singapour pour ouvrir notre business Le Kore Pte Ltd et pendant que je commençais à tout mettre en place, il a travaillé comme employé chez un architecte.
TCH est un projet qui nous permet d’apprendre et de se réaliser en tant qu’entrepreneurs et vise à couvrir nos dépenses. En même temps nous visons à construire notre richesse doucement, sur plusieurs années, cela demande un momentum, de l’éducation et de l’expérience.
Plus que tout, je souhaiterais changer quelque chose dans le monde, je voudrais œuvrer de manière globale, internationale et améliorer la vie de personnes dans un long terme…

Hobby ou réel boulot (ou les deux!)? 
Réel boulot. Cela fait partie intégrante de ma vie, c’est une façon de voir les choses et de vivre mes passions.

Parcours de santé ou parcours du combattant? 
Hum… un peu des deux. Santé pour tout ce qui est communication et relations publiques car c’est mon industrie et combattant en ce qui concerne le « time management », positionnement, de donner la vie à ses idées et aspirations.
Pour établir notre entreprise, cela a été plus ou moins facile, mais on a eu quelques peurs car cela représentait un certain budget de s’implanter.
Je pense que quoi que l’on fasse dans sa vie, à chaque phase c’est un challenge dont on grandit :-)

Dirais-tu que créer une entreprise à Singapour est (plus) facile ?
Oui. Au départ nous voulions la créer en Afrique du Sud (c’est aussi simple qu’aux USA) mais la vie en a décidé autrement. Une fois en France, tous les papiers en main pour la création de notre SARL… on a décidé de partir pour l’étranger… un pays qui pouvait nous accueillir en tant qu’entrepreneurs : facilité d’ouvrir une entreprise et taxes, voilà nos critères.

Travailler de la maison, est-ce compliqué, et recommandé? 
A « recommander » si l(es) enfant(s) ont un mode de garde (ma fille est à la crèche seulement le matin) ou s’ils sont nouveaux nés (plus ils sont petits, plus c’est facile). C’est compliqué de travailler à la maison car on a toutes ces tâches qui nous tourmentent : ménage, cuisine etc… Il faut aussi une discipline certaine et une organisation par rapport aux horaires et surtout savoir être productive.
Cela dépend donc de la situation familiale, financière et personnelle de chacun(e).
On économise aussi sur le loyer d’un bureau car nous ne stockons rien et nous voyons nos clients et partenaires à l’extérieur.

Qu'est ce qui t'a le plus surprise dans ton parcours? 
L’ouverture des gens et les opportunités à saisir. Une certaine facilité de mettre des choses en place.

L'erreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner? 
If you think of money first it is the last thing that will come to you.
If you think of your passion first it is the first thing that will come to you.

T'es-tu appuyée sur des réseaux d'entrepreneurs, des ressources particulières qui pourraient être disponibles pour d'autres Mampreneurs? Si oui, lesquels? 
Avec Baby Included, j’agissais seule (avec mon mari).
A Singapour, après avoir établis TCH (donc 5 mois plus tard) j’ai trouvé : Elles Network, Prime Time, Entrepid, beaucoup de groupes sur Meetup, the Mogul Mom. J’aurai aimé Athena mais je suis déjà pas mal occupée [cliquez sur les noms pour ouvrir leur site].
Je m’inspire ici et là d’entrepreneurs célèbres tels que Tim Ferriss, Robert Kiyosaki, Trump, Branson, Ali Brown, Marie Forleo et beaucoup d’autres ressources. Je lis beaucoup d’articles sur le net en ce qui concerne les nouvelles tendances et « marketing ressources ». J’apprends énormément par ces lectures.
C’est très important de ne pas se sentir seule, d’être soutenue. De plus, il est primordial d’évoluer dans un environnement propice, partager des idées, des tips et apprendre des erreurs des autres. Le plus important pour moi est de trouver un mentor ! Je recherche toujours le mien :-). C’est pourquoi je lis beaucoup (seulement des livres américains).

Tes perspectives? 
Je me lance sur un nouveau projet qui est d’aider les entrepreneuses de start-up quant à leur visibilité dans les médias (site d’info et e-books) avec à la clé du consulting en RP et en élaboration de start-up. Et puis un jour, je vais me pencher sur l’industrie du mobilier, le design et l’immobilier (mes passions premières).

Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Mampreneur? 
Je me considère plus jeune entrepreneuse que mampreneur. Ma famille me soutient, certain amis aussi. D’autres ne comprennent pas l’enjeu vu les risques et certains ne respectent pas mes horaires de travail ou mes engagements.
Ce n’est aussi pas facile de gérer RDV à l’extérieur (partenaires), clients à voir, et RDV de réseaux le soir.
Mon mari me soutient dans cette quête car nous faisons partie de la même équipe :-) Sans lui, je ne ferais pas tout ça, il me pousse à être meilleure, à me réaliser. 

Et la famille dans tout ça? 
Eh bien, mon mari et moi travaillons tous deux de la maison et plus ou moins sur les mêmes projets. On est très complémentaire et pour l’instant on n’en souffre pas.
J’essaie toutefois de ménager du temps pour ma fille pendant la journée. Du coup on bosse aussi le soir… :-/

Et si c'était à refaire? 
On le fait et refait et refera etc... On n’a pas peur de faire des bêtises, ou d’échouer. Entreprendre fait partie de notre mode de vie, de la manière dont nous souhaitons construire notre avenir.

Vous voulez en savoir un peu plus sur Top Chef Hire ? Site web ici, page Facebook ici et Twitter ici.
Vous souhaitez rencontrer Claire et discuter entreprenariat au féminin ? Ne manquez pas le prochain Café Business d’Elles Network (voir ici et ici) !

jeudi 22 novembre 2012

Tiong Bahru Bakery par Gontrand Cherrier

Gontran Cherrier est venu jusqu'à Singapour pour y ouvrir Tiong Bahru Bakery ("TBB") dans un quartier qui monte (voir ici l'article publié sur Paris-Singapore) ainsi qu'une 2eme branche dans le centre commercial Raffles City. Les boulangeries françaises ont la cote: Kayser et Paul avait déjà élu domicile sur Orchard Road avec le concept boulangerie / salon de thé / sandwicherie de luxe. Gontran Cherrier relève encore le niveau par son originalité et en s'implantant dans un quartier authentique (on oublie un temps l'adresse à Raffles City, hein!), dans une boutique ou on a envie de trainer pour un sandwich, puis un dessert et un café derrière. Le lieu idéal pour le dej' de copines qui dure!
Ce que j'adore, outre l'ambiance de TBB, ce sont donc les "specialty buns", ces pains au curry, au paprika ou à l'encre de seiche et graines de nigelle (gros faible pour ce dernier) ou autres parfums originaux. Et aussi les croissants ou pains au chocolat qui doivent figurer parmi les meilleurs à Singapour qui accompagnent merveilleusement bien un cappuccino soigneusement préparé!
N'attendez plus, allez vite y faire un tour, et dites-moi vite quel est votre pain préféré, et surtout votre classement entre Kayser, Paul et Tiong Bahru Bakery!

Site Internet de Gontran Cherrier, iciSite Internet de Tiong Bahru Bakery ici et page Facebook ici.
Tiong Bahry Bakery, 56 Eng Hoon Street, #01-70, Singapore 160056, fermé le mardi. On évite le lundi si on veut aller faire un saut à The French Bookshop, juste à coté (voir ici et ici). Et si vraiment c'est trop loin pour vous, Raffles City #B1-11/12, mais ce n'est pas pareil, ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu!

lundi 19 novembre 2012

Premier spectacle de fin d'année!

Il y a une première fois pour tout, et même un spectacle de fin d'année à même pas 2 ans pour Petit Garçon M! Depuis quelques semaines, on a droit à des bribes de répétition, à la directrice de la crèche qui distribue un sticker le soir avant de partir, parce que « c'est bien aujourd'hui, tu as bien dansé ». Alors là je peux vous dire qu'il l'adore la directrice de la crèche, maintenant, elle a droit à son "Bye bye Chri'tina" tous les soirs. Les stickers autocollants, je les retrouve partout à la maison collés derrière le lit, sous notre matelas, sous nos pieds, sur le body de Bébé A.
Mercredi c'était la répétition générale. Le grand moment de la journée, je l'ai bien compris, c'était le trajet en BUS jusqu'au Community Centre. Au milieu d'un bavardage dont nous ne comprenons pas tout le sens, les mots "danse" et "bus" occupaient une place tout aussi importante. Alors quand samedi matin on lui dit qu'il doit aller à l'école pour le spectacle de DANSE, on a en retour un discours sur le trajet en BUS!
Bref, samedi dernier, c'était le spectacle de l'école au Community Centre. Je crois que j'étais au moins aussi excitée que mon fils! Armés de deux appareils photos (l'un prenant des vidéos), nous étions fin prêts pour cette grande occasion. Nous avons d'abord assisté à la Graduation des Kindergarten 2 alias K2 (6 ans, juste avant l'entrée en Primary 1). Attention c'est du sérieux!
Puis démarre le spectacle sur le thème "Around the World". Les temps forts:
- les Nursery (4 ans) qui s'éclatent sur la danse mexicaine.
- les K1/2 (5/6 ans) qui nous offrent un superbe spectacle de danse indienne.
- les PG2 (3 ans) qui passent séparément garçons (danse américaine) et filles (danse chinoise), et là on voit VRAIMENT la différence entre les deux!
- et surtout les PG1 (2 ans) et leur danse hawaïenne. Entre ceux qui étaient paralyses par l'audience et les autres qui pleuraient parce qu'ils ont vu leur parents, c'était très mignon de les voir se dandiner et nous offrir ce petit moment de bonheur.
Encore une fois, nous sommes très heureux de notre choix d'avoir mis nos enfants à la crèche, et attendons la prochaine édition... ah j'oubliais, il y a la réunion parents-profs dans 2 semaines (un autre grand moment, voir ici et ici).

jeudi 15 novembre 2012

Café Business Elles Network & more... (questions existentielles... ou pas inside)

Si vous n'avez jamais entendu parler d’Elles Network (sacrilège), allez donc faire un tour ici. J'ai participé hier à l'un des Cafés Business mensuels, et je dois avouer que c'est le genre de rencontres qui vous gonflent à bloc (bravo a Halima, Christine, Linda et toutes celles qui sont derrière cette initiative).
La nouveauté de cette session? La possibilité de travailler son pitch en présentant son activité en 60 secondes maximum. Arf, moi qui suis plus douée pour écrire un billet sur mon blog que pour communiquer et présenter en public, je me dis zut, pourquoi je suis venue, cata en vue, bafouillis incompréhensible en veux-tu en voilà. Genre si on m'oublie c'est pas grave. Pas (encore?) entrepreneuse ou freelance, je me suis lancée en présentant mon blog en une minute. Ça parait anodin, mais je suis ravie d'avoir pris part à ce petit exercice, qui m'a permis de sortir pendant une petite minute de ma zone de confort (la, je me suis épatée, même si la marge de progrès est large ;-). Ravie aussi d'avoir entendu le pitch des autres.
Qu'est-ce que je faisais au Café Business de Elles Network me direz-vous? 
Ça fait un moment que je me pose des questions sur le moyen / long terme sur la façon de concilier ma vie professionnelle et personnelle (qui s'est enrichie d'un 2eme adorable enfant). Puis j'ai rencontré au fil des mois des mamans entrepreneuses ou freelance, pour qui j'ai une grande admiration. Vous pourrez retrouver leurs interviews ici. Et de me poser des questions (existentielles;-) moi-même sans en avoir trouvé la réponse pour l'instant. Leurs exemples (mamans ou pas, mais femmes hors du commun, Elles Network étant destiné aux femmes en général) inspirent, motivent, font réfléchir: merci pour cette matinée!
Et d'en revenir à une question, mais pourquoi ce blog, Active Mummy in Singapore? 
L'idée m'est venue alors que mon 1er enfant avait 9 mois. On revenait d'un voyage à Taiwan lors duquel l'idée avait émergé (les voyages ont pour moi toujours été propices à la réflexion). Maman active (je bosse dans la vraie vie, pas uniquement blogueuse - et non, je ne gagne pas un rond avec mon blog), à Singapour depuis alors 5 ans, il me tenait à cœur de partager mes "bons plans" et de montrer que non, la vie ne s'arrête pas le jour ou nos enfants arrivent. Ils sont au contraire source de renouveau et de remise en question, tout comme l'est une expérience d'expatriation. D'où "Active Mummy in Singapore". J'avoue être en plus ravie d'avoir pu aider de nombreuses personnes qui m'ont donné des retours positifs: "J'ai découvert ton blog alors que j'étais en France et songeait à m'installer à Singapour, ça m'a beaucoup aidée" ou "A la lecture de tel billet, j'ai décidé d'acheter le porte-bébé marque X". "Ton billet sur Y m'a permis de trouver un partenaire pour la création de mon business à Singapour". Ca fait chaud au cœur, vraiment, parce que bien sûr, je n'écris pas ce blog uniquement pour être lue par mon mari, ma maman ou les copines;-) Merci à mes lecteurs!
Je tiens à souligner au passage que mon blog se veut être un regard indépendant, nourri par mes expériences.  Je ne parle que de produits, services, bonnes adresses resto ou autres que j'ai personnellement appréciés. Si un jour une marque m'approchait pour une proposition commerciale, ce serait indiqué clairement dans mon billet (en tant qu'"article sponsorisé"). J'ai récemment décliné une proposition qui ne rentrait pas dans la ligne éditoriale de mon blog. En attendant, mon blog m'apporte une immense satisfaction personnelle, et m'a permis de faire de nombreuses rencontres, via les interviews de Mampreneurs ou les rencontres de blogueurs francophones que je co-organise avec Louis, du blog Paris-Singapore.

jeudi 8 novembre 2012

Interviewée sur le site Maman Travaille!

Pour ceux qui l'auraient manqué, j'ai été interviewée sur le site de Maman Travaille la semaine dernière: c'est ici. Maman Travaille est un réseau associatif de mères actives. J'en avais déjà parlé ici, au sujet des Mampreneurs.
Les questions portaient surtout sur les modes de garde et celui que nous avons choisi pour nos enfants (voir mon billet sur les modes de gardes à Singapour, ici). C'est un sujet très développé chez Maman Travaille, car l'un des casse-têtes majeurs des mamans, c'est bien de trouver une garde fiable pour nos trésors adorés.
Parfois Souvent, je passe pour une folle-dingo à tendance masochiste à ne pas avoir de maid ou helper à domicile. Après tout, nombreuses sont les familles qui en ont une, et au final, la crèche (+ femme de ménage / baby sitter quelques heures par semaines), c'est bien plus cher que la helper. Mais voici quelques-unes de nos raisons qui peut-être me feront moins passer pour une folle-dingo à tendance masochiste;-)
- avoir une employée de maison n'est pas une relation si facile, encore plus dans un petit appartement avec une pièce peu adaptée pour sa "chambre" (ce qui est le cas chez nous).
- une helper n'a pas, contrairement par exemple a une assistante maternelle en France, de qualifications liées à la petite enfance. Ce sont en général des immigrées indonésiennes / philippines / birmanes ou autres qui gagnent "mieux" leur vie à Singapour que dans leur pays d'origine. Personnellement, ça me stresse de laisser mon bébé 12h par jour à une personne non formée et dont je ne sais pas grand-chose (alors que moi sa mère, je trouve parfois que bien s'en occuper 12h de suite peut être épuisant!). A moins de tomber sur Mary Poppins (vous la connaissez?), non!
- une crèche est encadrée par plusieurs adultes formes. A supposer que l'un d'en entre ait une défaillance, les autres sont là pour compenser.
- la crèche facilite l'échange de microbes, l'éveil et la socialisation du bébé, dans un environnement sécurisé.
- je ferais comment si j'étais en France sans helper? (ca va nous arriver un jour, et le retour a la réalité sera déjà assez difficile!)
Paradoxalement, dans mon entourage, la majorité des mamans qui ont une helper à plein temps ont une flexibilité (activité à domicile, temps partiel salarie ou bénévolat), ce qui fait qu'au final, elles ne laissent leurs enfants en bas âge qu'une partie de la journée avec la maid (et celles qui travaillent à plein temps a l'extérieur finissent par mettre leur enfant à mi-temps a la crèche!). Je dois cependant avouer qu'un système un peu flexible ou il serait possible d'avoir une helper ou nounou à mi-temps serait le rêve absolu (par exemple du lundi au vendredi de 16h à 19h). Actuellement, ça vous couterait aussi cher qu'une full-time!
Donc oui, on peut survivre sans helper full-time (et avoir des enfants, bosser et bloguer;-)

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