... Et que tu es de retour d'expat après 9 ans quand...
- tu te tapes la honte ultime à chaque fois que tu tentes de faire un créneau en pleine rue (concept inexistant à Singapour où les stationnements se font en bataille).
- tu as oublié qu'il y a un rez-de-chaussée en France et que le 1er étage est le niveau 2 singapourien.
- tu passes 2h au supermarché à choisir entre les 50 marques de yaourts et 12 marques d'oeufs. Tu trouves ça trop pratique d'avoir les prix au kilo affichés sur chaque produit et d'avoir quelques labels pas complètement obscurs.
- tu t'attends à ce qu'on te remplisse ton sac à la caisse.
- tu fais 3 semaines de courses (produits périssables) au marché tellement tout te donne envie.
- tu dois réviser quels sont les fruits et légumes de saison, car à Singapour, tout est importé et en tant que pays situe sur l’équateur, ce que tu ne trouves pas en octobre dans l’hémisphère nord, tu le trouves dans l’hémisphère sud (ouch le bilan carbone!)
- tu dois réviser quels sont les fruits et légumes de saison, car à Singapour, tout est importé et en tant que pays situe sur l’équateur, ce que tu ne trouves pas en octobre dans l’hémisphère nord, tu le trouves dans l’hémisphère sud (ouch le bilan carbone!)
- aux premières fraîcheurs tu restes scotchée au lit dès 20h30, sous la couette. Tu n'en sors qu'en cas de nécessité ultime.
- tu retrouves une peau de crocodile, toi qui avait presque laissé tomber la crème hydratante à Singapour.
- tu passes beaucoup plus de temps à choisir ta tenue vestimentaire, après avoir soigneusement vérifié les prévisions météo.
- tu as plus de sandales, tongs et autres nu-pieds que de chaussures fermées dignes de ce nom... Euh en fait tu n'as qu'une paire vaguement demi-saison. Là, ça urge, il va falloir faire les magasins (la bonne excuse).
- tu prends plaisir à courir entre midi et deux sans suer 1L d'eau.
- tu vas courir en short/t-shirt alors que les températures sont fraîches au point que tes co-joggeurs sont tous bien couverts... Un petit tour chez Décathlon s'impose.
- tu ne comprends pas qu'il faille attendre 3 à 4 semaines (voire plus) pour un rendez-vous médical.
- tu es surpris par la réticence des gens à parler anglais. et tu galères à retrouver Outlook, Word ou Excel avec des menus en français.
- tu écoutes, beaucoup, tu retiens des "à Singapour, c’était comme ça" histoire de ne pas trop agacer, et malgré un atterrissage en douceur, tu découvres que les différences sont plus culturelles que matérielles, et que l'expatriation t'a offert une ouverture incroyable.
- les week-end te paraissent calmes, tu as le temps de profiter, les sorties en semaine sont quasi inexistantes, et tu te demandes comment tu as survécu a une vie sociale aussi trépidante à Singapour.
Et vous, le retour, des anecdotes a partager? Allez aussi lire le billet de Desperate Expat ici, qui m'avait fait bien rigoler..
- tu es surpris par la réticence des gens à parler anglais. et tu galères à retrouver Outlook, Word ou Excel avec des menus en français.
- tu écoutes, beaucoup, tu retiens des "à Singapour, c’était comme ça" histoire de ne pas trop agacer, et malgré un atterrissage en douceur, tu découvres que les différences sont plus culturelles que matérielles, et que l'expatriation t'a offert une ouverture incroyable.
- les week-end te paraissent calmes, tu as le temps de profiter, les sorties en semaine sont quasi inexistantes, et tu te demandes comment tu as survécu a une vie sociale aussi trépidante à Singapour.
Et vous, le retour, des anecdotes a partager? Allez aussi lire le billet de Desperate Expat ici, qui m'avait fait bien rigoler..
Salut Erika et toute la petite famille,
RépondreSupprimerJe prends toujours un énorme plaisir à lire tes "post" sur ton Blog! Conseils vacances, enfants, histoires culturelles, cuisine!
Lorsque vous étiez à Singapour, je m'y retrouvais bien souvent, malgré les quelques 24.000km qui nous séparaient.
Mais je pense que ce "post" est celui dont je me retrouve le mieux!!!! On dirait que c'est moi qui l'ai écrit !!! C'est comique les points communs entre Singapour et Belém, et je comprends très bien le "choc" culturel en retournant dans sa propre culture! Un peu paradoxale, non?
- les CRÉNEAUX: ici, je suis une vraie pro, mais on se garde du côté gauche de la rue (quasi toutes en sens unique) du coup, c'est la galère de retour en Europe, car les créneaux se font vers la droite ... ;
- les ÉTAGES: idem pour le comptage ... pas de rez-de-chaussée ici ;-);
- les COURSES: idem pour les différences de choix, de qualité entre le Brésil et l'Europe ... et la grosse différence est en effet également l'aide pour remplir les sacs plastiques à la caisse ... quand je rentre en Europe, je me fais toujours avoir: personne ne m'aide et il n'y a pas de sac plastique ... je me trouve donc toujours ridicule à emporter touts mes achats sous les bras ;-);
- les VÊTEMENTS: rien á ajouter, je compatis ;-);
- la COURSE A PIED: idem! Même à 5h du mat' ou a 20h le soir, on sue 1L d'eau bien salée ;-). Le bonheur tout de même de pouvoir courir en pleine journée et de profiter de la nature !
Au final, je peux voir que nos vies l'étranger "étaient" bien similaires :-). Des côtés positifs et des côtés négatifs. Sauf que dans mon cas, il ne s'agit pas vraiment d'expat puisque à priori je ferai ma vie au Brésil!
Je serai de retour en Europe mi-2015 ... il faudra absolument qu'on se voit !!!
Christelle
Plein de points communs, vive l'expat! Oui, il faut absolument qu'on se voir lors de ton retour... depuis Singapour en 2009, ça date!
Supprimer"tu écoutes, beaucoup, tu retiens des "à Singapour, c’était comme ça" histoire de ne pas trop agacer, et malgré un atterrissage en douceur, tu découvres que les différences sont plus culturelles que matérielles, et que l'expatriation t'a offert une ouverture incroyable."
RépondreSupprimerOh comme je dois encore énerver des gens ici avec mes " A Taiwan..." je suis d'accord avec ce passage! Je me sens parfois en décallage culturel, je trouve que beaucoup manquent d'ouverture...
L’ascenseur, je me trompe encore et ça fait 16 mois!
Il faut se battre entre son envie de partager mais aussi de s'intégrer au retour. Car malheureusement ce partage est souvent vu d'un mauvais œil, comme si c'était de la prétention de notre part ou une volonté de se mettre en valeur (ce qui n'est évidemment pas le cas).
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