jeudi 21 février 2013

Mon tire-lait et moi...

Mon tire-lait et moi sommes redevenus inséparables après une rupture qui a duré un peu moins d'un an et demi. Mon tire-lait et moi, on se voit 2 fois par jour en semaine. Mon tire-lait ne m'a pas manqué pendant notre période de rupture (parce que bon, ça reste un ami purement utilitaire pour le coup). Mon tire-lait est plutôt fiable si on oublie les petits remplacements d'accessoires. L'histoire en mon tire-lait et moi devrait durer encore 2 mois? 6 mois? Plus? On verra.
Mon tire-lait est un modèle double pompage électronique sans BPA de Philips Avent. Il fonctionne sur le secteur (et pas à piles). Il est supposé être "intelligent" c'est-à-dire se souvenir du rythme des sessions précédentes. Il est fourni avec une mallette (pas hyper discrète, hein, clairement les gens vont se demander ce que vous fichez dans les couloirs du bureau une grosse mallette a la main en plein milieu d'aprèm - non, je ne rentre pas chez moi!). Dans la mallette, 2 poches isothermes et 4 poches de gel à mettre au congélateur, 4 biberons, 2 poches opaques pour conserver les biberons de lait tiré au frigo en toute discrétion (pratique!), un kit de conversion en tire-lait manuel (pratique aussi!).
Très important mon tire-lait fonctionne en circuit fermé, c'est-à-dire que le lait ne pénètre jamais dans le circuit du tire-lait. Dans un tire-lait en circuit ouvert, le lait peut rentrer dans l'appareil ou ses tuyaux, créer des moisissures... pas super hygiéniques! En gros, je vous déconseille d'acheter un tire-lait qui fonctionne en circuit ouvert, même si vous ne le prêtez jamais!
J'ai acheté mon tire-lait au showroom Philips Avent, en utilisant un bon de réduction de 20% que l'on vous distribue a la maternité ou dans les Baby Fair... grâce à quoi je l'ai payé S$720 au lieu de S$900 en 2010 avec tous les accessoires. Ça reste assez cher malgré tout, donc à réserver aux mamans très motivées et qui pensent tirer leur lait sur la durée. Comme je ne pouvais pas me permettre d'attendre, je n'ai pas vérifié les prix en Europe et aux USA, mais ça peut franchement valoir le coup. J'ai utilisé mon tire-lait pour Bébé M quotidiennement de 3 mois à un an, et c'est reparti pour Bébé A. Je ne me fais donc pas trop de souci pour sa rentabilisation, malgré un rachat pour S$75 de petites pièces de remplacement (franchement, ils se servent!).
Mon tire-lait ne m'a lâché qu'une fois, c'était un faux contact au niveau du câble d'alimentation. Direction le SAV Philips, plutôt efficace, ou on m'a toutefois soutenu que non ça ne pouvait pas être le câble d'alimentation (démonstration fallacieuse a l'appui genre "Madame vous y comprenez rien") et puis "on vous remplace l'unité centrale, ça arrive régulièrement les problèmes de ce genre" (ah bon, j'ai vraiment du payer trop cher si on me le remplace ci facilement). Bilan des courses, je rentre, ça marche pas, j'y retourne, et oui c'était bien le câble d'alimentation, "surtout ne l'utilisez plus, on vous en donne un autre". Ah ben merci alors! Service après-vente efficace malgré tout car tout a été réglé dans la journée.
Côté utilisation, je n'ai pas grand-chose à lui reprocher. Il n'est pas trop bruyant, simple d'utilisation (deux boutons en tout, rapide à brancher), et la mallette est assez bien conçu, même si je la trouve un peu grosse. Pour en faire le tire-lait idéal, j'aurais aimé pouvoir le convertir en modèle simple pompage électronique pour les jours ou je ne peux pas me trimballer tout l'attirail.

Pour aller plus loin, voir mes autres billets sur l'allaitement, ici.

Philips Avent Showroom, pour y aller, c'est ici. Si vous avez un problème, commencez par le chat en ligne (voir ici), ils sont très réactifs.

lundi 18 février 2013

Bali, toujours aussi attachante

Troisième voyage à Bali, 2006 (6 jours), 2010 (5 jours) puis 2013 (5 jours), on pourrait penser comme beaucoup de touristes, qu'on a "tout vu tout fait". Ce troisième voyage s'est programme un peu par défaut au départ. Nouvel An Chinois oblige, hors de question d'aller en Chine / Vietnam / Malaisie, en général Thaïlande et Indonésie sont les plans les plus surs (les Philippines, on oublie avec les enfants). Bali hors saison (saison des pluies), c'est la tranquillité assurée. A peine avions-nous atterri et acheté notre visa vendredi soir, nous voilà sur le chemin de l'enivrante Ubud, étape obligatoire de tous nos voyages à Bali. Certes Ubud change, doucement. Mais, les Balinais restent fidèles à leurs valeurs et leurs croyances. Malgré l'émergence des hôtels, le trafic vrombissant des motos et voitures qui s'intensifie doucement au fil des années, Ubud conserve son charme intemporel. Ici et là des offrandes posées face aux portes des maisons. Des cérémonies hindouistes ont lieu dans les temples sans qu'on ait l'impression qu'il y ait une occasion particulière. Des rizières verdoyantes à n'en plus finir. Les Balinais ont toujours le sourire. Ca fait cliché, mais c'est vrai. A Ubud, dans tous les restaurants ou nous allions, les serveuses se battaient pour prendre Bébé  A dans les bras. Youpi, une demi-heure de baby-sitting, nous dinons tranquillement:-) Ces deux jours à Ubud seront pour nous l'occasion de refaire des promenades faites auparavant a vélo, et cette fois à pied, avec les enfants en porte-bébé (on oublie la poussette vu l'état des trottoirs). Une promenade que nous recommandons: la crête de Campuan, et si vous en avez encore dans les jambes, les rizières en terrasse de Sayan. Tout est expliqué dans le Lonely Planet. Et nous avons profité de la piscine de l'hôtel, ce qui a ravi Petit M. Très bon rapport qualité prix au Sri Ratih Cottage (réserver sur Agoda, ici). Puis nous sommes retourné dans un de nos restaurants préférés à Ubud, Indus Restaurant et Casa Luna (même propriétaire).
Après Ubud, nous avons découvert un endroit merveilleux: la vallée de Sidemen. La plupart des guides n'en parlent même pas. Je voulais déjà y aller en 2010, et nous n'avions pas eu le temps. Qu'à cela ne tienne, nous réservons une chambre à Sawah Indah (voir ici). Une chambre Deluxe immense (de quoi coucher 4 personnes), un balcon qui donne directement sur les rizières, une salle de bain à ciel ouvert, un charmant jardin. Le top avec les enfants? On peut se faire servir tous les repas sur le balcon (nourriture pas extraordinaire en revanche). On nous donne une carte schématique grâce à laquelle nous faisons deux superbes balades (non sans mettre un pied dans les rizières... bien humides, je confirme). La saison des pluies aura été clémente, ne nous forçant à rester à l'hôtel que pendant la sieste des enfants les deux derniers jours. Une agréable coupure, j'aurais pu y rester une semaine de plus, avec une pile de bouquins. C'est comme si le temps s'était arrêté.

Le petit truc en plus: louer une voiture, ce que nos amis ont fait (mais pas nous). 180000IDR par jour hors carburant, sachant que de notre cote, nous avions paye avec un "taxi" réservé par l'hôtel 350000IDR pour Aéroport-Ubud ou Ubud-Sidemen ou Sidemen-Aéroport.

Nos voyages précédents:
2006: Ubud, Gunung Kawi et Tirta Empul en route pour Gunung Batur, Lovina, ile Menjangan, Bedugul, Tanah Lot et Kuta. On a détesté Kuta, on a adoré le reste.
2010: Ubud, Jatiluwih et temple Batukau, Munduk, Ulu Watu et Jimbaran.
2012: Ubud et Sidemen

lundi 4 février 2013

7 ans à Singapour!

Un an de plus, et voilà, 7 ans à Singapour! [voir l'article publié l'an dernier, ici] Quand on parle de retour, on ne nous croit plus. "Mais oui, bien sûr, la marmotte les F vous nous dites tous les deux ans que vous rentrez et en fait vous restez". Chez nous, c'est en effet des cycles de deux ans correspondant à la livraison de nos projets sauf cette fois (projet de 4 ans), ponctués de la naissance des enfants en 2010, 2012...
Mais pourtant, depuis quelques mois, l'idée du retour devient de plus en plus concrète... Bon on parle du printemps-été 2014, hein, alors ça nous laisse un peu de temps pour s'y préparer, mais l'idée est là, et s'ancre petit à petit. Les enfants y sont probablement pour beaucoup. Ça peut paraître paradoxal quand on vit dans un pays où tout semble plus facile, à commencer par la garde des enfants, où tout semble confortable. Confortable, justement, c'est souvent la première raison pour laquelle on reste à Singapour. Mais qui vous dira que c'est parce que Singapour est authentique? 
Le retour? Paradoxal aussi à une époque où l'on parle de plus en plus d'exil (voir ici chez Poulettes a l'aventure), en ces années ou la situation en France est plutôt morose. 
Ne pas atteindre le point de non-retour est une motivation, car on réalise qu'en faisant le choix de ne pas partir ou tout simplement en ne choisissant pas de partir (il est bien facile de se laisser bercer dans le confort relatif de Singapour et de laisser passer les années), on fait quelque part un choix qui a des implications sur des aspects majeurs de notre vie personnelle et familiale. Car oui, passés une dizaine d'années ou un cap professionnel, il devient très difficile de rentrer (nous connaissons de nombreux exemples).
Notre motivation première, probablement les enfants, qu'ils puissent profiter de leurs grands-parents, de leurs cousins, qu'on puisse leurs transmettre certaines valeurs et surtout notre culture tout en les ouvrant a d'autres. Singapour, quand on y rentre après un séjour à l'étranger, c'est pour nous "rentrer à la maison". Puis il y a les fois où ça parait moins évident. Ces moments sont paradoxalement plus fréquents après plus de 7 ans à Singapour. Une phase, un passage obligé pour tout expat? Peut-être. Un moment où il faut se poser les bonnes questions? Probablement. L'arrivée des enfants qui bouleverse nos repères? Assurément.
Aller et venir. Partir et revenir. Passer quelques années dans un pays pour s'en imprégner, s'ouvrir à d'autres cultures et modes de fonctionnements. Rentrer en France pour retrouver ses racines, sa culture. Repartir pour s'ouvrir. Revenir d'une expérience riche à partager. Nous rentrerons en France dans un peu plus d'un an. Mais je suis a peu près sure que ce retour sera un prélude à un nouveau départ sans tous les sens du terme... en France mais peut-être plus tard ailleurs...

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