dimanche 5 juin 2016

(Manque de) sommeil

Je n'aurais jamais cru écrire un billet sur ce sujet. Certes, quand je suis devenue maman, j'ai vite compris que non, un bébé ne fait pas ses nuits quand il atteint la barre fatidique des 5 kilos ou des 3 mois. Oubliez ce mythe, on vous ment. Oui, on m'a dit aussi qu'il ne dormait pas parce qu'il avait faim vu que j'allaite. Normal m'a t'on dit. Mais mon 1er a "fait" ses nuits pour de bon à 7 mois. Puis j'ai oublié. Les nuits hachées menues du début, les pétages de plomb, les tours de poussettes au beau milieu de la nuit.

Le 2ème nous a donné moulte faux espoirs. Des nuits globalement meilleures au début, il a fait durer le plaisir jusqu'à un an environ, en alternant bonnes nuits et réveils nocturnes. Au point de dérégler mon propre sommeil et de me mettre à faire des insomnies, même quand il avait décidé de dormir. Heureusement, on oublie. Le boulot en mode zombie et les meilleurs lendemains où on rattrape tout ce qu'on a fait de travers la veille.

Le 3ème, lui, ne nous a pas permis les faux espoirs. Encore que, en février j'ai cru que c'était bon, enfin (à 8 mois, hein). Ben non, il nous en a remis une 2ème couche. J'ose à peine écrire que c'est bon, enfin, à quelques jours avant qu'il ne souffle sa première bougie, avec plusieurs nuits continues au compteur. Journées zombie un jour sur deux, puis trois, puis une ou deux fois par semaine, on tient le bon bout.

Ces journées où tu te sens complètement pédaler dans la semoule. Ou tu sens littéralement que tes neurones ne connectent pas. Ou tu lis sans lire. Ou tu rayes ta voiture bêtement sur un poteau énorme. Ou tu oublies de saluer un parent d'élève ou un voisin que tu connais pourtant. Ou tu t'énerves pour rien. Ou tu te dis que tu préférerais encore aller au boulot avec une bonne grippe qu'avec un déficit de sommeil de - xx heures (à 2 chiffres, hein) - puis au moins avec une bonne grippe, on te comprend. La bonne grippe ça peut arriver à tout le monde. Le manque de sommeil, c'est quand même majoritairement réservé aux jeunes parents. Tu gardes le sourire quoi qu'il arrive.

Enfin, tu es tellement en manque de sommeil que tu sais que tu vas tomber à 21h le soir-même et tout déchirer le lendemain, ébahie par ta clarté mentale du jour. Te sentir fulgurante. Revoir toute ta copie de la veille. Te dire que tu bas tout le monde en efficacité, en faisant le boulot de 2 jours en 1 (être mère aura au moins le mérite de décupler cette compétence ultra-nécessaire pour ta survie).

Manque de sommeil, et non pas fatigue. On ne peut même pas dire que les 3 enfants m'épuisent: enchaîner le rush du matin, le boulot, le footing, la course du soir, même pas mal (les jours de "bonne" nuit, hein). Les week-end bien remplis. e grand paradoxe, c'est que je me sens malgré tout en forme, voire en super forme. Je fais du sport, beaucoup. Ça m'aide d'ailleurs à remettre mes idées en place et à ne pas dérégler mon sommeil. Je mange bien. Alors oui, quand je dors bien, je déchire tout. Les nuits hachées sont de plus en plus rares. J'ai un mari formidable qui tolère mieux que moi le manque de sommeil. Heureusement, une bonne nuit ou deux, et j'oublie (presque) tout. Le corps est une formidable machine quand même (et heureusement).

Ciao, bonne nuit!

mercredi 30 décembre 2015

3 kifs par jour ou la gratitude quotidienne

Un super thème pour démarrer l'année 2016: la GRATITUDE!

J'ai eu l'immense chance de pouvoir assister à une conférence animée par Florence Servan-Schreiber sur mon lieu de travail. Florence, c'est l'auteur du best-seller "3 kifs par jour" et elle se présente aussi comme "Professeure de Bonheur". Sa conférence hyper rafraîchissante s'est articulée autour des plusieurs points (bourrée d'exemples que je ne retranscrits pas). Cela a fait tellement écho à la manière dont j'essaie d'orienter ma vie que je ne peux résister à l'envie d'en partager un peu (un peu en vrac, à vrai dire):

-> Notre capacité à être heureux est pour 50% génétique, 10% liée aux circonstances extérieures et 40% liée à l'interprétation de ce que nous vivons. Ces 40% sont un énorme levier (et notons par exemple que les 10% englobent le fait d'avoir plus d'argent, ce qui, une fois les premières nécessités comblées n'est plus un levier durable). Plutôt sympa non?

-> Il est important de connaître ses principales forces de caractères, notamment les 5 premières. Un test gratuit est proposé sur le site viame.org. Analyser avec cet éclairage nos réponses aux questions suivantes:
- quand nous sentons-nous vivants?
- qu'attendons-nous avec impatience?
- de quoi sommes-nous fiers?
Et aussi quels sont les efforts qui nous coûtent le moins -> pour reprendre ses mots, ce sont "ces moments où j'engage mes compétences vers un objectif difficile pour lequel je reçois du feed-back et pendant lesquels je perds la notion du moi et du temps". Nous aurons chacun une façon différente d'aborder le travail, en activant nos forces de caractère. Et oui, nous pouvons être heureux au boulot, tant qu'il est en adéquation avec nous-même. Une autre bonne nouvelle, non?

-> Des exemples montrent aussi que les optimistes vont plus facilement s'attribuer leurs réussites et recommencer que les pessimistes. Alors, en 2016, on voit le verre à moitié plein?

-> Prendre conscience que le bonheur synthétique n'est pas inférieur au bonheur naturel. Le bonheur naturel, c'est la version idéale que l'on se fait du bonheur (un déjeuner où il fait beau avec toute la famille). Or ce jour là, un des membres de la famille a décidé de ne pas venir sans vrai raison. Nous aurions tendance à penser que le moment est gâché. Le bonheur synthétique consiste à créer une autre interprétation de ce bonheur en prenant en compte ce contre-temps, en allant au-delà.

-> Notre capacité à s'emerveiller et à remercier (la gratitude) agit sur le nerf vague et notre sensation de bonheur. 3 kifs par jour, c'est se poser chaque jours et énumérer ces moments d'émerveillement ou de grâce (au moins 3, donc). Un exercice à faire en famille (que nous faisions déjà de temps en temps avec les enfants, il m'est même parfois arrivé de noter). A titre personnel, je dirais que oui, ça marche.

-> Les 10 trucs qui rendent heureux: (et pendant la conf, tout le monde sort son stylo!)
1. Savourer
2. Cesser de se comparer (car lorsque nous aurons gravi un échelon, nous regarderons le supérieur, créant à nouveau un sentiment d'insatisfaction)
3. Faire baisser l'argent dans le rang de nos priorités
4. Plaisir, Engagement et Sens vont de pair lorsqu'on s'implique dans un projet.
5. Nous ne sommes jamais aussi heureux que lorsque nous avons choisi ce que nous faisons.
6. Chérir nos familles, amis et collègues.
7. Compter nos kifs!
8. Faire de l'exercice physique (testé et approuvé!)
9. Donner est toujours supérieur à recevoir (si bien que quand ça va pas, plutôt que de se demander "qu'est-ce que je pourrais faire pour MOI?" Se demander plutôt qui on pourrait aider quelqu'un d'AUTRE que soi!).
10. Sourire (des études montre qu'on ne peut pas avoir des idées noires lorsque tous les muscles du visage sont engagés dans un sourire).

De quoi attaquer 2016 du bon pied! Pour approfondir le sujet, vous pouvez vous procurer l'ouvrage "3 kifs par jour" de Florence Servan-Schreiber (son site ici et page Facebook ici) et jusqu'au 20 janvier, vous pouvez vous procurer son auto-atelier "Etre plus heureux sans effort" GRATUITEMENT avec le code DEMAPART (il faut s'inscrire, mettre l'atelier dans son panier, et entrer le code).

Enjoy et comptez vos kifs!

mercredi 2 décembre 2015

Porter bébé en hiver (question existentielle du moment :-)

Wow, je n'aurais jamais cru aborder ce sujet, vu que pendant des années, climat singapourien oblige, mon problème était de porter dans un pays chaud sans perdre des litres de sueur. Bah si, tout arrive, et pour moi hors de question de renoncer au portage aux premiers frimas. A vrai dire, on a relégué le chassis de la poussette à la cave (si!), alors le portage, plus que jamais. Le tout est de correctement s'équiper. Voici ma shopping-list:

#1: plutôt qu'une combi-pilote en mode "bébé étoile de mer qui ne peut plus bouger d'un poil" (et trop galère à enfiler), je craque littéralement sur les combis polaires dooooouuuuces de chez Hoppediz. Achetée sur le site "A portée de Bisous", on la trouve aussi chez d'autres revendeurs (le site Chouchou, entre autres). Elles taillent grands, se retroussent facilement, ce qui fait qu'on fait une saison complète avec une taille, ce qui est plutôt pas mal.

#2: n'avez-vous pas remarqué que le pantalon a une fâcheuse tendance à remonter quand vous portez? La solution, une paire de jambières Huggalugs! Et là, c'est carrément taille unique de 0 à 6 ans, hyper rentable quoi! Encore une fois, j'ai acheté que le site "A portée de Bisous".

#3: Pour les petits pieds, des chaussons rembourrés en softshell de la marque Liliputi (même site).

#4: Pour la tête, les oreilles et la gorge, les capuchons Zoli en polaire, muni d'un plastron sont à la fois idéaux et super mignons.

Si je porte en porte-bébé, hop on enfile la polaire. Si je porte en écharpe, cette fois c'est capuchon + jambières et chaussons, le corps du bébé étant couvert par les 3 épaisseurs de tissus de l'écharpe.

#5: Oui mais, mais... il manque quelque chose: et la maman? Il existe pléthore de manteaux de portage et couverture de portage. Mais je ne vous parlerai que de mon coup de cœur de l'hiver: la Rainsnow de chez Zoli (ça ne veut pas dire que les autres ne sont pas bien: je ne les connais pas, tout simplement!). La veste ne dispense pas de moyen de portage, mais elle vous permet, avec un système d'insert amovible, de porter devant, sur le dos, et même pendant votre grossesse. Elle est fournie avec un capuchon rainsnow (moins chaud que le capuchon en polaire).

En détail, ce que j'adore:
- une veste pratique pour porter, imperméable et chaude, c'est quand même le plus important. J'ai été un peu surprise par sa finesse en la recevant, mais elle tient assez chaud (je suis peu frileuse) et je préfère jouer avec le nombre d'épaisseurs de vêtements pour ajuster. Ne pas oublier que bébé porté vous réchauffera aussi, et ça m'est arrivé de porter en T-Shirt sous la Rainsnow.
- un bébé super bien protégé du froid et du vent.
- une veste élégante. Sa coupe est cintrée et hyper féminine, le tissu donne un rendu lainage et non softshell à motif chevrons. Je l'utilise pour aller travailler, et aussi bien en jean qu'en jupe et talons. Et quand vous porterez votre bébé avec, on va probablement vous arrêter de nombreuses fois. I love my Rainsnow. 
- si le prix vous rebute, sachez qu'elles se revendent très bien d'occasion et si vous l'avez, faites enregistrer votre carte famille nombreuse SNCF avant la commande pour bénéficier de 10% de remise sur zoli.fr.
- une marque française (fabriquée en Tunisie).
- plein d'autres produits trooooop beaux: des capuchons enfants, des capusnoods, des snoods (maman et enfants) et même des polaires de portage pour maman ET papa. On devient vite Zoli Addict! J'ai équipé toute la famille!

Les points (un peu) négatifs:
- son prix. Mais bon, c'est mon unique manteau d'hiver pour cette année (et elle pourra me servir longtemps même sans portage), donc au final c'est acceptable. 
- disponible uniquement en précommande, et il faut être au taquet pour commander. La stratégie de Zoli est clairement de miser sur des éditions limitées, à inciter à adhérer au "club" pour accéder aux ventes en avant-première (avant rupture), à jouer sur l'effet de surprise en sortant une nouvelle couleur un mois plus tard. Ça marche, car les vestes s'arrachent en quelques jours, mais ça ne laisse pas beaucoup de possibilités à l'acheteuse lambda qui a raté le lancement des précommandes (si vous me lisez, vous avez peut-être une chance de la commander;-).
- l'impossibilité de modifier les commandes à cause d'un logiciel qui ne le permet pas (m'a t'on dit), donc si on se trompe, il faut tout faire annuler et repasser commande (comme stipulé sur le site), et on n'est pas toujours très bien accueilli par le SAV, c'est dommage. Mais une fois la manip faite, c'est bon (j'ai eu un changement de coloris à gérer).

Malgré tout, ça ne m'empêchera pas de zieuter les vestes de portage denim qui soivent sortir au printemps :-) Si cette veste vous tente, c'est tout de suite, précommandes en cours pour une livraison entre mi-décembre et mi-janvier selon les modèles!

Note: je tiens à précis que je n'ai aucun lien avec ces marques. Il s'agit de produits que j'ai achetés et appréciés à l'usage.


vendredi 13 novembre 2015

Lancement d'Organisée en Cuisine!

J'ai cru que je n'arriverai jamais à le lancer, ce nouveau blog. Un projet qui me tenait à cœur. Mes plus fidèles lecteurs se souviennent peut-être du sondage que j'avais lancé au printemps 2014 sur les habitudes alimentaires en famille. Ce sujet m'a travaillé depuis - j'aurais voulu le lancer plus tôt, mais ça ne rentrait pas dans mes priorités du moment. Enfin, la page Facebook d'Organisée en Cuisine est active, et le blog démarre doucement!!! J'en suis très heureuse, même si je sais que la mise à jour va être un sacré challenge (en plus du reste). Je continue de bidouiller sur la présentation, je prépare des articles et bien plus. Si vous voulez me soutenir, c'est par ici sur le blog (inscrivez-vous à la newsletter) ou sur Facebook.

Ça n'a pas été simple. J'ai voulu cette fois avoir mon nom de domaine, un hébergement indépendant, je me suis procuré un template, j'ai bidouillé, j'ai découvert le ftp, les plugins et autres joies (sans rentrer dans le code toutefois). On travaillera le SEO plus tard... Il y a des jours où le site n'était pas présentable, j'ai même réussi à le planter une fois. Patience et indulgence. En même temps, j'apprends beaucoup. Le contenu va s'enrichir, alors un peu de patience, mais venez m'encourager, partagez!
Que va devenir Active Mummy Back from Expat? Je ne l'abandonne pas! Il restera une tribune pour les sujets qui n'ont pas leur place chez Organisée en Cuisine.

lundi 2 novembre 2015

20 jours en Amérique du Nord, 3ème épisode: New York City!

New York City... Quand nous avions décidé d'aller en Amérique du Nord, c'était pour moi une évidence d'y faire une étape. Au départ, c'est le voyage que j'aurais bien imaginé en amoureux, craignant de traîner trois boulets adorables petits garçons d'un bout à l'autre de la ville. Et pourtant: New York est bien plus kid-friendly qu'on ne le croit (si on en oublie ses couloirs de métro d'un autre âge), et toute la famille a A-DO-RE! Alors, si vous partez avec des enfants en bas-âge, commencez par leur offrir le livre sur New York de la collection Mes P'tits Docs: ce livre est gé-nial pour eux. On leur explique en avance ce qu'on va voir, leur enthousiasme et leur énergie pour tenir de longues journées n'en est que multiplié.

Jour 16: Arrivée à New York.
Nous partons très tôt de Cape Cod pour en profiter un maximum, et nous arrivons ainsi vers 13h dans notre appartement Airbnb à Brooklyn (que je recommande: spacieux, rénové, et propriétaire adorable qui nous a prêté une poussette pour Petit A, voir ici). Alors que Papa et Petit M vont rendre la voiture de location à l'aéroport, je file chez B&H remplacer notre appareil photo qui a rendu l'âme avec Petit A et Bébé T. J'ai cru mourir dans les escalier du métro avec un bébé porté, un toddler qui ne voulait pas marcher et une poussette + 30 degrés dehors. B&H, le paradis de l'électronique, une boutique qui vaut le coup d'oeil avec ses tapis roulants qui descendent les marchandises du 2ème étage aux caisses du RDC. Bref, une fois ces étapes indispensables réalisées, nous nous retrouvons au niveau du Rockfeller Centre. Nous achetons le New York City Pass qui nous permettra de visiter 6 attractions (Top of the Rock, Empire State Building, Statue de la Liberté, MET, Musée d'Histoire Naturelle, Intrepid Sea Air Space Museum). Le jour même, nous l'étrennons en allant admirer la vue du sommet du Rockfeller Centre (Top of the Rock), à couper le souffle. Nous ne manquons pas évidemment le Lego store avant de repartir, avant d'aller vers un tour à Time Square. Un bon moyen de commencer à rentrer dans l'ambiance de la ville.

Jour 17: Statue de la Liberté et Lower Manhattan
S'il y avait UN lieu que les enfants voulaient absolument visiter, c'était la statue de la Liberté. Je ne vous raconte pas leur mine déconfite quand je leur ai expliqué qu'on ne pourrait monter que dans le piédestal (vu que nous avons 3 minus de moins de 1m20 ET que la montée dans la couronne était bookée pour les 3 mois à venir). Assez rapidement, Petit A nous a dit qu'il montera "quand je seras grand": ouf! Alors, un conseil, pour la visite, démarrez-tôt! Les vérifications de sécurité sont assez lourdes (avant la montée dans le bateau et avant la visite). Nous sommes arrivés à l'embarcadère à 8h30 (!), et nous sommes montés très rapidement dans un bateau. Quelques heures plus tard, nous avons croisé des bateaux archi bondés qui avaient tendance à légèrement pencher. Entre la visite de la statue, de l'île puis d'Ellis Island et son musée de l'immigration (qui vaut le détour), il faut compter une grosse demi-journée. De retour sur Manhattan, nous avons flâné dans le quartier des affaires, fais une pause déjeuner dans la cafétéria / déli Art Déco Zeytuna (voir ici). Nous avons ensuite poursuivi vers le site de Ground Zéro et terminé par les alentours du City Hall... le temps que Petit A ne tombe dans une fontaine (peu profonde et par 30 degrés). La soirée se terminera chez nos cousins.

Jour 18: Musée d'Histoire Naturelle et Central Park
La journée de la veille avait été un poil fatigante pour les garçons (vu que nous sommes rentrés à quasi minuit): nous démarrons cool, sans contrainte d'heure, avec le Musée d'Histoire Naturelle. Certes, visiter un musée avec 3 petits mecs de 0 à 5 ans, ça peut paraître suicidaire ambitieux; mais s'il y en a un qui va susciter leur intérêt, c'est bien celui-ci! La visite est un peu décousue, impossible pour nous de tout lire, car les garçons sont trop excités par les reconstitutions, la baleine bleue à l'échelle, les squelettes de dinosaures, mais nous avons passé un très bon moment. En début d'après-midi, nous poursuivons par un pique-nique tardif dans Central Park avec des victuailles achetées chez Zabar's (voir ici). Leur panini au pastrami est délicieux. Nous terminons la journée avec une promenade dans Central Park et un saut à Time Square, le seul endroit de NY où nous avons trouvé des cartes postales (surtout achetez les timbres dans une poste, au risque de les payer 50% plus cher à Time Square, surtout s'il vous en faut une vingtaine).

Jour 19: Empire State Building, Intrepid Sea Air Space Museum, Le Village, Lower East Side, Brooklyn Bridge
Pour notre avant dernier jour, le programme a été plutôt dense (sachant que nous avons ajouté l'étape au Village parce que nous avions un peu de temps en milieu d'aprem, hahaha). Tout comme la Statue de La Liberté, il vaut mieux prévoir de monter au sommet de l'Empire State Building de bonne heure pour éviter l’affluence. C'est donc vers 8h30 que nous arriverons au guichet. Comment faisons-nous pour décoller aussi tôt (sachant que nous avons une quarantaine de minutes de trajet porte à porte) avec des loulous qui ne savent pas prendre un petit déj en moins de 30min? Nous emportons leur petit déj: chocolat "tiède" versé dans des bouteilles avec bouchons sport et sandwich au beurre d'amande qui ont rencontré un énooooorme succès pendant les vacances. Et je trimballe des compotes en gourde, des raisins secs et amandes en pagaille, ils adorent ça. Bref, la visite de l'Empire State Building débute par une expo super intéressante sur sa construction, son planning (serré, le projet ayant même été terminé en avance). La vue est évidemment époustouflante, mais à choisir, si nous n'avions pu en faire qu'un seul, j'aurais opté pour la vue depuis le Rockfeller Center (tour General Electrics) d'où l'on a une meilleure vue sur Central Park... et sur l'Empire State Building!
Après la visite, que nous terminons tôt (forcément), nous flânons jusqu'à la gare de Grand Central, que l'on voit dans pas mal de films, avant de filer déjeuner chez Burger joint (voir ici) que l'on nous avait conseillé. Quand je vous dis que je suis prête à traverser la ville pour goûter quelque chose... Ce petit bar à Burgers, caché derrière un rideau noir dans le hall d'un grand hôtel, est bien connu des locaux. Les frites étaient si bonnes que pour une fois, je les ai terminées.
L'après-midi, nous avions prévu LA visite pour faire hyper plaisir aux garçons (y compris le papa): Intrepid Sea Air Space Museum. Pari réussi, pour ce musée porte-avion! Nous avions prévu de finir la journée par un dîner chez Katz's puis aller voir le pont de Brooklyn au coucher de soleil. Comme nous avions encore du temps, nous décidons de nous POSER (oui, poser, nous avons arrêté de marcher) deux heures au Washington Square Park à Greenwich Village - bon en vrai les enfants ont crapahuté sur les jeux - tandis que nous profitions de divers spectacles de rue autour de la fontaine du parc. Pour le dîner, nous avions donc prévu d'aller chez Katz's (voir ici), à peine un détour, pour un sandwich Reuben au pastrami comme on n'en avait jamais. Un truc énorme, fondant à souhait, on le termine, on se regarde:"c'était bon, hein? Allez, on en reprend un autre?". T'es sûr que c'est raisonnable. "Attends, on en mangera pas deux fois des comme ça". Bon allez, on craque.
Nous terminons cette journée en beauté par une traversée à la tombée de la nuit du Pont de Brooklyn: c'est juste magnifique (et bondé, hein). Et oui, Petit M, 5 ans, trotte encore, je ne sais pas comment il fait. Petit A est mort, et Bébé T dort tranquillement en porte-bébé JPMBB.

Jour 20: Metropolitan Museum of Art et Central Park
Dernier jour à NY... Snif, ça file... On y va un peu plus cool que la veille, quand même. Après avoir vu de l'extérieur le Musée Guggenheim, fait un dernier pique-nique dans Central Park (acheté à Dean&Deluca), nous tentons une visite du célèbre Metropolitan Museum of Art (ou MET). Je ne vous cache pas qu'il ne faut pas être trop ambitieux avec des enfants, mais grâce aux dépliants qui leur est dédié, les enfants s'amusent à chercher des objets. Puis Petit A s'endort dans la poussette, ce qui nous permet de faire toute l'aile dédiée à l'Art Moderne avec un Petit M plutôt intéressé. Le musée est beaucoup trop grand, et nous n'en voyons qu'une petite partie (avec un rapide passage par l'Egypte qui intéressera aussi Petit M). Franchement, il faudrait y consacrer deux ou trois jours pour tout voir. L'après-midi s'écoule rapidement, le taxi nous attends à 18h pour partir vers l'aéroport...

Contre toute attente, les enfants ont plutôt bien tenu le rythme, hyper motivés par tout ce qu'il y avait à voir dans cette ville. Un réel plaisir de les voir autant s'émerveiller, et continuer à parler de ce voyage des semaines après. Si vous le pouvez, essayer d'y consacrer une semaine complète.

Côté pratique:
- Nous avions opté pour la 7 Days Unlimited Metrocard (rentabilisé à 14 trajets, ça va assez vite).
- Nous avons pris le New York City Pass, qui peut être acheté à la première attraction du Pass que vous ferez. Elle est valide 9 jours et permet de visiter 6 sites prédéfinis. Faites-bien vos calculs, car selon ce que vous choisirez, elle ne sera rentabilisée qu'au bout de 4 ou 5 sites. Je dois reconnaître que les sites couverts sont quand même parmi ceux que l'on visite en premier à New York, donc si vous avez au moins 5 ou 6 jours sur place, ça peut vraiment valoir le coup.

mercredi 28 octobre 2015

Asphyxiés... un appel au secours en Asie du Sud-Est

Asphyxiés... depuis plusieurs mois, les réseaux sociaux en Asie regorgent de photos avec masque filtrant les particules, et depuis la semaine dernière des photos et des articles alarmants au sujet du haze frappant toute l'Asie du Sud-Est. Je ne vis plus à Singapour depuis plus d'un an, mais ayant connu plusieurs épisodes de haze à l'époque, dont celui de 2013 (voir ici), j'ai une petite idée de ce qui s'y passe. Petite idée seulement, car à l'époque, si nous avions battu des records de PSI, l'épisode avait été de relative courte durée, 2-3 semaines en tout. Cela fait 2-3 mois que Singapour étouffe. Singapour, mais surtout l'Indonésie, où au coeur de la forêt de Bornéo et de Sumatra, le PSI atteint des valeurs effrayantes (2000!), les images font peur, les populations étouffent littéralement, les enfants sont atteints de maladie respiratoires, pendant que la faune et la flore locale sont détruites.

Etouffées... les voix qui tentent de s'élever contre ce désastre écologique. Sur mon mur Facebook se succèdent un déluge d'articles partagés... par les expats ou résidents à Singapour. Pas un mot dans les média européens ou presque. On commence à voir quelques articles, timidement, mais certainement pas dans les plus grands quotidiens français. Les fameux articles ne sont relayés que parmi les résidents en Asie du Sud-Est qui partagent et repartagent, crient au secours. Le sujet n'intéresse personne.

Comme le dit si bien un de mes amis à Singapour:

Faut-il être soi-même noyé dans la pollution pour réaliser la gravité du problème? Aurai-je moi-même été aussi sensible à ces photos, articles, cri d'appel à l'aide si je n'avais pas connu le haze? En attendant, il est URGENT de se réveiller, de réfléchir à sa façon de consommer, de limiter sa consommation en huile de palme et produits dérivés du papier ne provenant pas de source durable. Faut-il envoyer nos dirigeants et les patrons d'entreprises agro-alimentaire aux pratiques douteuses au coeur du haze pour qu'elles se réveillent? Chaque geste compte, n'attendons pas en Europe d'être noyé sous une épaisse fumée nocive pendant des mois pour se réveiller. Pensons à toutes les conséquences désastreuses, écologiques, sanitaires, économiques. Il se trouve que je suis en plein dans la lecture de la dernière Lettre encyclique du Pape François "Laudato Si" sur la sauvegarde de la maison commune (à lire quelque soit vos croyances, car ce sujet dépasse toutes les religions). Quand je pense à la maison commune que nous sommes en train de laisser à nos enfants, ça me fout une boule au ventre.

REVEILLONS-NOUS, PARTAGEONS ce message, les articles et photos que vous voyez sur le sujet, réfléchissons à votre façon de consommer. C'est urgent.

Quelques liens pour en savoir plus:

http://www.portraitoupaysage.com/photo-haze-malaisie/

http://www.ouest-france.fr/indonesie-feux-de-forets-il-accuse-lindustrie-de-lhuile-de-palme-3797708

http://www.news.com.au/technology/environment/nasa-warns-of-worst-ever-forest-fires-environmental-disaster-as-smoke-blankets-six-countries/story-e6frflp0-1227585225331

http://edition.cnn.com/videos/world/2015/10/28/indonesia-haze-crisis-smog-sater-lklv.cnn


mercredi 14 octobre 2015

Marie: Marbotic, des jouets en bois connectés

Jai connu Marie pendant nos études (hé oui, ingénieure, ça mène à tout, on peut avoir des vies passionnantes en faisant des choses hyper différentes !). Jai depuis suivi le lancement de Marbotic, non sans intérêt, vu que mes propres enfants sont pile poil dans la cible de ses jouets et applications. Cest donc pour moi un immense plaisir dinterviewer Marie, et je vous encourage aussi à la fin de la lecture à aller jeter un œil sur sa campagne Kickstarter (lien en fin de billet) !

Présentation :
Je suis ingénieure, maman de 2 enfants de 4 et 1 an. Je me passionne pour la pédagogie depuis le
début de ma carrière, dailleurs mon premier poste en tant que jeune diplômée était dans une start-up d’éducation numérique, Maxicours (devenue Educlever depuis). Javais prévu dy rester 2 ans, jy suis restée 7 ans !

Peux-tu nous présenter Marbotic et nous préciser ton cheminement ?
Marbotic est une entreprise qui crée des jouets bois connectés, pour apprendre à lire et à compter en mêlant la puissance du numérique avec la manipulation de jouets traditionnels. (www.marbotic.fr). Lidée de Marbotic est venue dun intérêt très fort pour la pédagogie Montessori, qui favorise la découverte du monde et lapprentissage à laide dun matériel sensoriel à la fois beau et efficace. Jai voulu recréer ce genre dexpériences, en y ajoutant linteractivité du digital


En quoi ta vie de Maman, tes enfants, tont inspirée, ou influencé ton projet ?
En tant que toute jeune maman jai compris tout de suite, quand les iPads sont sortis, quils allaient faire un malheur auprès des petits. Actuellement jobserve en effet que cet objet est un très fort objet de désir pour nos bambins !

Hobby ou réel boulot (ou les deux !) ?
Ouh là là, réel boulot, et même plutôt deux fois quune. Je travaille trop, tout en ne travaillant pas assez. Je pense que les mamans qui me lisent me comprendront.

Quel est ton conseil #1 pour concilier ta vie dentrepreneuse et de maman ?
Je nai pas vraiment de conseils hélas jobserve maintenant que mon 2ème enfant grandit que lon commence à arriver à mettre en place une certaine organisation qui évite d’être en permanence en mode survie ! Je rêve dune routine bien réglée, de pyjamas bien rangés, de ne jamais oublier le cahier rouge dans le cartable, etc. La vie au bureau est déjà tellement imprévisible et aventureuse !

Lerreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner quand on lance son business ?
Impossible dappeler ça une « erreur » mais être enceinte et avoir un bébé alors que le business était déjà lancé et que je navais pas encore dassocié, a été quand même comment dire sportif. Mais la vie nattend pas et parfois, impossible de tout optimiser. Encore une fois je pense que nombre de jeunes femmes font ce même constat!
 
L'univers de Marbotic, de JOLIES apps
Tes-tu appuyée sur des réseaux dentrepreneurs, des ressources qui pourraient être disponibles pour dautres Mampreneurs ? Si oui, lesquels ?
Mon entreprise partage ses bureaux avec 7 autres start-ups bordelaises et cet écosystème est très agréable et jai été accompagnée par plusieurs incubateurs locaux.

Tes perspectives et tes challenges actuels ?
Notre gros challenge est la sortie de notre 2nd produit,  lalphabet connecté, en pré-vente sur Kickstarter : 
La campagne est partie très fort, mais notre objectif est daller le plus loin possible, pour faire une forte impression sur les distributeurs de tous les pays!

Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Mampreneur ?
Je ne me reconnais pas vraiment comme une Mampreneur (et cest dailleurs la 1ere fois que je donne une interview sous cet angle :) Simplement le fait d’être femme et entrepreneure attire toujours un intérêt supplémentaire, positif en général !

Et si c’était à refaire ?
Je le referais !!!!!!!!

Allez, la dernière question, celle quon se pose tous aujourdhui, quel est selon toi le juste niveau dexposition aux tablettes pour nos chers bambins ?
Difficile question, qui dépend de chaque parent :)
Ma réponse est que ce nest pas tant COMBIEN les enfants regardent les écrans mais COMMENT ils jouent avec. Si la tablette sert à regarder la reine des neiges sur Youtube, autant les mettre devant la télévision. La tablette est intéressante par son côté interactif, donc autant sélectionner soigneusement les contenus auxquels ils ont accès (je recommande nos applis mais aussi celles de tous les éditeurs de qualité, cf les blogs qui les référencent : Super Julie, Déclickids, La Souris Grise, Applimini).
Les fameux jouets en bois connectés
Merci à Marie pour le temps passé à cet interview en pleine campagne de lancement de Smart Letters. Je vous encourage vraiment à faire un tour sur la page Kickstarter de Marbotic en cliquant ici, et aussi le site de Marbotic (clic ici) et sa page Facebook (clic ici). Je pense que Smart Letters et ses appli sont des outils très intéressant, avec un graphisme très sympa: avec deux "grands" en maternelle, je n'ai pas hésité à passer ma commande! Quand j'ai vu que les applis sont multi-lingues j'ai trouvé ça encore mieux. 

Photos et supports fournis par Marbotic/Marie.

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