vendredi 27 janvier 2012

Alexia, mampreneur: Foxysales, ventes privées en ligne à Singapour

Alexia a la difficile tâche d'inaugurer les portraits de Mampreneurs son mon blog. Ce ne sont pas les défis qui font peur à Alexia qui a créé Foxysales, un site de ventes privées dont j'avais parlé ici. Un an après sa création, cette entreprise a un avenir très prometteur, mais Alexia ne manque pas de rappeler l'investissement personnel que cela demande. 


Présentation: 
Je suis installée à Singapour depuis décembre 2009 avec mon mari et notre petite fillette de 2 ans ++. J’ai 30 ans, j'aime le théâtre, le sport et les challenges.




Ton business:
J'ai déposé les statuts de Foxysales Pte Ltd à Singapour début Septembre 2010 et j'ai ouvert le 15 janvier 2011 les premières ventes privées sur le site www.foxysales.com
Nous proposons chaque jour du lundi au vendredi une nouvelle « vente privée » (accessible aux membres enregistrés) de marques internationales ou de designers a des prix vraiment exclusifs allant de -30% à -80%  de réduction. Le site a un positionnement et des offres très familiales pour répondre aux besoins des « modern moms » qui ont certes besoin d’habiller les enfants et équiper la maison, mais qui sont également des femmes actives, sportives et fashion! Les marques proposées vont donc du vêtement pour enfants, aux vêtements et accessoires pour les femmes, ou encore de l’art de la table, électroménager pour la maison… Pour citer quelques marques avec lesquelles nous travaillons: des marques internationales comme Chicco, Fisher Price, Pediped, Les Nereides, Clarks, Tefal, Guy Degrenne, Chocolate Schubar, Kenzo kids, Swatch, mais également de jeunes marques prometteuses comme Chandamama, La Faute A Voltaire, Mary Pop Lise, Emma, Hutopa...
Nous sommes au quotidien 4 personnes à travailler sur Foxysales (recherche de nouvelles marques, préparation des ventes, envoi des commandes, service après-vente, communication autour du site etc…) et avons des prestataires extérieurs pour un certain nombre de fonctions, ce qui nous permet de bien maitriser la croissance de la société. 


Devenir Mampreneur, pourquoi? 
Je n’ai pas tout de suite fait le lien entre le lancement de ma boite et la flexibilité que cela pourrait m’apporter en tant que maman. Je me suis lancée dans l’aventure Foxysales parce qu’il n’y avait pas de sites de ventes privées à Singapour il y a 2 ans qui répondait a mes besoins. Début 2010, un seul site existait et ne vendait que des sacs à main de luxe. J’ai continué à commander un peu sur les sites français, mais je me suis surtout dit qu’il y avait une opportunité à saisir ici. 
Le business plan tenait la route et puisque je souhaitais un jour ou l’autre lancer ma boite, c’était le moment d’oser. La 1ere année a été difficile et a nécessité beaucoup de sacrifices personnels. J’ai beaucoup culpabilisé vis a vis de ma fille notamment, parce que trop souvent j’avais l’ordinateur allume devant elle et j’essayais de bosser tout en la regardant jouer, ou alors, je vérifiais mes emails sur mon iPhone discrètement pendant qu’elle prenait son biberon… Aujourd’hui, même si je bosse toujours énormément (et que je culpabilise encore souvent), j’apprécie mon statut qui effectivement me donne beaucoup de flexibilité. Finalement je vois ma fille tous les matins et tous les soirs car je n’ai personne qui me force à rester au bureau et je bosse facilement de la maison le soir quand elle est couchée. Le week-end, nous (mon mari qui me donne un coup de main à ses heures perdues) l’emmenons au bureau quand je dois faire des photos ou du rangement. Même si je retrouve le pot de café par terre et le paquet de serviette en papier dans l’eau de la bouilloire électrique ;-), je constate qu’elle s’amuse aussi et qu’au moins elle est avec nous… Et puis elle se sait utile : elle arrose la plante la moquette, nettoie sali la table à café, etc… la petite fée du bureau!!! 


Hobby ou réel boulot (ou les deux!)? 
Pour moi cela représente un gros investissement personnel et beaucoup de "boulot". J'ai créé mon entreprise avec le souhait qu'après la phase de lancement l'activité puisse me garantir le salaire que je pourrais avoir dans une autre structure en tant que salariée. 


Parcours de santé ou parcours du combattant? 
Je dirai que la 1ere année d'activité est clairement le parcours du combattant. La plus difficile, mais celle aussi où il ne faut surtout pas lâcher. Je suis TRES contente que cette 1ere année soit derrière moi!!!! 


Qu'est ce qui t'a le plus surprise dans ton parcours? 
La faculté que l'entrepreneur développe à faire beaucoup de choses qui sortent totalement de son domaine d'expertise initial. Le chemin que l'on est capable de parcourir à force de travail. L'importance de rencontrer sans cesse de nouvelles personnes, d'agrandir son réseau et de partager ses expériences. 

L'erreur #1 à ne plus refaire et/ou le conseil #1 à donner? 
Probablement réussir à trouver un(e) associé (e) avec des compétences complémentaires pour se lancer dans l'aventure. Ne pas croire qu'une multinationale se lance en 2 mois et être patient! 

T'es-tu appuyée sur des réseaux d'entrepreneurs, des ressources particulières qui pourraient être disponibles pour d'autres Mampreneurs? 
Oui, j'ai participé à beaucoup d'événements de la FCCS dans les 1ers mois et cela m'a été très bénéfique. En tant que membre entrepreneur. 

Tes perspectives? 
Pour le moment j'avance en explorant toutes les options possibles à notre stade de développement, mais pas question de redevenir salariée dans un futur proche! 

Le regard des autres vis-à-vis de ton statut de Mampreneur? 
Je ne sais pas trop. Je pense que mon statut fait envie aux personnes qui ne voient que la partie émergée de l'iceberg (une start-up en plein développement), pour les autres, je pense qu'ils découvrent en même temps que moi que l'entrepreunariat est un travail de longue haleine à l'issue tout à fait incertaine! 
En revanche, une chose est sure, mon regard vis à vis de l’entrepreunariat a changé. J’ai énormément d’admiration pour les entrepreneurs d’une manière générale, pour les Mampreneurs en particulier car je sais désormais tout le boulot et l’organisation qu’il y a derrière. Quand en plus, ils montent des boites qui marchent bien cela force encore mon admiration, car c’est une chose de se lancer, mais c’en est une autre d’atteindre ses objectifs !

Et la famille dans tout ça? 
Elle restera toujours une priorité et de la même manière que si j'étais salariée, je n'hésiterai pas à tout plaquer par nécessité familiale.  
J'ajoute qu’avoir sa boite est aussi une affaire de famille car tout le monde est concerne par l’aventure : mari et enfants qui la vivent au quotidien (impossible de ne pas en parler a tous les repas), cercle familial élargi qui est aussi mis a contribution : soutien, conseils, coups de main, financements etc… 

Et si c'était à refaire? 
Je le referai bien sûr, car c'est une expérience incroyable, mais je le referai en mieux, avec moins de stress car en toute connaissance de cause! 

Merci à Alexia d'avoir accepté de jouer le jeu. Une belle entreprise, décidément, qui ne peut qu'attirer les félicitations et forcer l'admiration! Vous pouvez retrouver plus d'informations sur Foxysales (et vous y inscrire !) ici, et aussi suivre Foxysales sur Facebook et Twitter.

jeudi 19 janvier 2012

Interviewée...

...sur le blog Paris-Singapour! Vous pouvez retrouver l'interview ici. Profitez-en pour visiter ce blog qui fourmille d'informations sur la vie à Singapour, d'idées de sorties et sur lequel vous pouvez découvrir d'autres portraits de français à Singapour.
J'en profite pour vous rappeler l'existence de ma page Facebookà laquelle vous pouvez vous abonner, pour ne manquer aucune actu ou bon plan!

lundi 16 janvier 2012

Adri, les sous-vêtements bio et rigolos pour enfants

Alors que les soldes d'hiver font fureur en France, je vais vous parler d'une marque coup de cœur, Adri, les sous-vêtements bio et rigolos pour enfants. Adri, c'est l'histoire d'Adrienne, une petite fille qui aimait colorier sur ses petites culottes. Alors ses grandes sœurs ont eu l'idée de créer une marque de sous-vêtements et pyjamas originale.
Adri, c'est le pyjama de super héro, anti-cauchemar ou encore de cow-boy. La chemise de nuit de fée ou de princesse. Le slip anti-fessée, de pirate. La culotte de danseuse. Le body chou ou rose en boite. Le body / bavoir "je ne fais pas mes nuits"; le bavoir menu dégustation. En plus c'est souvent fourni soit dans des jolies boites, soit avec un masque en carton rigolo.
Adri c'est du coton bio de bonne qualité et des design auxquels on ne résiste pas, parfait pour les cadeaux de naissance (l'occasion de craquer pour ses propres enfants aussi!). Le seul hic, le prix pas vraiment donné, donc profitez des soldes (pas de problème de saison sur ce type de vêtements). Vous pouvez trouver Adri sur Cabane-Chic (si vente en cours seulement - mais les prix ventes privées valent vraiment le coup!) et chez Les Petites Indécises (dont j'avais parlé ici et ici). Little Fashion Gallery et Little You proposent une large sélection également.

jeudi 12 janvier 2012

Mumilk...

Ca y est, Bébé est sevré...
Je suis vraiment heureuse d'avoir pu offrir du "mumilk" (comme dit le Papa, j'ai adoré l'expression:-) à Bébé aussi longtemps, et ça restera pour la vie un de mes meilleurs souvenirs de mère (même si je n'en suis qu'au début de ma vie de mère et qu'il y aura sûrement des tonnes de souvenirs exceptionnels;-). Vous pouvez consulter mes billets passés sur l'allaitement ici.
J'ai eu beaucoup de chance de réussir cet allaitement long. L'environnement à Singapour y est particulièrement favorable car l'allaitement y est extrêmement encouragé, et j'ai aussi été très bien entourée. C'est loin d'être le cas quand on rentre en France: on est forcée de faire profil bas car rare sont les commentaires bienveillants quand on allaite au-delà de 6 mois... 
Au resto, mumilk en tout discretion ;-)
Et si j'avais un conseil à vous donner pour réussir votre allaitement, c'est: faites-vous aider, l'allaitement au début, ce n'est pas facile, mais une fois qu'on maîtrise c'est le bonheur total. A tel point qu'on ne veut plus arrêter. J'ai maintes fois repousse l'échéance : 10 mois, bon allez bientôt 12 mois d'allaitement (aidée par le pompage pour fournir le lait à la crèche). Ensuite on continue matin et soir et tout le week-end... 15 mois, un Bébé qui parfois se désintéresse, parfois tire sur le décolleté sans crier gare pour réclamer mon mumilk (toujours au pire moment, genre pendant la messe ;-) Un mois de transition supplémentaire et Bébé est sevré à 16 mois (il y a un mois donc), sans pleurs et sans regrets, ce qui n'aurait pas été le cas il y a quelques mois! Vive le mumilk !

lundi 9 janvier 2012

Mampreneurs!

Les Françaises, qui sont les championnes du taux de natalité ont cependant de sacrés challenges à relever. Il est loin l'époque où la femme était forcément au foyer, et c'est loin d'être un idéal pour la plupart car s'occuper à 100% de ses enfants est un vrai métier, au fond. Enfin, pour celles qui s'arrêtent quelques années, le tout est d'être "réemployables" à l'issue du congé parental. Les mamans d'aujourd'hui auraient ainsi un nouveau modèle à inventer: avoir une activité qui leur permette de s'épanouir et disons-le de mettre un peu de beurre dans les épinards (un seul salaire pour la famille? argh...), mais aussi de profiter des moments importants avec sa famille. Certaines femmes ont trouvé la réponse dans leur activité de salariée, parfois aménagée (congé parental, 4/5è, temps partiel, etc.), d'autres dans une activité de free-lance. Enfin, certaines créent leur entreprise! On trouve une mine d'informations précieuses sur cet état d'esprit, la recherche d'une manière de concilier le travail et les enfants sur le site Maman Travaille (et dans le livre du même nom, que vous pouvez commander ici). A Singapour l'équivalent existe avec le site Mums At Work Singapore!

Les "mampreneurs", c'est un mot pour désigner les "mamans entrepreneuses". C'est un concept en plein boom aux Etats-Unis, qui émerge doucement mais sûrement en France. Ce sont ces mères qui, lors d'un congé maternité / parental ou tout simplement après la naissance d'un enfant font mûrir un concept: elles dénichent un produit qui manque, une nouvelle idée, et se lancent (allez donc lire cet article ici). Et oui, être maman booste la créativité (avis aux recruteurs). Il existe tout type de mampreneurs, de l'auto-entrepreneuse à la future PDG de multi-nationale ;-) Je vous recommande chaudement de vous inscrire sur le site The Mogul Mom ("for moms who run a business, raise a family and rock both"). On vous donnera des conseils (gratuits!) et forts utiles si devenir mampreneur vous trotte dans la tête. Le site Mums At Work Singapore vient aussi de créer sa page facebook Mumpreneurs of Singapore.
Si vous voulez en savoir un peu plus sur le phénomène en France, vous pouvez vous procurer Le guide des mompreneurs: ma boîte et mes enfants d'abord... (disponible ici). Tout est dans le titre: créer sa boîte et garder ses enfants au premier plan. Compatible? Ne rêvez pas, pour faire décoller une entreprise, il faut beaucoup beaucoup travailler (allez donc lire cet article, ici). Mais vous n'aurez pas de patron pour vous faire une réflexion le jour où vous devez accompagner votre enfant chez le pédiatre, aller à la réunion des parents d'élèves, quand vous rentrez plus tôt pour qu'il fasse ses devoirs... On se rattrappe quand les enfants sont couchés...

J'ai la chance d'avoir pu rencontrer des mampreneurs, et discuter avec elles casse un certain nombre de mythes. J'avoue que parfois ça me trotte dans la tête, devenir mampreneur... un jour, peut-être, ou peut-être pas? En attendant, j'ai décidé de vous en faire profiter, et de me lancer dans des interviews de mampreneurs (et pappreneurs) à Singapour, en expatriation, mais aussi en France. Je les publierai sur mon blog. Vous pouvez en trouver les modalités ici, en attendant de lire les premiers interviews. J'espère que vous serez nombreuses à vouloir témoigner (et peut-être susciter des vocations!). En attendant, dans un autre genre, vous pouvez retrouver les portraits de français à Singapour par Enoa, sur le site Paris-Singapour, ici.

jeudi 5 janvier 2012

6 ans à Singapour!

Mince, ça file... aurais-je pensé, début janvier 2006, alors fraîchement débarquée à Singapour, y rester 6 ans? 2 ans tout au plus. Puis on termine un projet et on rempile pour 2 ans. Et hop, un bébé et un nouveau projet? 2 ans plus tard... 6 ans ont filé.
Je me souviendrai toujours de notre arrivée, quelques jours après un réveillon sur la Côte d'Azur: dépaysement complet! L'humidité et la chaleur écrasantes des débuts, à laquelle nous nous sommes plutôt bien habitués par la suite. La rapidité du transfert aéroport-chez nous à Singapour.
Je me souviendrai de ces phases par lesquelles quasiment tout expatrié passe: lune de miel pendant laquelle tout est paradisiaque; puis le choc culturel et enfin la phase d'acceptation. Quand on reste aussi longtemps dans un pays, je dirai que ces phases sont cycliques et reviennent: gros coup dur pour nous lors du départ en masse d'amis basés à Singapour à cause de la crise économique, en 2009. Car quand on reste plus de 2-3 ans on passe vite pour des vétérans!
Je me souviendrai longtemps de l'installation dans notre appartement à Paya Lebar où nous resterons 4 ans avant de déménager vers Tanjong Rhu. 5 minutes en voiture / 10 minutes à pieds du boulot: un luxe impensable en région parisienne.
De même la gastronomie locale m'aura marqué profondément: moi qui ne supportait pas les plats épicés ai appris à les apprécier. Je ne peux aussi m'empêcher de sourire en passant devant un resto pseudo "chinois", ou "thai" ou "vietnamien" ou "indonésien" à Paris. Cette grande variété et authenticité gastronomiques me manqueront autant que nos fromages ou saucissons le jour où nous quitterons le pays.
Nous sommes retombés sur nos albums et carnets de voyage récemment: nous en avons bien profité, au point de désormais manquer d'inspiration pour les week-end prolongés. Nostalgiques en repensant à nos voyages sac au dos comme celui de Chiang Mai (Thailande) à Hanoï (Vietnam) en passant par le Laos: 3 semaines roots qui nous ont laissé de fantastiques souvenirs. Des billets d'avion tellement bon marché à l'époque qu'on partait facilement pour 3 jours (en prenant une guesthouse à 5-10 dollars, on a bien changé...). M... on vieillit!

6 ans... combien de temps encore? Nous ne savons pas, mais après un retour manqué fin 2010, le sujet reviendra forcément sur le tapis bientôt et nous y pensons régulièrement. Le dilemme est permanent: tiraillés entre la famille et les amis en France, le travail le samedi à Singapour (!!), et toutes ces petites choses qui nous manquent en France. 
Ah... si nous étions en France... Nous mangerions de bons fruits et légumes qui ont un vrai goût de tomate, de pêche, de poire (juteuse), de melon qui n'ont pas pollué la planète en traversant la moitié du globe par avion. Du fromage et des produits du terroir (idem). De la baguette fraiche et croustillante. Du fromage blanc en faisselle. Nous aurions notre appartement à nous (qui nous attend en France d'ailleurs), une vie de quartier, des commerces de proximité (et pas que des shopping mall immenses), un marché qui sent bon le terroir. Le week-end? Déjeuner chez la (belle) famille? Week-end à la campagne? A la mer? Un pique-nique en forêt? Dans notre chez nous? Et surtout un week-end de DEUX jours (oui on bosse le samedi à Singapour)! Nous aurions des saisons, un hiver, un été, un automne et un printemps. Sentir le froid, le chaud. Se demander comment on s'habille aujourd'hui. Avoir des soirées d'été longues et lumineuses, pas la nuit à 19h toute l'année.
Mais d'un autre côté un environnement idéal à Singapour pour les familles du suivi de l'accouchement à la garde des enfants (crèche ouverte de 7h à 19h30!). Un environnement ultra sécurisé. Une ville structurée, peu de bouchons. Les amitiés solides qui se forment entre expats et même avec certains locaux. Ces choses qui nous manqueront aussi, notamment la grande ouverture d'esprit qui découle de cette confrontation de culture.  Ce dynamisme qui manque en France. Une bulle? Oui sûrement, mais la crise française ne fait guère envie en ce moment. Les retours sont loins d'être aisés. Le tout est de ne pas atteindre le point de non retour.  Si le retour vous pend au nez, allez donc lire la check-list de Tartouille Expat, ici.
Les expatriés ne sont pas que (tous) des privilégiés. Certes nous ne sommes pas à plaindre. Mais nous avons par exemple choisi de ne pas avoir de helper à plein temps à la maison même si nous travaillons tous les deux, et on met Bébé à la crèche, on prend une baby-sitter pour sortir. Nous avons fait ce choix pour ne pas trop se "tropicaliser" et rendre le retour moins douloureux.

La vie à Singapour, au travail, avance à 200km à l'heure. Pause. J'enlève toutes ces couches superficielles, matérialistes qui finissent par nous ensevelir à Singapour. Aujourd'hui la France nous manque. Demain Singapour nous manquera. C'est lorsque l'on quitte un pays qu'on se rend compte à quel point on l'a apprécié. 7 ans, 8 ans? Plus, moins? On verra. Aujourd'hui, nous sommes heureux d'être ici, demain d'être là-bas. Et si on vous manque, venez donc nous rendre visite!

lundi 2 janvier 2012

Ventes privées en ligne: Foxysales

Après mes deux premiers billets sur Singsale ici, et Reebonz ici, voici un billet sur Foxysales, où je réalise la plupart de mes achats en ventes privées.
Profil général:
Foxysales a été lancé il y a un an, et s'est déjà fait une belle place dans le monde des ventes privées à Singapour. Foxysales se distingue des autres par son positionnement: les marques proposées sont destinées aux bébés et enfants ainsi qu'à la famille en général. On y trouve ainsi:
- un large choix de vêtements pour enfants: bodys et pyjamas comme Fozia, Libella Bedwear, l'Orangerie; des petits créateurs comme La Faute à Voltaire, l'Asticot, Chandamama, Rockmafia, Little Ahn-Em, Little, Les Petites Comètes, Bazaar d'Etoiles, Château de Sable; et aussi des marques plus connues telles que Kenzo Kids, Catimini, Poney, et j'en passe. Le bonheur pour les mamans qui en ont assez d'habiller leurs enfants toujours pareil, sans se ruiner!
- des chaussures pour les petits pétons: Pediped, Bobux, Skeanie, Little Blue Lamb. Des chaussures à semelles souples qui respectent les pieds de nos bébés.
- des articles de puériculture, des jouets, de la déco: sacs à langer (Storksak, Babymel, Skip Hop et j'en oublie), jouets (Fisher Price, Janod, Sassy, Vulli), des autocollants muraux, du petit mobilier, etc.
- des vêtements, chaussures et accessoires pour adultes, avec de temps en temps une sélection de vêtements de grossesse, ou des maillots de bain de marque.
- des bijoux fantaisies, de la petite maroquinerie créateurs (et donc qu'on ne trouve pas ailleurs!).
- des montres telles que Swatch ou Flik Flak à prix dérisoire.
- des articles pour toute la famille: accessoires pour smartphone, valises, etc.
Ce qu'on adore, chez Foxysales, c'est la French Touch amenée par la créatrice du site: beaucoup de marques françaises, ou internationales, avec toujours un grand souci de qualité, d'originalité. Foxysales dégotte pour vous des marques de créateurs prometteurs!


Nombre de ventes:
Foxysales prend de l'ampleur, et vous propose au minimum une nouvelle vente par jour voire deux, du lundi au vendredi. Les ventes durent généralement une semaine, et démarre à midi.


Discounts:
Foxysales propose des réductions intéressantes: des marques habituellement assez chères peuvent être à -60% voire -70%. En général, une fourchette variant de 30% à 70% avec beaucoup de ventes à 40%. C'est tellement abordable qu'on résiste difficilement et qu'on ne peut s'empêcher de craquer!


Livraison:
Foxysales n'ayant en général pas de stock, les livraisons ont lieu 10 jours après la fin de la vente. Les articles sont livrés par Singpost. Le seul inconvénient est que les livraisons se font aux horaires de bureaux et si vous manquez la livraison, il faut aller au bureau de poste de votre secteur à partir du lendemain. Les livraisons coûtent $5.90 si vous avez commandé pour moins de $100, sinon c'est gratuit. Le gros avantage de Foxysales, c'est le panier unique: vous pouvez commander des articles de ventes différentes et ne payer qu'une fois les frais de port (ou cumuler au delà de $100).
Votre commande est livré avec un sac à l'effigie de Foxysales, qui a le bon goût d'être réutilisable.


Service:
En premier lieu, Foxysales est un des sites qui décrit les articles de la manière la plus complète. Nombreuses photos, guide des tailles, description détaillée (matières, etc).  Ca aide souvent à passer à l'achat lorsqu'on hésite.
D'autre part, le staff Foxysales est particulièrement réactif si vous avez une question sur un article ou une demande particulière.
Vous avez 7 jours pour retourner les articles si vous changez d'avis, ou que la taille n'est pas bonne. Le payment peut se faire par Paypal. Enfin, Foxysales a une application Iphone, mais elle ne permet pour l'instant que de visualiser les ventes et non d'acheter directement.


Conclusion:
Si vous êtes une maman à Singapour, et que vous ne devez vous inscrire que sur un seul site de ventes privées, choisissez Foxysales: il y en a pour toute la famille à des prix abordables! Et on adore les marques de créateurs qui sont si peu mises en avant à Singapour!

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