mercredi 30 décembre 2015

3 kifs par jour ou la gratitude quotidienne

Un super thème pour démarrer l'année 2016: la GRATITUDE!

J'ai eu l'immense chance de pouvoir assister à une conférence animée par Florence Servan-Schreiber sur mon lieu de travail. Florence, c'est l'auteur du best-seller "3 kifs par jour" et elle se présente aussi comme "Professeure de Bonheur". Sa conférence hyper rafraîchissante s'est articulée autour des plusieurs points (bourrée d'exemples que je ne retranscrits pas). Cela a fait tellement écho à la manière dont j'essaie d'orienter ma vie que je ne peux résister à l'envie d'en partager un peu (un peu en vrac, à vrai dire):

-> Notre capacité à être heureux est pour 50% génétique, 10% liée aux circonstances extérieures et 40% liée à l'interprétation de ce que nous vivons. Ces 40% sont un énorme levier (et notons par exemple que les 10% englobent le fait d'avoir plus d'argent, ce qui, une fois les premières nécessités comblées n'est plus un levier durable). Plutôt sympa non?

-> Il est important de connaître ses principales forces de caractères, notamment les 5 premières. Un test gratuit est proposé sur le site viame.org. Analyser avec cet éclairage nos réponses aux questions suivantes:
- quand nous sentons-nous vivants?
- qu'attendons-nous avec impatience?
- de quoi sommes-nous fiers?
Et aussi quels sont les efforts qui nous coûtent le moins -> pour reprendre ses mots, ce sont "ces moments où j'engage mes compétences vers un objectif difficile pour lequel je reçois du feed-back et pendant lesquels je perds la notion du moi et du temps". Nous aurons chacun une façon différente d'aborder le travail, en activant nos forces de caractère. Et oui, nous pouvons être heureux au boulot, tant qu'il est en adéquation avec nous-même. Une autre bonne nouvelle, non?

-> Des exemples montrent aussi que les optimistes vont plus facilement s'attribuer leurs réussites et recommencer que les pessimistes. Alors, en 2016, on voit le verre à moitié plein?

-> Prendre conscience que le bonheur synthétique n'est pas inférieur au bonheur naturel. Le bonheur naturel, c'est la version idéale que l'on se fait du bonheur (un déjeuner où il fait beau avec toute la famille). Or ce jour là, un des membres de la famille a décidé de ne pas venir sans vrai raison. Nous aurions tendance à penser que le moment est gâché. Le bonheur synthétique consiste à créer une autre interprétation de ce bonheur en prenant en compte ce contre-temps, en allant au-delà.

-> Notre capacité à s'emerveiller et à remercier (la gratitude) agit sur le nerf vague et notre sensation de bonheur. 3 kifs par jour, c'est se poser chaque jours et énumérer ces moments d'émerveillement ou de grâce (au moins 3, donc). Un exercice à faire en famille (que nous faisions déjà de temps en temps avec les enfants, il m'est même parfois arrivé de noter). A titre personnel, je dirais que oui, ça marche.

-> Les 10 trucs qui rendent heureux: (et pendant la conf, tout le monde sort son stylo!)
1. Savourer
2. Cesser de se comparer (car lorsque nous aurons gravi un échelon, nous regarderons le supérieur, créant à nouveau un sentiment d'insatisfaction)
3. Faire baisser l'argent dans le rang de nos priorités
4. Plaisir, Engagement et Sens vont de pair lorsqu'on s'implique dans un projet.
5. Nous ne sommes jamais aussi heureux que lorsque nous avons choisi ce que nous faisons.
6. Chérir nos familles, amis et collègues.
7. Compter nos kifs!
8. Faire de l'exercice physique (testé et approuvé!)
9. Donner est toujours supérieur à recevoir (si bien que quand ça va pas, plutôt que de se demander "qu'est-ce que je pourrais faire pour MOI?" Se demander plutôt qui on pourrait aider quelqu'un d'AUTRE que soi!).
10. Sourire (des études montre qu'on ne peut pas avoir des idées noires lorsque tous les muscles du visage sont engagés dans un sourire).

De quoi attaquer 2016 du bon pied! Pour approfondir le sujet, vous pouvez vous procurer l'ouvrage "3 kifs par jour" de Florence Servan-Schreiber (son site ici et page Facebook ici) et jusqu'au 20 janvier, vous pouvez vous procurer son auto-atelier "Etre plus heureux sans effort" GRATUITEMENT avec le code DEMAPART (il faut s'inscrire, mettre l'atelier dans son panier, et entrer le code).

Enjoy et comptez vos kifs!

mercredi 2 décembre 2015

Porter bébé en hiver (question existentielle du moment :-)

Wow, je n'aurais jamais cru aborder ce sujet, vu que pendant des années, climat singapourien oblige, mon problème était de porter dans un pays chaud sans perdre des litres de sueur. Bah si, tout arrive, et pour moi hors de question de renoncer au portage aux premiers frimas. A vrai dire, on a relégué le chassis de la poussette à la cave (si!), alors le portage, plus que jamais. Le tout est de correctement s'équiper. Voici ma shopping-list:

#1: plutôt qu'une combi-pilote en mode "bébé étoile de mer qui ne peut plus bouger d'un poil" (et trop galère à enfiler), je craque littéralement sur les combis polaires dooooouuuuces de chez Hoppediz. Achetée sur le site "A portée de Bisous", on la trouve aussi chez d'autres revendeurs (le site Chouchou, entre autres). Elles taillent grands, se retroussent facilement, ce qui fait qu'on fait une saison complète avec une taille, ce qui est plutôt pas mal.

#2: n'avez-vous pas remarqué que le pantalon a une fâcheuse tendance à remonter quand vous portez? La solution, une paire de jambières Huggalugs! Et là, c'est carrément taille unique de 0 à 6 ans, hyper rentable quoi! Encore une fois, j'ai acheté que le site "A portée de Bisous".

#3: Pour les petits pieds, des chaussons rembourrés en softshell de la marque Liliputi (même site).

#4: Pour la tête, les oreilles et la gorge, les capuchons Zoli en polaire, muni d'un plastron sont à la fois idéaux et super mignons.

Si je porte en porte-bébé, hop on enfile la polaire. Si je porte en écharpe, cette fois c'est capuchon + jambières et chaussons, le corps du bébé étant couvert par les 3 épaisseurs de tissus de l'écharpe.

#5: Oui mais, mais... il manque quelque chose: et la maman? Il existe pléthore de manteaux de portage et couverture de portage. Mais je ne vous parlerai que de mon coup de cœur de l'hiver: la Rainsnow de chez Zoli (ça ne veut pas dire que les autres ne sont pas bien: je ne les connais pas, tout simplement!). La veste ne dispense pas de moyen de portage, mais elle vous permet, avec un système d'insert amovible, de porter devant, sur le dos, et même pendant votre grossesse. Elle est fournie avec un capuchon rainsnow (moins chaud que le capuchon en polaire).

En détail, ce que j'adore:
- une veste pratique pour porter, imperméable et chaude, c'est quand même le plus important. J'ai été un peu surprise par sa finesse en la recevant, mais elle tient assez chaud (je suis peu frileuse) et je préfère jouer avec le nombre d'épaisseurs de vêtements pour ajuster. Ne pas oublier que bébé porté vous réchauffera aussi, et ça m'est arrivé de porter en T-Shirt sous la Rainsnow.
- un bébé super bien protégé du froid et du vent.
- une veste élégante. Sa coupe est cintrée et hyper féminine, le tissu donne un rendu lainage et non softshell à motif chevrons. Je l'utilise pour aller travailler, et aussi bien en jean qu'en jupe et talons. Et quand vous porterez votre bébé avec, on va probablement vous arrêter de nombreuses fois. I love my Rainsnow. 
- si le prix vous rebute, sachez qu'elles se revendent très bien d'occasion et si vous l'avez, faites enregistrer votre carte famille nombreuse SNCF avant la commande pour bénéficier de 10% de remise sur zoli.fr.
- une marque française (fabriquée en Tunisie).
- plein d'autres produits trooooop beaux: des capuchons enfants, des capusnoods, des snoods (maman et enfants) et même des polaires de portage pour maman ET papa. On devient vite Zoli Addict! J'ai équipé toute la famille!

Les points (un peu) négatifs:
- son prix. Mais bon, c'est mon unique manteau d'hiver pour cette année (et elle pourra me servir longtemps même sans portage), donc au final c'est acceptable. 
- disponible uniquement en précommande, et il faut être au taquet pour commander. La stratégie de Zoli est clairement de miser sur des éditions limitées, à inciter à adhérer au "club" pour accéder aux ventes en avant-première (avant rupture), à jouer sur l'effet de surprise en sortant une nouvelle couleur un mois plus tard. Ça marche, car les vestes s'arrachent en quelques jours, mais ça ne laisse pas beaucoup de possibilités à l'acheteuse lambda qui a raté le lancement des précommandes (si vous me lisez, vous avez peut-être une chance de la commander;-).
- l'impossibilité de modifier les commandes à cause d'un logiciel qui ne le permet pas (m'a t'on dit), donc si on se trompe, il faut tout faire annuler et repasser commande (comme stipulé sur le site), et on n'est pas toujours très bien accueilli par le SAV, c'est dommage. Mais une fois la manip faite, c'est bon (j'ai eu un changement de coloris à gérer).

Malgré tout, ça ne m'empêchera pas de zieuter les vestes de portage denim qui soivent sortir au printemps :-) Si cette veste vous tente, c'est tout de suite, précommandes en cours pour une livraison entre mi-décembre et mi-janvier selon les modèles!

Note: je tiens à précis que je n'ai aucun lien avec ces marques. Il s'agit de produits que j'ai achetés et appréciés à l'usage.


vendredi 13 novembre 2015

Lancement d'Organisée en Cuisine!

J'ai cru que je n'arriverai jamais à le lancer, ce nouveau blog. Un projet qui me tenait à cœur. Mes plus fidèles lecteurs se souviennent peut-être du sondage que j'avais lancé au printemps 2014 sur les habitudes alimentaires en famille. Ce sujet m'a travaillé depuis - j'aurais voulu le lancer plus tôt, mais ça ne rentrait pas dans mes priorités du moment. Enfin, la page Facebook d'Organisée en Cuisine est active, et le blog démarre doucement!!! J'en suis très heureuse, même si je sais que la mise à jour va être un sacré challenge (en plus du reste). Je continue de bidouiller sur la présentation, je prépare des articles et bien plus. Si vous voulez me soutenir, c'est par ici sur le blog (inscrivez-vous à la newsletter) ou sur Facebook.

Ça n'a pas été simple. J'ai voulu cette fois avoir mon nom de domaine, un hébergement indépendant, je me suis procuré un template, j'ai bidouillé, j'ai découvert le ftp, les plugins et autres joies (sans rentrer dans le code toutefois). On travaillera le SEO plus tard... Il y a des jours où le site n'était pas présentable, j'ai même réussi à le planter une fois. Patience et indulgence. En même temps, j'apprends beaucoup. Le contenu va s'enrichir, alors un peu de patience, mais venez m'encourager, partagez!
Que va devenir Active Mummy Back from Expat? Je ne l'abandonne pas! Il restera une tribune pour les sujets qui n'ont pas leur place chez Organisée en Cuisine.

lundi 2 novembre 2015

20 jours en Amérique du Nord, 3ème épisode: New York City!

New York City... Quand nous avions décidé d'aller en Amérique du Nord, c'était pour moi une évidence d'y faire une étape. Au départ, c'est le voyage que j'aurais bien imaginé en amoureux, craignant de traîner trois boulets adorables petits garçons d'un bout à l'autre de la ville. Et pourtant: New York est bien plus kid-friendly qu'on ne le croit (si on en oublie ses couloirs de métro d'un autre âge), et toute la famille a A-DO-RE! Alors, si vous partez avec des enfants en bas-âge, commencez par leur offrir le livre sur New York de la collection Mes P'tits Docs: ce livre est gé-nial pour eux. On leur explique en avance ce qu'on va voir, leur enthousiasme et leur énergie pour tenir de longues journées n'en est que multiplié.

Jour 16: Arrivée à New York.
Nous partons très tôt de Cape Cod pour en profiter un maximum, et nous arrivons ainsi vers 13h dans notre appartement Airbnb à Brooklyn (que je recommande: spacieux, rénové, et propriétaire adorable qui nous a prêté une poussette pour Petit A, voir ici). Alors que Papa et Petit M vont rendre la voiture de location à l'aéroport, je file chez B&H remplacer notre appareil photo qui a rendu l'âme avec Petit A et Bébé T. J'ai cru mourir dans les escalier du métro avec un bébé porté, un toddler qui ne voulait pas marcher et une poussette + 30 degrés dehors. B&H, le paradis de l'électronique, une boutique qui vaut le coup d'oeil avec ses tapis roulants qui descendent les marchandises du 2ème étage aux caisses du RDC. Bref, une fois ces étapes indispensables réalisées, nous nous retrouvons au niveau du Rockfeller Centre. Nous achetons le New York City Pass qui nous permettra de visiter 6 attractions (Top of the Rock, Empire State Building, Statue de la Liberté, MET, Musée d'Histoire Naturelle, Intrepid Sea Air Space Museum). Le jour même, nous l'étrennons en allant admirer la vue du sommet du Rockfeller Centre (Top of the Rock), à couper le souffle. Nous ne manquons pas évidemment le Lego store avant de repartir, avant d'aller vers un tour à Time Square. Un bon moyen de commencer à rentrer dans l'ambiance de la ville.

Jour 17: Statue de la Liberté et Lower Manhattan
S'il y avait UN lieu que les enfants voulaient absolument visiter, c'était la statue de la Liberté. Je ne vous raconte pas leur mine déconfite quand je leur ai expliqué qu'on ne pourrait monter que dans le piédestal (vu que nous avons 3 minus de moins de 1m20 ET que la montée dans la couronne était bookée pour les 3 mois à venir). Assez rapidement, Petit A nous a dit qu'il montera "quand je seras grand": ouf! Alors, un conseil, pour la visite, démarrez-tôt! Les vérifications de sécurité sont assez lourdes (avant la montée dans le bateau et avant la visite). Nous sommes arrivés à l'embarcadère à 8h30 (!), et nous sommes montés très rapidement dans un bateau. Quelques heures plus tard, nous avons croisé des bateaux archi bondés qui avaient tendance à légèrement pencher. Entre la visite de la statue, de l'île puis d'Ellis Island et son musée de l'immigration (qui vaut le détour), il faut compter une grosse demi-journée. De retour sur Manhattan, nous avons flâné dans le quartier des affaires, fais une pause déjeuner dans la cafétéria / déli Art Déco Zeytuna (voir ici). Nous avons ensuite poursuivi vers le site de Ground Zéro et terminé par les alentours du City Hall... le temps que Petit A ne tombe dans une fontaine (peu profonde et par 30 degrés). La soirée se terminera chez nos cousins.

Jour 18: Musée d'Histoire Naturelle et Central Park
La journée de la veille avait été un poil fatigante pour les garçons (vu que nous sommes rentrés à quasi minuit): nous démarrons cool, sans contrainte d'heure, avec le Musée d'Histoire Naturelle. Certes, visiter un musée avec 3 petits mecs de 0 à 5 ans, ça peut paraître suicidaire ambitieux; mais s'il y en a un qui va susciter leur intérêt, c'est bien celui-ci! La visite est un peu décousue, impossible pour nous de tout lire, car les garçons sont trop excités par les reconstitutions, la baleine bleue à l'échelle, les squelettes de dinosaures, mais nous avons passé un très bon moment. En début d'après-midi, nous poursuivons par un pique-nique tardif dans Central Park avec des victuailles achetées chez Zabar's (voir ici). Leur panini au pastrami est délicieux. Nous terminons la journée avec une promenade dans Central Park et un saut à Time Square, le seul endroit de NY où nous avons trouvé des cartes postales (surtout achetez les timbres dans une poste, au risque de les payer 50% plus cher à Time Square, surtout s'il vous en faut une vingtaine).

Jour 19: Empire State Building, Intrepid Sea Air Space Museum, Le Village, Lower East Side, Brooklyn Bridge
Pour notre avant dernier jour, le programme a été plutôt dense (sachant que nous avons ajouté l'étape au Village parce que nous avions un peu de temps en milieu d'aprem, hahaha). Tout comme la Statue de La Liberté, il vaut mieux prévoir de monter au sommet de l'Empire State Building de bonne heure pour éviter l’affluence. C'est donc vers 8h30 que nous arriverons au guichet. Comment faisons-nous pour décoller aussi tôt (sachant que nous avons une quarantaine de minutes de trajet porte à porte) avec des loulous qui ne savent pas prendre un petit déj en moins de 30min? Nous emportons leur petit déj: chocolat "tiède" versé dans des bouteilles avec bouchons sport et sandwich au beurre d'amande qui ont rencontré un énooooorme succès pendant les vacances. Et je trimballe des compotes en gourde, des raisins secs et amandes en pagaille, ils adorent ça. Bref, la visite de l'Empire State Building débute par une expo super intéressante sur sa construction, son planning (serré, le projet ayant même été terminé en avance). La vue est évidemment époustouflante, mais à choisir, si nous n'avions pu en faire qu'un seul, j'aurais opté pour la vue depuis le Rockfeller Center (tour General Electrics) d'où l'on a une meilleure vue sur Central Park... et sur l'Empire State Building!
Après la visite, que nous terminons tôt (forcément), nous flânons jusqu'à la gare de Grand Central, que l'on voit dans pas mal de films, avant de filer déjeuner chez Burger joint (voir ici) que l'on nous avait conseillé. Quand je vous dis que je suis prête à traverser la ville pour goûter quelque chose... Ce petit bar à Burgers, caché derrière un rideau noir dans le hall d'un grand hôtel, est bien connu des locaux. Les frites étaient si bonnes que pour une fois, je les ai terminées.
L'après-midi, nous avions prévu LA visite pour faire hyper plaisir aux garçons (y compris le papa): Intrepid Sea Air Space Museum. Pari réussi, pour ce musée porte-avion! Nous avions prévu de finir la journée par un dîner chez Katz's puis aller voir le pont de Brooklyn au coucher de soleil. Comme nous avions encore du temps, nous décidons de nous POSER (oui, poser, nous avons arrêté de marcher) deux heures au Washington Square Park à Greenwich Village - bon en vrai les enfants ont crapahuté sur les jeux - tandis que nous profitions de divers spectacles de rue autour de la fontaine du parc. Pour le dîner, nous avions donc prévu d'aller chez Katz's (voir ici), à peine un détour, pour un sandwich Reuben au pastrami comme on n'en avait jamais. Un truc énorme, fondant à souhait, on le termine, on se regarde:"c'était bon, hein? Allez, on en reprend un autre?". T'es sûr que c'est raisonnable. "Attends, on en mangera pas deux fois des comme ça". Bon allez, on craque.
Nous terminons cette journée en beauté par une traversée à la tombée de la nuit du Pont de Brooklyn: c'est juste magnifique (et bondé, hein). Et oui, Petit M, 5 ans, trotte encore, je ne sais pas comment il fait. Petit A est mort, et Bébé T dort tranquillement en porte-bébé JPMBB.

Jour 20: Metropolitan Museum of Art et Central Park
Dernier jour à NY... Snif, ça file... On y va un peu plus cool que la veille, quand même. Après avoir vu de l'extérieur le Musée Guggenheim, fait un dernier pique-nique dans Central Park (acheté à Dean&Deluca), nous tentons une visite du célèbre Metropolitan Museum of Art (ou MET). Je ne vous cache pas qu'il ne faut pas être trop ambitieux avec des enfants, mais grâce aux dépliants qui leur est dédié, les enfants s'amusent à chercher des objets. Puis Petit A s'endort dans la poussette, ce qui nous permet de faire toute l'aile dédiée à l'Art Moderne avec un Petit M plutôt intéressé. Le musée est beaucoup trop grand, et nous n'en voyons qu'une petite partie (avec un rapide passage par l'Egypte qui intéressera aussi Petit M). Franchement, il faudrait y consacrer deux ou trois jours pour tout voir. L'après-midi s'écoule rapidement, le taxi nous attends à 18h pour partir vers l'aéroport...

Contre toute attente, les enfants ont plutôt bien tenu le rythme, hyper motivés par tout ce qu'il y avait à voir dans cette ville. Un réel plaisir de les voir autant s'émerveiller, et continuer à parler de ce voyage des semaines après. Si vous le pouvez, essayer d'y consacrer une semaine complète.

Côté pratique:
- Nous avions opté pour la 7 Days Unlimited Metrocard (rentabilisé à 14 trajets, ça va assez vite).
- Nous avons pris le New York City Pass, qui peut être acheté à la première attraction du Pass que vous ferez. Elle est valide 9 jours et permet de visiter 6 sites prédéfinis. Faites-bien vos calculs, car selon ce que vous choisirez, elle ne sera rentabilisée qu'au bout de 4 ou 5 sites. Je dois reconnaître que les sites couverts sont quand même parmi ceux que l'on visite en premier à New York, donc si vous avez au moins 5 ou 6 jours sur place, ça peut vraiment valoir le coup.

mercredi 28 octobre 2015

Asphyxiés... un appel au secours en Asie du Sud-Est

Asphyxiés... depuis plusieurs mois, les réseaux sociaux en Asie regorgent de photos avec masque filtrant les particules, et depuis la semaine dernière des photos et des articles alarmants au sujet du haze frappant toute l'Asie du Sud-Est. Je ne vis plus à Singapour depuis plus d'un an, mais ayant connu plusieurs épisodes de haze à l'époque, dont celui de 2013 (voir ici), j'ai une petite idée de ce qui s'y passe. Petite idée seulement, car à l'époque, si nous avions battu des records de PSI, l'épisode avait été de relative courte durée, 2-3 semaines en tout. Cela fait 2-3 mois que Singapour étouffe. Singapour, mais surtout l'Indonésie, où au coeur de la forêt de Bornéo et de Sumatra, le PSI atteint des valeurs effrayantes (2000!), les images font peur, les populations étouffent littéralement, les enfants sont atteints de maladie respiratoires, pendant que la faune et la flore locale sont détruites.

Etouffées... les voix qui tentent de s'élever contre ce désastre écologique. Sur mon mur Facebook se succèdent un déluge d'articles partagés... par les expats ou résidents à Singapour. Pas un mot dans les média européens ou presque. On commence à voir quelques articles, timidement, mais certainement pas dans les plus grands quotidiens français. Les fameux articles ne sont relayés que parmi les résidents en Asie du Sud-Est qui partagent et repartagent, crient au secours. Le sujet n'intéresse personne.

Comme le dit si bien un de mes amis à Singapour:

Faut-il être soi-même noyé dans la pollution pour réaliser la gravité du problème? Aurai-je moi-même été aussi sensible à ces photos, articles, cri d'appel à l'aide si je n'avais pas connu le haze? En attendant, il est URGENT de se réveiller, de réfléchir à sa façon de consommer, de limiter sa consommation en huile de palme et produits dérivés du papier ne provenant pas de source durable. Faut-il envoyer nos dirigeants et les patrons d'entreprises agro-alimentaire aux pratiques douteuses au coeur du haze pour qu'elles se réveillent? Chaque geste compte, n'attendons pas en Europe d'être noyé sous une épaisse fumée nocive pendant des mois pour se réveiller. Pensons à toutes les conséquences désastreuses, écologiques, sanitaires, économiques. Il se trouve que je suis en plein dans la lecture de la dernière Lettre encyclique du Pape François "Laudato Si" sur la sauvegarde de la maison commune (à lire quelque soit vos croyances, car ce sujet dépasse toutes les religions). Quand je pense à la maison commune que nous sommes en train de laisser à nos enfants, ça me fout une boule au ventre.

REVEILLONS-NOUS, PARTAGEONS ce message, les articles et photos que vous voyez sur le sujet, réfléchissons à votre façon de consommer. C'est urgent.

Quelques liens pour en savoir plus:

http://www.portraitoupaysage.com/photo-haze-malaisie/

http://www.ouest-france.fr/indonesie-feux-de-forets-il-accuse-lindustrie-de-lhuile-de-palme-3797708

http://www.news.com.au/technology/environment/nasa-warns-of-worst-ever-forest-fires-environmental-disaster-as-smoke-blankets-six-countries/story-e6frflp0-1227585225331

http://edition.cnn.com/videos/world/2015/10/28/indonesia-haze-crisis-smog-sater-lklv.cnn


mercredi 14 octobre 2015

Marie: Marbotic, des jouets en bois connectés

Jai connu Marie pendant nos études (hé oui, ingénieure, ça mène à tout, on peut avoir des vies passionnantes en faisant des choses hyper différentes !). Jai depuis suivi le lancement de Marbotic, non sans intérêt, vu que mes propres enfants sont pile poil dans la cible de ses jouets et applications. Cest donc pour moi un immense plaisir dinterviewer Marie, et je vous encourage aussi à la fin de la lecture à aller jeter un œil sur sa campagne Kickstarter (lien en fin de billet) !

Présentation :
Je suis ingénieure, maman de 2 enfants de 4 et 1 an. Je me passionne pour la pédagogie depuis le
début de ma carrière, dailleurs mon premier poste en tant que jeune diplômée était dans une start-up d’éducation numérique, Maxicours (devenue Educlever depuis). Javais prévu dy rester 2 ans, jy suis restée 7 ans !

Peux-tu nous présenter Marbotic et nous préciser ton cheminement ?
Marbotic est une entreprise qui crée des jouets bois connectés, pour apprendre à lire et à compter en mêlant la puissance du numérique avec la manipulation de jouets traditionnels. (www.marbotic.fr). Lidée de Marbotic est venue dun intérêt très fort pour la pédagogie Montessori, qui favorise la découverte du monde et lapprentissage à laide dun matériel sensoriel à la fois beau et efficace. Jai voulu recréer ce genre dexpériences, en y ajoutant linteractivité du digital


En quoi ta vie de Maman, tes enfants, tont inspirée, ou influencé ton projet ?
En tant que toute jeune maman jai compris tout de suite, quand les iPads sont sortis, quils allaient faire un malheur auprès des petits. Actuellement jobserve en effet que cet objet est un très fort objet de désir pour nos bambins !

Hobby ou réel boulot (ou les deux !) ?
Ouh là là, réel boulot, et même plutôt deux fois quune. Je travaille trop, tout en ne travaillant pas assez. Je pense que les mamans qui me lisent me comprendront.

Quel est ton conseil #1 pour concilier ta vie dentrepreneuse et de maman ?
Je nai pas vraiment de conseils hélas jobserve maintenant que mon 2ème enfant grandit que lon commence à arriver à mettre en place une certaine organisation qui évite d’être en permanence en mode survie ! Je rêve dune routine bien réglée, de pyjamas bien rangés, de ne jamais oublier le cahier rouge dans le cartable, etc. La vie au bureau est déjà tellement imprévisible et aventureuse !

Lerreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner quand on lance son business ?
Impossible dappeler ça une « erreur » mais être enceinte et avoir un bébé alors que le business était déjà lancé et que je navais pas encore dassocié, a été quand même comment dire sportif. Mais la vie nattend pas et parfois, impossible de tout optimiser. Encore une fois je pense que nombre de jeunes femmes font ce même constat!
 
L'univers de Marbotic, de JOLIES apps
Tes-tu appuyée sur des réseaux dentrepreneurs, des ressources qui pourraient être disponibles pour dautres Mampreneurs ? Si oui, lesquels ?
Mon entreprise partage ses bureaux avec 7 autres start-ups bordelaises et cet écosystème est très agréable et jai été accompagnée par plusieurs incubateurs locaux.

Tes perspectives et tes challenges actuels ?
Notre gros challenge est la sortie de notre 2nd produit,  lalphabet connecté, en pré-vente sur Kickstarter : 
La campagne est partie très fort, mais notre objectif est daller le plus loin possible, pour faire une forte impression sur les distributeurs de tous les pays!

Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Mampreneur ?
Je ne me reconnais pas vraiment comme une Mampreneur (et cest dailleurs la 1ere fois que je donne une interview sous cet angle :) Simplement le fait d’être femme et entrepreneure attire toujours un intérêt supplémentaire, positif en général !

Et si c’était à refaire ?
Je le referais !!!!!!!!

Allez, la dernière question, celle quon se pose tous aujourdhui, quel est selon toi le juste niveau dexposition aux tablettes pour nos chers bambins ?
Difficile question, qui dépend de chaque parent :)
Ma réponse est que ce nest pas tant COMBIEN les enfants regardent les écrans mais COMMENT ils jouent avec. Si la tablette sert à regarder la reine des neiges sur Youtube, autant les mettre devant la télévision. La tablette est intéressante par son côté interactif, donc autant sélectionner soigneusement les contenus auxquels ils ont accès (je recommande nos applis mais aussi celles de tous les éditeurs de qualité, cf les blogs qui les référencent : Super Julie, Déclickids, La Souris Grise, Applimini).
Les fameux jouets en bois connectés
Merci à Marie pour le temps passé à cet interview en pleine campagne de lancement de Smart Letters. Je vous encourage vraiment à faire un tour sur la page Kickstarter de Marbotic en cliquant ici, et aussi le site de Marbotic (clic ici) et sa page Facebook (clic ici). Je pense que Smart Letters et ses appli sont des outils très intéressant, avec un graphisme très sympa: avec deux "grands" en maternelle, je n'ai pas hésité à passer ma commande! Quand j'ai vu que les applis sont multi-lingues j'ai trouvé ça encore mieux. 

Photos et supports fournis par Marbotic/Marie.

mardi 6 octobre 2015

20 jours en Amérique du Nord, 2ème épisode: De Montréal à New York

Après 8 jours en famille, nous partons un peu plus à l'aventure (avec 3 petits monstres de 2 mois à 5 ans), avec une voiture de location.

Jour 9: De Montréal au New Hampshire, en passant par le Vermont.
Nous partons en fin de matinée de Montréal en bus pour rejoindre la première grosse ville des Etats-Unis, Burlington, dans le Vermont afin de louer notre voiture côté USA (une économie d'environ 400 euros!). Le trajet dure 2h30... + 1h30 à la frontière ! Autant les américains peuvent se montrer chaleureux, autant quand il s'agit de sécurité nationale on ne rigole pas du tout du tout. Nous avions fait la demande de visa en ligne (ESTA), mais les procédures sont longues malgré tout et les officiers de vraies portes de prison, ne comptez pas sur le sourire d'un bébé de 2 mois pour les attendrir. La récupération de la voiture à l'aéroport de Burlington (où le bus nous avait déposé) se fait sans encombre. A savoir: plutôt que de dépenser 14$ par jour et par enfant pour les sièges auto, soit 294$ (!!!), nous avons repéré le Wallmart le plus proche, à 3km du bureau de location, et ça a été notre premier arrêt, bilan 60$ pour un réhausseur avec dossier + un réhausseur tandis que nous avions le couffin de Bébé T. Enfin paré pour notre route!
En lisant notre guide, nous apprenons qu'une célèbre marque de glace a vu le jour à quelques kilimètres de Burlington, dans le Vermont... Ben & Jerry's! Le genre de glace que je trouve maintenant bien trop sucrée, mais c'est pile sur notre route (sans détour aucun), et on peut visiter l'usine. Une pause bien sympa que les enfants ont adorée (déco sympa, jeux, dégustation de glace), sans compter que nous avons dévoré à 4 un "Mini-Vermonster" (4 boules de glace, morceaux de brownie, cookie, banane, suace chocolat, chantilly et 4 toppings...). Légèrement régressif et excessif.
Un bon "sugar high" pour aborder le bout de route qui nous reste. La traversée du Vermont est plutôt sympa: peu construit, granges en bois peintes en rouge et leur silo comme on se les imagine, et un paysage forestier qui doit être sublime à l'automne. Nous arrivons dans notre logement AirBnB à Whitefield la nuit tombée: au bord d'un petit lac, BBQ à dispo, on devrait s'y plaire!

Jours 10 à 12: Les Montagnes Blanches (New Hampshire)
Nous avons 3 belles journées devant nous pour découvrir les différentes vallées de la zone des Montagnes Blanches. Nous démarrons évidemment par le sommet de la Nouvelle-Angleterre, le Mont Washington, où des vents à 372km/h ont été enregistrés. Je vous rassure, nous ne sommes PAS montés à pied. Choc thermique garanti. 30 degrés et T-Shirt au pied; polaire et coupe-vent au sommet, et vue 3***! Nous nous promènerons aussi aux Flume Gorges, des gorges de granit de 30m de hauteur et 250m de long magnifiques, et nous ferons sur ces 3 jours 4-5 balades allant de 1 à 3-4km (le max pour éviter le pétage de plomb avec 3 enfants, les aînés devant marcher!).

Jour 13: Boston (Massachusetts)
Court, trop court, mais cette étape n'était pas prévue au départ (au vu du temps passé à Montréal + New York, nous voulions privilégier quelques étapes "nature"). Boston et Cambridge méritent bien un séjour de 3-4 jours. Au final, nous aurons eu une journée bien remplie (10h-17h), un moyen de sentir l'atmosphère de la ville. Nous avons suivi le "Heritage Trail" (matérialisé au sol par une ligne rouge) sans faire les visites guidées, et nous nous sommes promenées dans les rues chics de Beacon Hill. Et nous avons adoré l'ambiance de la ville. Nous arrivons en soirée dans notre motel à Cape Cod (lien ici, réservé via Booking.com). Très bon choix: il s'agit de petits appartements avec une chambre comprenant deux lits doubles, un espace salon-salle à manger-kitchenette, une salle de bain et une terrasse avec BBQ à dispo.

Jours 14 et 15: Cape Cod (Massachusetts)
Cape Cod, lieu de villégiature des bostoniens (surtout) et des new-yorkais. Nous y avions deux journées bien remplies. Météo bof (bruine et brouillard), mais nous avons parcouru tranquillement la côte nord de Sandwich à Brewster le premier jour, puis la superbe zone de lagunes jusqu'à Provincetown le deuxième jour. Ce que nous avons aimé? Les jolies boutiques de Sandwich (de la déco, tout de bon goût, pas mal d'artisanat local, tu as juste envie de tout dévaliser), les jolies maisons (pas de grosses constructions béton), le déjeuner à Cap'n Frosty's (lien ici) où nous avons goûté des brochettes de Saint Jacques, "lobster roll" et une soupe de clams, le tout dans des assiettes en plastique mais délicieux, les cookies Salty Oats à tomber (lien ici), la plage avec un horizon infini, et surtout: voir une colonie d'otaries impressionnante sur la "Coast Guard Beach" (au niveau de Eastam) - il semblerait qu'elles soient régulièrement là à marée basse. Ce que nous n'avons pas aimé? Ne même pas pouvoir se garer à Provincetown, tellement il y avait du monde.

Jours 16 à 20: New York City!!! Qui mérite un billet à part, à venir!

vendredi 25 septembre 2015

20 jours en Amérique du Nord, 1er épisode: Montréal

20 jours en Amérique du Nord avec Petit M (tout juste 5 ans), Petit A (presque 3 ans) et Bébé T (2 mois). Notre premier voyage à 5. Un petit craquage réservé en février our août (merci les miles Air France), avant la naissance de Bébé T, forcément, alors on s'était dit qu'il fallait démarrer coooooool. Rien de mieux qu'une première étape dans la famille (mon beau-frère, ma belle-soeur et leur adorable fille) pour passer un peu de temps de qualité avec les enfants, découvrir en douceur et en profondeur la ville et le mode de vie à la québécoise. Montréal, ça aura été 8 jours sur les 20 passés en Amérique du Nord.

Jour 0: coooooool, on arrive en fin d'aprem, enfin début de soirée avec une loooooongue attente à la douane (sans pitié, les familles avec enfants n'ont pas de coupe-file), puis un bagage qui n'arrivera que le lendemain (positivons: il n'est pas perdu au moins). Et les questions réglementaires: "pas de foie gras ni de saucisson dans vos valises?". Une question de sécurité nationale primordiale.

Jour 1: coooooool bis, en plein décalage horaire, journée famille messe à Westmount et goûter d'anniversaire pour les 5 ans de Petit M qui partage avec 45 ans d'écart le même Birthday que Singapore!

Jour 2: On démarre par le Vieux Montréal, de la place d'Armes aux bords du Saint Laurent, avec une dégustation de Poutine au passage (euh, une fois ça suffira!), un plat à base de frites, de fromage et d'une sauce épaisse. Le truc idéal pour tenir l'hiver mais pas vraiment par 30 degrés.

Jour 3: Il pleut, il mouille, c'est la fête à... Le jour idéal pour visiter le Biodôme. Un zoo indoor où plusieurs écosystèmes ont été créés (mention spéciale pour les écosystèmes des Amériques notamment les érablières et ses castors). Une chouette visite pour les enfants (et les grands!).

Jour 4: Le Plateau Mont Royal, quartier bobo et décontracté, avec ses charmantes ruelles et ses maisonnettes, ses boutiques plutôt sympas.

Jour 5: LA journée de folie (histoire de commencer à tester les enfants en vue du rythme New-Yorkais;-): Oratoire Saint-Joseph, puis retour au Plateau Mont Royal parce que je voulais tester THE adresse pour THE bagels, les meilleurs de Montréal pour le déjeuner, voir ici (oui, je suis du genre à faire retraverser la ville à toute la troupe pour tester une adresse). Sans regret, d'autant que nous avions raté quelques rues charmantes dans le coin la veille. Nous poursuivons sur Le Village (quartier gay) puis nous reprenons un bus depuis le Centre-Ville. Non sans avoir dévalisé Roots au passage (des vêtements d'hiver avec un petit logo sympa assorti d'un castor).

Jour 6: Il pleut, il mouille, c'est la fête à... Décidément, pas de chance. Nous découvrons la charmante bibliothèque de Westmount, et les éclaircies de la fin de la journée nous ont permis de nous promener parmi les demeures cossues de Westmount.

Jour 7: Promenade dans le parc du Mont Royal d'où on peut admirer une vue panoramique sur la ville. En redescendant vers le centre, nous traversons le campus de l'université de McGill. De retour à la maison, nous récupérons les vélos pour une promenade sans enfants (la première depuis la naissance de Bébé T) le long du Canal de Lachine: un must-do! Ca m'a rappelé les bords de la Tamise, avec ses vieilles usines réabilitées en logement moderne. Une chouette promenade avec un stop o-bli-ga-toi-re: Le Havre Aux Glaces au marché de Atwater. Les glaces sont à tomber (mention spéciale pour celle au sirop d'érable et à la nougatine).

Jour 8: Dernière journée, nous retournons dans le Vieux Montréal, d'abord pour la messe à la Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours où notre famille avec 3 garçons ne passe pas inaperçue (tellement ils étaient sages, sisi!) puis nous en profitons pour faire un peu de shopping - j'ai notamment craqué pour des pyjamas de la marque canadienne Hatley pour les enfants (caribous, castors and co!) - sans oublier le pique-nique sur les bords du Saint-Laurent, un fleuve tout sauf paisible!

Ces 8 jours au Canada, ce sera aussi beaucoup de moments en famille, de jeux entre cousins pour les enfants! Nous avons aussi découvert un pays où il fait vraiment bon vivre (comme dans les autres pays anglo-saxons que nous avons visités comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande).


lundi 14 septembre 2015

J'ai testé: le tout nouveau Physio Carrier JPMBB!!!

L'arrivée de Bébé #3 étant alors imminente, je commande fin mai une écharpe Originale de la marque "Je Porte Mon Bébé" (JPMBB). Enfin! Je vais pouvoir porter dans un climat tempéré et profiter d'une écharpe de portage de qualité (plus de détails dans un billet à venir). En naviguant sur le site web de JPMBB, je tombe alors sur la vidéo de démo du tout nouveau porté-bébé préformé physiologique de JPMBB, le Physio Carrier (clic ici). Ma curiosité est attisée lorsque je découvre un système a priori simple qui permet de porter les nouveau-nés de manière physio ET en cas de forte chaleur. Excitation à son comble: JPMBB aurait enfin trouvé LA solution à mon problème, voir mon billet "Le porte-bébé idéal existe t'il pour les nourrissons qui naissent dans un pays chaud?"!!! A l'époque (2012), non, et ce n'était pas faute d'avoir cherché! JPMBB aurait LA SOLUTION. Excitation! Nan sérieux? Je DOIS l'essayer ce porte-bébé (c'en était limite devenu une obsession). D'autant que nous avions un voyage programmé en Amérique du Nord en août, Bébé #3 de 2 mois et des chaleurs caniculaires annoncées. JPMBB m'en a donné l'occasion, en me prêtant un Physio Carrier "nomade" (qui a déjà servi à des tests). Je n'irai pas jusqu'à dire que JPMBB a sauvé mes vacances, mais en tout cas, avec 3 semaines de voyage sans poussette, ça a été jusqu'à 14h de portage quotidien (!!) en écharpe Originale ou Physio Carrier (en moyenne 8h pendant 20 jours). JPMBB nous a (bien) accompagnés pendant ces vacances. 

Alooooooors le fameux Physio Carrier (PC pour les intimes)??? Va t'il détrôner mon Ergo Baby et mon Manduca (rappel du match par ici)?

Je le reçois deux jours avant de partir au Canada (excitation et roulement de tambour), ma première réaction: élégant et aéré. J'ai reçu un modèle avec bretelles finition simili cuir (il existe aussi finition coton) que je n'aurais pas spontanément choisi (plus parce que je préfère les matières naturelles). Cependant le simili cuir semble de bonne facture, et on peut imaginer que la bavouille de bébé se nettoie plus aisément que sur le coton. Les bretelles sont épaisses et alvéolées, style "sac à dos de rando Décathlon", on sent qu'on va pouvoir porter confortablement un (gros) bébé avec.

Là je pique l'image du site JPMBB qui vaut bien plus que de longs discours:

Poursuivons ensuite avec la fameuse équation précédemment insoluble: "portage de nourrisson sous la canicule".

Un préformé qui permet de porter les nourrissons: c'est là où le PC est vraiment innovant. Un petit coussin sous les fesses qui s'enfile dans un fourreau en tissu stretch (si bien que le coussin fait corps avec le porte-bébé) et un cale-nuque qui se clipe. On est bien loin du coussin réducteur Ergo Baby, physiologique certes, mais ô combien malpratique et qui tient chaud, ou de la culotte intégrée Manduca ô combien pas physiologique pour le coup! Bref, j'ai été conquise directe, Bébé T lui, a râlé lors des deux premiers essais, le temps que je dompte le réglage, notamment au niveau du tablier dont la hauteur peu s'ajuster. Au bout du 3ème essai, il s'y est senti si à l'aise qu'il y a parfois fait des siestes de 2 ou 3 heures, dans une belle position physio: dos arrondi, jambes en "M", écartement faible au niveau des hanches.

Un préformé aéré: deuxième innovation du PC, on a la possibilité de dézipper et d'enrouler le tablier en tissu et de découvrir un tablier en maille filet (on le voit sur mes petites vignettes de gauche et sur la photo du papa plus bas).
Tout terrain, de longues journées de portage!
Voici donc notre fameuse équation "portage de nourrisson sous la canicule" résolue! Si ce préformé avait existé il y a quelques années quand je vivais sous l'Equateur, c'est probablement celui que je me serais offert.

Un porte bébé évolutif pour tous les âges: nous avons un peu porté petit A (quasi 3 ans, 96cm et 13kg avec), et nous avons apprécié la hauteur du tablier qui le couvrait quasiment jusqu'à la base de la nuque. Bébé T y a passé des journées entières, parfois jusqu'à 14h avec de petites pauses (et donc des sessions de portage continues de 2-3h): impeccable aussi bien pour le bébé que le porteur.
Presque 3 ans, en PhysioCarrier
Ce que j'ai moins aimé:
- en débardeur, les bretelles marquent l'arrière des épaules à la naissance des aisselles. J'ai trouvé ça un peu inconfortable et irritant au bout de quelques heures. Avec un vêtement moins échancré, aucun souci.
- la tétière ne m'a pas convaincue - pas vraiment capuche, toute petite donc a priori seulement pour nourrisson ou un petit bébé. Pour un enfant plus grand la tétière est alors beaucoup trop petite, et il risque de surcroît de vous étirer les élastiques qui la tiennent (mon 2ème de 2 ans et demi tirait bien fort). Pas de poche non plus pour la ranger.
- comme sur le Manduca, petite réserve sur la solidité à long terme des élastiques de la tétière (je trouve les pressions plus durables). A voir aussi à l'usage comment la maille filet du tablier et le simili cuir vieillissent (c'est peut-être un faux problème, mais la question mérite d'être posée car le PC est sorti en mai 2015).
- son prix encore un peu élevé. Pas de réduction sur ce nouveau produit. On peut imaginer qu'il sera soldé lorsque de nouvelles couleurs ou versions seront commercialisées. Il y a 5 ans, on payait les Ergo Baby au même prix, on en trouve des moins chers au moment des renouvellement de gammes, après quelques années.

En conclusion, je trouve que le Physio Carrier JPMBB est un beau produit, innovant, et je le conseillerais en particulier à des mamans cherchant un produit évolutif, pour porter aussi bien un nourrisson qu'un bébé plus grand. Je le recommanderais encore plus à mes copines vivant sous l'Equateur à Singapour (ou environs). Après, s'il ne sert à porter que des bébés au-delà de 4 mois, je recommanderais tout autant le Manduca et l'Ergo Baby (que j'affectionnent beaucoup pour les avoir utilisés intensivement). Je pense aussi que le produit sera probablement optimisé dans ses versions futures, JPMBB ayant un SAV hyper à l'écoute (la tétière?). Enfin j'avoue que ça fait plutôt plaisir de voir une petite PME française sortir d'aussi beaux produits.
Happy en PhysioCarrier! (aux 2/3 de la fameuse journée de 14h de portage)
Je reviens vers vous très vite pour vous en dire un peu plus sur l'écharpe Originale JPMBB qui m'accompagne désormais quotidiennement maintenant que nous sommes revenus à des températures plus... automnales!

Edit du 30 octobre:
Le "test" continue... Bébé T a désormais 4 mois et demi, et j'ai essayé de le porter au dos (toujours avec le booster) lors d'une randonnée dans le Sud. J'avais l'impression d'avoir un poids plume dans le dos, c'est encore plus confortable que devant surtout pour ce genre de balade, effet amplifié avec avec les bretelles ultra-rembourrées.

PS: un grand merci à JPMBB pour m'avoir donné l'occasion de tester ce produit :-)
PPS: Plus d'infos sur le site JPMBB ici - vous pouvez aussi acheter le PC (je conseille à mes amies basées à Singapour de l'acheter en France lors de vos retours annuels si vous pouvez, ce sera moins cher). En revanche, à cause de la très forte humidité à Singapour, je privilégierai un modèle en coton plutôt qu'un simili (qu'on se le dise, j'ai abîmé là-bas des objets divers en cuir, en bois, en silicone, et autre, je ne donne donc pas cher du simili même d'excellente qualité).

vendredi 7 août 2015

Dans notre valise... pour 3 semaines sans poussette!

C'est parti pour 3 semaines au Canada et USA en famille avec 3 garçons 5 ans, 3 ans et 2 mois! Arrivée par Montréal et retour par New York. Une petite folie, heureusement les miles Air France durement accumulés après 9 années de Paris-Singapour en éco nous permettent de nous offrir ce beau voyage (bon c'est pas gratuit hein mais 850 euros à 5, moi j'achète!). 3 semaines dont deux en mode itinérant. On pourrait s'attendre à un déménagement, mais nous avons décidé de se limiter car:
- 3 garçons de 5 ans et moins, il faut les porter ou les tenir par la main dans les transports ou à l'aéroport, donc même si on a droit à 5 bagages en soute plus autant en bagages à main, tout carrossé 200 kilos (23kg + 12kg), on se limite. Car non, papa et maman ne sont pas des mulets, 5 bagages / 100 kilos chacun, cannot, en plus des mains à tenir et bébé à porter!
- il est a priori possible de louer une voiture à Montréal et de la rendre à New York, malheureusement cette opération nous aurait coûté 400 euros de plus que l'option que nous avons choisie (on peut en faire des choses avec 400 euros!). Alors nous faisons un Montréal - Burlington en bus (2h30) et louons la voiture à Burlington côté USA. Les transferts oui, mais avec un minimum de bagages. Le bus nous dépose à l'aéroport de Burlington d'où nous louons directement la voiture. Ouf!
- qui dit nouveau-né dit poussette méga encombrante dont le châssis prend la moitié de la place dans le coffre de la voiture. Poussette dont nous nous servons déjà peu à la maison. Alors nous partons avec le cosy siège-auto seulement (parce que sur place on nous le louerait quasi au prix du neuf) et avec porte-bébé et écharpe de portage.
- au bout du 3ème enfant, on sait éliminer tout ce qui est au final inutile dans la valise!

Bilan: en soute, ce sera deux sacs à dos type rando (60-70L); en bagage à main un sac à dos de 40L, un petit sac d'appoint pour ce qui sert le plus dans l'avion, le cosy siège-auto, le sac à main pour maman et le sac de l'appareil photo pour papa. Et c'est tout!

Physiocarrier et écharpe JPMBB, couffin Koodi et maxi-lange Aden+Anais

Quels sont les indispensables dans nos bagages?
- parmi les indispensables évidemment, tout le cortège de chapeaux et crème solaire, protection moustique, trousse à pharmacie.
- un couffin de voyage pour Bébé T: nous avons opté pour un modèle qu'on nous avait prêté pour les aînés. Il s'agit d'un couffin "pop-up" qui prend très peu de place et pèse moins de 1kg matelas gonflable compris. J'ai choisi la marque Koodi et l'ai acheté sur Oclio en soldes voir ici (site fiable mais service client qui répond à côté de la plaque du genre "non madame, le couffin faisant plus de 70cm vous ne pouvez avoir la livraison en relais" mais puisque je vous dis que plié dans sa boîte il ne fait que 26cm!).
- une écharpe de portage Originale JPMBB (marque "Je Porte Mon Bébé") dont je ne me sépare plus depuis la naissance de Bébé T. Un vrai plaisir inaccessible à Singapour à cause de la chaleur. 
- le Physio-Carrier JPMBB, LE porte-bébé sorti cette année de la marque JPMBB que je rêvais d'essayer. JPMBB m'en a prêté un, alors au placard l'Ergo-Baby et le Manduca pour ces vacances. Nous pourrons porter Bébé T et Petit A lors de nos longues balades. Hââââte de le tester et de vous faire un retour sur le blog en septembre!
- deux maxi-langes Aden+Anais (1,20x1,20m) et des langes de taille classique qui ont des usages aussi variés que serviette, couverture d'appoint, pare-soleil.
- mes boîtes à Bento "Monbento" pour emporter les pique-nique du midi.
- enfin, pour gagner de la place, nous emportons des serviettes en bambou (Tendances d'Emma) et micro fibre (Décathlon).
- un sac vide repliable Decathlon de 55L pour le retour (voir ici). Sachant que nos bagages vont aussi se délester de quelques gourmandises pour nos hôtes... et des couches (que j'ai glissées dans tous les interstices des sacs sous l'oeil perplexe du papa qui se demande pourquoi on ne prend pas un sac plein en plus).
- côté vêtements, nous prévoyons pour une grosse semaine.

Avouez que voyager léger oblige aussi à se concentrer sur l'essentiel: avez-vous vraiment besoin de ces 5 paires de chaussures et de ces 6 robes? Est-ce que ça va vous gâcher les vacances de ne pas les avoir emportées?

Et maintenant, vous pouvez me suivre sur Instagram active_mummy!

Bonnes vacances ou bonne reprise si elles sont déjà terminées :-)

Mise à jour 31 août 2015:
3 semaines presque sans poussette! On nous en a prêté une lors de notre première étape à Montréal et de la dernière à New York. Mais pas pour celui que l'on croit: non, la poussette n'était pas pour le bébé mais pour notre "presque 3 ans" qui fatiguait en ville mais qui est bien lourd à porter!

mercredi 29 juillet 2015

Le retour, un an plus tard!

Le 17 juillet 2014, nous prenions un aller simple pour Paris après quasi 9 ans passés à Singapour, et quelques jours plus tôt, j'écrivais ce billet: clic ici.
Je me souviendrai toujours de mes premières impressions sur Singapour, et aussi des larmes que j'ai versées dans le vol du retour, la nuit du 17 au 18 juillet, entre deux sommeils, alors que les lumières de l'avion étaient éteintes. Je me souviendrai toujours des belles rencontres faites à Singapour, et c'est bien d'autres souvenirs que nous avons emporté avec nous. Nous étions super heureux, pour cet anniversaire du retour, de retrouver les amis qui nous avaient hébergé quelques jours avant de quitter Singapour. Hasard du calendrier, mais heureux hasard au final!

Regrettons-nous notre retour? Non, mille fois non! Combien de fois avons-nous entendu la question "Ca va, la réadaptation, pas trop dur?". Non pas si dur. Parce que nous étions clairs sur nos motivations pour le retour et l'avions hyper préparé. Parce que mine de rien, c'est dans notre pays d'origine que nous rentrons, on en retrouve les codes, ce qui nous a manqué (ou pas d'ailleurs). Le plus dur, ça a été le premier hiver: les bronchites, les otites, les gastro et la nuit qui tombe à 17h, mais on sait que c'est cyclique. Nous étions heureux de re-découvrir multitudes de petits plaisirs simples (dont les saisons, clic ici). Globalement, nous n'avons pas trop laissé la place aux tergiversations ou aux regrets (si ce n'est que nos amis de là-bas nous manquent) et le retour était voulu et nous avions eu le temps de nous y préparer. Et disons-le, avec l'arrivée de notre 3ème garçon, tout notre équilibre s'est modifié, et nous l'avons reconstruit en France.

Malgré tout, si le côté matériel se remet relativement vite en place (travail, logement, écoles, etc), souvent à force de patience (ahhhh la sécu: Carte Vitale reçue au bois de 6 mois), re-créer un tissu social est un travail de longue haleine. A l'arrivée, c'est nous qui sommes pris dans le tourbillon de l'installation. On répond à des sollicitations, mais nous avons difficulté à rebondir sur celles-ci, puis entre l'hiver qui arrive (et ne favorise franchement pas les apéros en terrasse) et les emplois du temps de ministre de chacun, le temps file. Patience et longueur de temps pour faire connaissance - s'impliquer dans des activités que l'on aime aide à rencontrer ses pairs. Mais autant le savoir, à part la famille, les amis et amis d'amis, on ne vous attend pas vraiment. Quand on est deux à travailler, c'est encore plus difficile, car on rate tout un pan de la rencontre avec les parents-voisins des copains d'école.
... alors que ceux qui vous demandent si le retour n'est pas "trop dur" vous invitent pour l'apéro ou plus si affinités!

Au retour, donnez-vous du temps, donnez-vous une grosse année pour reprendre vos marques. Il faut bien ça. Et j'en profite pour vous refiler un deuxième tuyau: consultez le site http://retourenfrance.fr/ déjà hyper complet. Outre les thèmes pratiques, il couvre aussi des thèmes tels que la dépression au retour, le retour des enfants, etc. Car le retour d'expat, n'est pas toujours un long fleuve tranquille, loin de là.
Il vient juste d'être lancé!

mercredi 15 juillet 2015

Kilos de grossesse: le bilan!

Les kilos de grossesse, hantise de beaucoup de futures mamans, sauf les chanceuses qui soit n'en prennent pas, soit les reperdent illico (la vie est injuste).

Pour ma première grossesse, je ne me suis pas trop limitée, je me faisais plaisir, en vacances par exemple (ahhhh les glaces en Italie, les BBQ en Australie). Puis on oscille entre "je mange pour deux", le "foutu pour foutu" les dernières semaines. Sans compter la rétention d'eau (à Singapour), assez catastrophique. Bref, autour de + 22 kg à la fin de ma première grossesse, j'avoue avoir des frayeurs lorsque je revois mes photos de l'époque.
Qui ne s'est pas jetée sur la balance au retour de la maternité? Quoi, je n'ai perdu QUE 5 kilos? Avec un bébé de 3.5kg, le liquide, le placenta, toussa??? Naaaaan... déprime... Oui, le corps garde des réserves pour l'allaitement, le volume sanguin met quelques temps à se réajuster ainsi que la rétention d'eau. Dans les jours qui suivent, quelques kilos supplémentaires disparaissent, mais pour l'excédent, il va falloir faire un réel effort. A la limite pour #1, ça n'a pas été trop pénible, il a fallu du temps surtout. On dit qu'après 9 mois de grossesse, il faut 9 mois au corps pour se remettre. Un an après je devais être à nouveau plus ou moins à mon poids initial, avec reprise du sport, mais sans ajustement dans mon alimentation. On ne va pas se plaindre.

Pétrie de bonnes intentions pour #2, j'étais motivée au début pour prendre moins, puis j'ai laissé filer. Bilan environ + 20 kg à la fin de la grossesse, une reprise du boulot où je portais mes habits de grossesse, une perte de poids plus que laborieuse pour ne pas dire déprimante (qui a duré 1 an et demi cette fois). Et à chaque grossesse c'est plus dur. Pour #2, la perte de poids m'a parue interminable alors que j'avais repris le sport de manière intense. Si vous avez suivi mon blog jusqu'à présent, vous avez pu lire qu'un ré-équilibrage alimentaire avec l'aide d'une diététicienne a fait des miracles et m'a permis finalement d'arriver là où je me sentais bien, presque un an et demi après la naissance de #2. Hors de question de revivre ça, cette perte de poids laborieuse et interminable, les habits de grossesse qu'on n'en peut plus de porter.

Pour #3, j'ai préféré l'approche "mieux vaut prévenir que guérir". Certes, pas question de culpabiliser les femmes enceintes, la prise de poids n'est pas forcément une cata, et certaines perdent facilement. Mais psychologiquement, ça fait du bien de n'avoir qu'une poignée de kilos à perdre une fois bébé/placenta et tout le reste évacué, et de pouvoir tout de suite profiter de tout ce qui vous a manqué pendant la grossesse (les sushis, la mousse au chocolat noir préparée avec des oeufs crus, le saucisson, etc). 
Bilan de la grossesse #3, un "petit" + 12 kg avant la naissance (11,7 pour être exacte). Vous devez vous dire que soit je m'étais empiffrée comme une dingue pour les premiers (euh pas vraiment en fait) ou vous demander par quel miracle j'ai cette fois tenu mon objectif. Grâce à une seule chose, fondamentalement: LE SUCRE! Le contrôle pur et simple des quantités de sucre et des menus à indice glycémique bas autant que possible (en gros le moins possible de pain, farine et sucre "blancs" = "raffinés"). En semaine, mes seuls desserts étaient des fruits frais ou un laitage nature (sans sucre), mais que je choisissais de bonne qualité (genre yaourt fermier à tomber qu'il serait dommage de gâcher avec une cuillérée de sucre). Le week-end, je m'autorisais un ou deux desserts gourmands, faits maison. Et bien sûr je cuisine un maximum maison pour éviter les sucres cachés des plats industriels.

Je vous vois froncer les sourcils, vous dire que j'ai vraiment dû en baver, me priver. En fait non. Je me suis pas mal inspirée, comme je l'avais écrit il y a quelques temps ici, des recettes de Marie Chioca (merci à elle, si elle savait combien elle m'a inspirée!). Ses desserts au chocolat (mon péché mignon) sont une tuerie et ne sont pas dévastateurs pour la ligne, et les plats de ses livres vraiment gourmands. Après, je ne vais pas vous mentir, j'étais sacrément motivée (euh vaccinée après deux pertes de poids plus que pénibles, vous l'aurez compris) et j'ai limité les écarts (il y en a eu pourtant).

Certes, je ne suis pas la première à avoir lancé la mode du (presque) "zéro sucre", c'est même en passe de devenir à la mode (là, je parle du sucre raffiné). Une copine blogueuse l'a aussi testé pour vous, voir ici sur le blog d'Une Fille en Chine. Ce que je peux vous dire désormais, c'est que les desserts trop sucrés m'écoeurent, une toute petite portion me suffit, alors qu'avant je me resservais copieusement. J'ai un radar à détection du sucre, ça commence dès mes courses, je suis devenue une pro de la lecture des étiquettes (un jour il faudra que j'écrive sur la composition des desserts industriels pour enfants: beurk beurk et rebeurk).

Post-accouchement, je suis un peu moins stricte. Il faut dire qu'entre l'allaitement et les nuits hachées, ça fait du bien de lâcher du lest. Mais je pars avec un passif de kilos de grossesses moins élevés (effet +++ sur le moral), avec dans l'idée de reprendre ma routine alimentation + sport en septembre, avec plaisir!

Si je devais résumer, 3ème grossesse, contrôle du sucre: OUI, ça en vaut la peine au vu du résultat!

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...