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mercredi 30 décembre 2015

3 kifs par jour ou la gratitude quotidienne

Un super thème pour démarrer l'année 2016: la GRATITUDE!

J'ai eu l'immense chance de pouvoir assister à une conférence animée par Florence Servan-Schreiber sur mon lieu de travail. Florence, c'est l'auteur du best-seller "3 kifs par jour" et elle se présente aussi comme "Professeure de Bonheur". Sa conférence hyper rafraîchissante s'est articulée autour des plusieurs points (bourrée d'exemples que je ne retranscrits pas). Cela a fait tellement écho à la manière dont j'essaie d'orienter ma vie que je ne peux résister à l'envie d'en partager un peu (un peu en vrac, à vrai dire):

-> Notre capacité à être heureux est pour 50% génétique, 10% liée aux circonstances extérieures et 40% liée à l'interprétation de ce que nous vivons. Ces 40% sont un énorme levier (et notons par exemple que les 10% englobent le fait d'avoir plus d'argent, ce qui, une fois les premières nécessités comblées n'est plus un levier durable). Plutôt sympa non?

-> Il est important de connaître ses principales forces de caractères, notamment les 5 premières. Un test gratuit est proposé sur le site viame.org. Analyser avec cet éclairage nos réponses aux questions suivantes:
- quand nous sentons-nous vivants?
- qu'attendons-nous avec impatience?
- de quoi sommes-nous fiers?
Et aussi quels sont les efforts qui nous coûtent le moins -> pour reprendre ses mots, ce sont "ces moments où j'engage mes compétences vers un objectif difficile pour lequel je reçois du feed-back et pendant lesquels je perds la notion du moi et du temps". Nous aurons chacun une façon différente d'aborder le travail, en activant nos forces de caractère. Et oui, nous pouvons être heureux au boulot, tant qu'il est en adéquation avec nous-même. Une autre bonne nouvelle, non?

-> Des exemples montrent aussi que les optimistes vont plus facilement s'attribuer leurs réussites et recommencer que les pessimistes. Alors, en 2016, on voit le verre à moitié plein?

-> Prendre conscience que le bonheur synthétique n'est pas inférieur au bonheur naturel. Le bonheur naturel, c'est la version idéale que l'on se fait du bonheur (un déjeuner où il fait beau avec toute la famille). Or ce jour là, un des membres de la famille a décidé de ne pas venir sans vrai raison. Nous aurions tendance à penser que le moment est gâché. Le bonheur synthétique consiste à créer une autre interprétation de ce bonheur en prenant en compte ce contre-temps, en allant au-delà.

-> Notre capacité à s'emerveiller et à remercier (la gratitude) agit sur le nerf vague et notre sensation de bonheur. 3 kifs par jour, c'est se poser chaque jours et énumérer ces moments d'émerveillement ou de grâce (au moins 3, donc). Un exercice à faire en famille (que nous faisions déjà de temps en temps avec les enfants, il m'est même parfois arrivé de noter). A titre personnel, je dirais que oui, ça marche.

-> Les 10 trucs qui rendent heureux: (et pendant la conf, tout le monde sort son stylo!)
1. Savourer
2. Cesser de se comparer (car lorsque nous aurons gravi un échelon, nous regarderons le supérieur, créant à nouveau un sentiment d'insatisfaction)
3. Faire baisser l'argent dans le rang de nos priorités
4. Plaisir, Engagement et Sens vont de pair lorsqu'on s'implique dans un projet.
5. Nous ne sommes jamais aussi heureux que lorsque nous avons choisi ce que nous faisons.
6. Chérir nos familles, amis et collègues.
7. Compter nos kifs!
8. Faire de l'exercice physique (testé et approuvé!)
9. Donner est toujours supérieur à recevoir (si bien que quand ça va pas, plutôt que de se demander "qu'est-ce que je pourrais faire pour MOI?" Se demander plutôt qui on pourrait aider quelqu'un d'AUTRE que soi!).
10. Sourire (des études montre qu'on ne peut pas avoir des idées noires lorsque tous les muscles du visage sont engagés dans un sourire).

De quoi attaquer 2016 du bon pied! Pour approfondir le sujet, vous pouvez vous procurer l'ouvrage "3 kifs par jour" de Florence Servan-Schreiber (son site ici et page Facebook ici) et jusqu'au 20 janvier, vous pouvez vous procurer son auto-atelier "Etre plus heureux sans effort" GRATUITEMENT avec le code DEMAPART (il faut s'inscrire, mettre l'atelier dans son panier, et entrer le code).

Enjoy et comptez vos kifs!

mercredi 15 juillet 2015

Kilos de grossesse: le bilan!

Les kilos de grossesse, hantise de beaucoup de futures mamans, sauf les chanceuses qui soit n'en prennent pas, soit les reperdent illico (la vie est injuste).

Pour ma première grossesse, je ne me suis pas trop limitée, je me faisais plaisir, en vacances par exemple (ahhhh les glaces en Italie, les BBQ en Australie). Puis on oscille entre "je mange pour deux", le "foutu pour foutu" les dernières semaines. Sans compter la rétention d'eau (à Singapour), assez catastrophique. Bref, autour de + 22 kg à la fin de ma première grossesse, j'avoue avoir des frayeurs lorsque je revois mes photos de l'époque.
Qui ne s'est pas jetée sur la balance au retour de la maternité? Quoi, je n'ai perdu QUE 5 kilos? Avec un bébé de 3.5kg, le liquide, le placenta, toussa??? Naaaaan... déprime... Oui, le corps garde des réserves pour l'allaitement, le volume sanguin met quelques temps à se réajuster ainsi que la rétention d'eau. Dans les jours qui suivent, quelques kilos supplémentaires disparaissent, mais pour l'excédent, il va falloir faire un réel effort. A la limite pour #1, ça n'a pas été trop pénible, il a fallu du temps surtout. On dit qu'après 9 mois de grossesse, il faut 9 mois au corps pour se remettre. Un an après je devais être à nouveau plus ou moins à mon poids initial, avec reprise du sport, mais sans ajustement dans mon alimentation. On ne va pas se plaindre.

Pétrie de bonnes intentions pour #2, j'étais motivée au début pour prendre moins, puis j'ai laissé filer. Bilan environ + 20 kg à la fin de la grossesse, une reprise du boulot où je portais mes habits de grossesse, une perte de poids plus que laborieuse pour ne pas dire déprimante (qui a duré 1 an et demi cette fois). Et à chaque grossesse c'est plus dur. Pour #2, la perte de poids m'a parue interminable alors que j'avais repris le sport de manière intense. Si vous avez suivi mon blog jusqu'à présent, vous avez pu lire qu'un ré-équilibrage alimentaire avec l'aide d'une diététicienne a fait des miracles et m'a permis finalement d'arriver là où je me sentais bien, presque un an et demi après la naissance de #2. Hors de question de revivre ça, cette perte de poids laborieuse et interminable, les habits de grossesse qu'on n'en peut plus de porter.

Pour #3, j'ai préféré l'approche "mieux vaut prévenir que guérir". Certes, pas question de culpabiliser les femmes enceintes, la prise de poids n'est pas forcément une cata, et certaines perdent facilement. Mais psychologiquement, ça fait du bien de n'avoir qu'une poignée de kilos à perdre une fois bébé/placenta et tout le reste évacué, et de pouvoir tout de suite profiter de tout ce qui vous a manqué pendant la grossesse (les sushis, la mousse au chocolat noir préparée avec des oeufs crus, le saucisson, etc). 
Bilan de la grossesse #3, un "petit" + 12 kg avant la naissance (11,7 pour être exacte). Vous devez vous dire que soit je m'étais empiffrée comme une dingue pour les premiers (euh pas vraiment en fait) ou vous demander par quel miracle j'ai cette fois tenu mon objectif. Grâce à une seule chose, fondamentalement: LE SUCRE! Le contrôle pur et simple des quantités de sucre et des menus à indice glycémique bas autant que possible (en gros le moins possible de pain, farine et sucre "blancs" = "raffinés"). En semaine, mes seuls desserts étaient des fruits frais ou un laitage nature (sans sucre), mais que je choisissais de bonne qualité (genre yaourt fermier à tomber qu'il serait dommage de gâcher avec une cuillérée de sucre). Le week-end, je m'autorisais un ou deux desserts gourmands, faits maison. Et bien sûr je cuisine un maximum maison pour éviter les sucres cachés des plats industriels.

Je vous vois froncer les sourcils, vous dire que j'ai vraiment dû en baver, me priver. En fait non. Je me suis pas mal inspirée, comme je l'avais écrit il y a quelques temps ici, des recettes de Marie Chioca (merci à elle, si elle savait combien elle m'a inspirée!). Ses desserts au chocolat (mon péché mignon) sont une tuerie et ne sont pas dévastateurs pour la ligne, et les plats de ses livres vraiment gourmands. Après, je ne vais pas vous mentir, j'étais sacrément motivée (euh vaccinée après deux pertes de poids plus que pénibles, vous l'aurez compris) et j'ai limité les écarts (il y en a eu pourtant).

Certes, je ne suis pas la première à avoir lancé la mode du (presque) "zéro sucre", c'est même en passe de devenir à la mode (là, je parle du sucre raffiné). Une copine blogueuse l'a aussi testé pour vous, voir ici sur le blog d'Une Fille en Chine. Ce que je peux vous dire désormais, c'est que les desserts trop sucrés m'écoeurent, une toute petite portion me suffit, alors qu'avant je me resservais copieusement. J'ai un radar à détection du sucre, ça commence dès mes courses, je suis devenue une pro de la lecture des étiquettes (un jour il faudra que j'écrive sur la composition des desserts industriels pour enfants: beurk beurk et rebeurk).

Post-accouchement, je suis un peu moins stricte. Il faut dire qu'entre l'allaitement et les nuits hachées, ça fait du bien de lâcher du lest. Mais je pars avec un passif de kilos de grossesses moins élevés (effet +++ sur le moral), avec dans l'idée de reprendre ma routine alimentation + sport en septembre, avec plaisir!

Si je devais résumer, 3ème grossesse, contrôle du sucre: OUI, ça en vaut la peine au vu du résultat!

dimanche 19 avril 2015

Famille nombreuse

Un billet que j'ai écrit et ré-écrit, démarré en début d'année alors que j'annonçais officiellement ma 3ème grossesse (sans être 100% satisfaite de la mouture actuelle mais si je ne me lance pas, je ne vais jamais le publier). Attention, gros pavé!

Mariée ou en couple depuis un moment, il ne vous a pas échappé que les questions plus ou moins directes jaillissent: "le bébé c'est pour bientôt?" Le 2ème a quelques mois: "le petit frère ou la petite sœur, vous y pensez?" Un c'est vu comme le minimum, deux la norme. Les questions sont les mêmes, les copines y eu droit. De notre côté, nous attendons le troisième pour juin... trois, trois...

...Trois? Je n'imaginais pas des réactions aussi contrastées, une question qui "divise" autant, alors que jusqu'à deux, on est dans le consensus (encore que, un enfant qui reste unique un peu "trop" longtemps suscite aussi bien des interrogations).
Avant de tomber enceinte du 3ème, étant maman de 2 garçons, c'est plutôt sur le mode "vas-y go, faut faire un 3ème... Une petite fille!" Parce que un 3ème garçon ce serait juste inenvisageable?

Une fois enceinte... Il y a bien sûr les sincères félicitations venant parfois de familles déjà nombreuses ou en devenir (mais pas que) mais aussi les "déjà???", les savants calculs: "Tu en a combien déjà? Deux? Ah ça va être une famille nombreuse. Quel âge les aînés? Deux ans 1/2 et quatre ans 1/2? Ils vont être rapprochés!" Réflexion reprise dans sa substance de nombreuses fois, sous des formes différentes, comme par exemple: "Ton aîné est seulement en maternelle? Je croyais que tu en avais un en primaire. Et vous attendez le 3ème? Vous ne perdez pas de temps!" Ou encore "Un tous les 2 ans?" (pas tout à fait, en fait).
Vient la compassion, les airs contrits: "Tu es courageuse." "Une fille au moins?" Je vous passe les questions de ceux qui voudraient savoir jusqu'à combien nous serions prêts à aller pour avoir LA fille. Sauf que ça n'est pas notre motivation, et nos petits gars sont tellement choux, que 3 garçons, je suis hyper contente! (même si évidemment j'aurais été ravie d'avoir une fille) "Trois? Mais comment vas-tu faire? Parce que moi avec deux j'ai déjà mis ma vie entre parenthèses, et alors trois garçons...".
Le pragmatisme: "Votre appartement est assez grand? Vous allez devoir changer de voiture, non?" ou sur un ton presque comique "Inscrite à la maternité? Tu as pris un abonnement de toute façon, non?" ou "6 mois de congé mat' pour un 3ème, il ne s'allonge pas pour un 4ème au moins?". "Avec un 3ème, tu vas avoir droit à une part d’impôts en plus" (si on gagnait de l'argent en faisant des enfants, ça se saurait).
Il semblerait que ce genre de réflexions s'adressent plutôt aux mamans, en tout cas, le futur-papa-de-famille-nombreuse n'est pas du tout perçu pareil, et on le félicite franchement. Alors que moi, je serai passée du côté obscur de la force. Les préjugés faisant obstacle à l'égalité homme-femme ont de beaux jours devant eux. Et aussi la propension à juger la situation des autres.

Enfin, pour d'autres, les familles nombreuses c'est un truc de catho, et à vrai dire, les statistiques confirment-elles ce fait? Le raccourci est facile et fréquent (et même au "tu habites Versailles = bien partie pour en faire un ou deux de plus"). Petit rappel par ailleurs, l'Eglise appelle à une "paternité et une maternité responsables": chaque couple est appelé à discerner le nombre d'enfant qu'il peut accueillir (pas forcément 3 ou plus donc).
Je suis récemment tombée sur un reportage où des familles (très) nombreuses (pas forcément catho) de 6-9 enfants, partageaient leurs astuces du quotidien. Il y avait quelque chose qui me mettait profondément mal à l'aise. L'une des familles, qui considère ne pas être au complet (à 9 tout de même), vit dans un logement clairement insalubre - une autre semble être en mode "survie" avec des aînés mis à forte contribution, tandis que la 3ème semble avoir trouvé un semblant d'équilibre. Ces familles étaient en tout cas très loin du modèle "famille nombreuse catho" que certains peuvent avoir en tête. J'ai zappé assez vite, ne comprenant pas forcément la pertinence de certains choix familiaux. Et oui, il est dur de ne pas juger...
Est-ce par ailleurs pertinent de faire des enfants dans le monde actuel, pourrait-on dire?... Dans quel monde vivront nos enfants, quel monde allons-nous leur laisser en héritage? On peut dire que c'est une preuve d'espérance et d'optimisme envers l'avenir, notre monde en manque cruellement. Et c'est à nous qu'incombe la difficile tâche de les y préparer. Cependant, je ne suis pas convaincue que la tâche soit plus ardue avec une famille nombreuse. Au contraire, les interactions au sein de la fratrie ne forment-elles pas un beau moyen de se construire? Quelques part, je crois aussi que nos quelques années passées à l'étranger ont boosté la nécessaire confiance envers l'avenir, grâce à de belles rencontres notamment, ainsi que des voyages qui ouvrent des perspectives et nous sortent de cette morosité franco-française. Mais je ne pense pas que l'on s'arrête à ça quand on décide d'avoir des enfants. C'est un tout, un équilibre global, et encore faut-il avoir la chance d'être sur la même longueur d'onde que son conjoint sur la question! Car c'est peut-être avant tout au sein du couple que cette question peut rapprocher ou au contraire diviser.

Alors, (zéro?), un, deux, trois, plus?
Selon l'Insee, 3 c'est la famille nombreuse (c'est d'ailleurs à partir de 3 qu'on a la carte du même nom). Dans ma tête, 3 c'est une famille "normale", 2 c'est le minimum, 1 c'est tristounet, 4 c'est une famille nombreuse. Pour d'autres 3 c'est la famille nombreuse, 1 ou 2 c'est idéal. Une question de perception qui dépend souvent de son vécu, de son histoire. On reproduit un schéma, on le module, on s'y oppose - question subjective à souhait. Des enfants uniques qui voudront prendre une revanche. Un accouchement particulièrement mal vécu, un enfant difficile qui remettra en cause des rêves (ou pas) de famille nombreuse. Un ptit 3ème ou 4ème pour avoir la fille ou le garçon, ou parce que 3 (ou 4) c'était votre famille d'origine et que vous ne vous imaginez pas moins? Ajoutez à cela des raisons liées à la situation du foyer.
3? Le dernier ou pas? On verra. Ce que je sais, c'est que quand j'ai tenu Bébé A (notre 2ème) dans mes bras à sa naissance il y a 2 ans et demi, un sentiment était profondément ancré en moi: je savais que ce n'était pas le dernier. Alors que quelques semaines avant sa naissance, j'ai été tenaillée de culpabilité et de doute, me disant même que c'était un sale coup que nous étions en train de faire à notre aîné, si bien avec ses deux parents exclusifs. Sauf qu'aujourd'hui, ils ne s'imaginent pas l'un sans l'autre et se réclament si l'un ne dort pas à la maison. Avec le 3ème, nous allons retravailler notre équilibre familial et voir où l'aventure nous mène.

Allez, pour terminer, je vous laisse avec deux billets écrits par Marie Perarnau, clic ici et  ici.

dimanche 15 mars 2015

Saisons

9 années près de l'Equateur, certes ponctueés de retour dans notre mère patrie deux fois par an - une fois l'été et une fois pour les fêtes de fin d'année - nous aurons permis de nous refaire une virginité sensorielle.
Ne nous plaignons pas: 30 degrés minimum à longueur d'année, le soleil, l'humidité, jour de 7h à 19h all year round. Pas de dilemme pour s'habiller le matin, une garde-robe compacte, une bonne mine et une peau bien hydratée à longueur d'année. Il faut juste apprendre à gérer les pluies diluviennes impromptues, un poil plus fréquentes de novembre à février, la chaleur un peu plus écrasante de juin à août, certaines années malheureusement augmentée du haze. Les années filent, les seuls repères étant les fêtes et jours fériés, les très vagues variations de saisons. Non l'année, on ne la voit pas passer, on se "réveille" d'un coup en ce disant que zut, c'est déjà les vacances, la fin de l'année, Noël ou je ne sais quoi. Nos enfants étant à l'époque en crèche / maternelle locale, il n'y a pas de vacances scolaires (le rêve pour parents bi-actifs) pour rythmer l'année. Nous nous régalions à longueur d'année de fruits exotiques, et de courgettes, tomates, potirons et autres légumes - toujours les mêmes de janvier à décembre - car importés de l'hémisphère nord ou sud, ça revient au même.
Nous sommes rentrés en France l'été dernier, la transition a été plutôt douce. Nous avons apprécié les longues soirées, le températures agréables, et en septembre pouvoir récupérer les enfants à 18h30 jouant dehors, profitant des dernières miettes de l'été indien et du début de l'automne. Nous passons des tomates et des fraises aux légumes racines et aux pommes. Je re-découvre la cuisine de saison. Nous avons par ailleurs été chanceux car en 2014, la douceur s'est prolongée jusqu'en novembre, avec un premier cap brutal : le changement d'heure puis les températures. Ça paraît idiot écrit comme ça, la météo un sujet banal, mais croyez-moi, après 9 ans en Asie, le choc est brutal. On a l'impression de rentrer dans un tunnel dont on se demande quelle longueur il fait et si on va s'en sortir. Car tout ceci se conjugue avec de petits désagréments en -ite: bronchite, otite, gastro-entérite.
Au niveau alimentaire, j'ai arrêté justement d'acheter courgettes et tomates n'importe quand. Je m'approvisionne à la Ruche, uniquement de produits de saisons, les quelques et rares entorses étant des légumes surgelés de chez Picard. Le bonheur de (re)découvrir des recettes laissées de côté (cela faisait des années que je n'avais pas cuisiné un navet ou un chou), de (re)découvrir 1001 façons de cuisiner certains ingrédients, de (re)découvrir leur vrai goût (celui du produits de saison qui n'a pas fait des milliers de km), de guetter du coin de l’œil tel fruit ou tel légume que l'on pourra déguster le mois prochain (chouette!). Les salades ont fait place aux soupes et aux gratins, pour à nouveau être remises à l'honneur. J'ai expérimenté la mise en bocaux et la fermentation.
Et maintenant, c'est l'arrivée du printemps que l'on guette. Les jours qui rallongent (un effet dingue sur le moral), les quelques degrés de plus que l'on grappille avec plaisir en attendant la prochaine occasion de laisser tomber le manteau et de sortir les vélos, les bourgeons qui pointent le bout de leur nez, les enfants que l'on retrouve en train de courir dehors le soir, les longues soirées en perspective avec le changement d'heure imminent. On se fait une liste des sorties dominicales pour jour de beau temps à venir. On essaie de sortir un peu plus tôt les vendredis ensoleillés. Petit M me demande dans combien de dodos c'est le printemps parce que "on pourra faire un barbecue". On commence à penser à la fin de l'année scolaire, aux vacances d'été... un nouveau cycle commence...
On ré-apprend à respecter les cycles de la nature dans toutes leurs dimensions: luminosité et températures, produits de la terre, etc. Oui, nous nous plaignons de l'hiver, mais cette pause a quelque chose de sain et régénérant. Sur l'Equateur, la vie au rythme des saisons, nous l'avions oubliée, en rentrant, nous nous la ré-approprions, malgré notre vie bien citadine.

mardi 11 novembre 2014

Et c'est reparti (avec le froid en bonus) !!!

Le billet d'Adeline - clic ici -  (Poulettes à l'Aventure) fait écho à pas mal d'aspects de notre nouvelle vie. Comme je m'étais promis de publier avant la mi-novembre, je me lance... 
Nous retrouvons notre rythme, petit à petit:
- Les enfants sont épanouis en crèche familiale / à l'école. Petit M ne s'imagine plus rentrer à Singapour. Il a passé de merveilleuses années dans sa crèche / école singapourienne que je vais beaucoup regretter, mais lui a l'air d'avoir déjà tourné la page. Je crois qu'il trouve ici un meilleur équilibre au niveau de la distribution des activités, notamment plus d'activités physiques et extérieures, la récré - à Singapour, ils avaient droit à de courtes sorties dans une mini-aire de jeu qui devait représenter à peine 5% de la surface de la cours de récré française. Il s'est par ailleurs bien rattrapé dans l'apprentissage des comptines françaises et prends beaucoup de plaisir à les fredonner. C'est aussi une entrée progressive dans la vraie vie, en dehors du monde aseptisé de son école singapourienne, et où les enfants se tenaient plutôt à carreau. On lui apprend du coup à être plus sélectif avec les copains. Petit A, quant à lui, adore sa nounou (et nous aussi, ça tombe bien). On y va mollo côté activités extra-scolaire avec uniquement les cours de mandarin via Vivaling pour Petit M et rien pour Petit A.
- Nous sommes (quasi) au point sur nos organisations du matin et du soir, SuperPapa gérant le matin et moi le soir, on inverse si besoin. Organisation qui tient la route car nous habitons à 20 minutes seulement de mon travail. Un conseil, prenez ce critère bien en compte et très haut sur vos liste de priorité lorsque vous vous installez en région parisienne. Bien sûr, un minimum de préparation est requis la veille au soir pour permettre un décollage en douceur le matin et un dîner prêt à assembler en 10 min chrono le soir venu (#projetdeblogsurcethème #pasletemps #priorités).
- J'ai repris le yoga avec un cours le lundi soir dans notre résidence. Certes, il manque quelque chose... un cours sans musique relaxante et sans "Namaste", mais bien dosé. La course à pied, c'est le midi avec les collègues. SuperPapa case la course quand il peut en fonction de ses déplacements pro.
- Nous sommes heureux d'avoir intégré une Équipe Notre Dame via la paroisse, après avoir fait partie du mouvement pendant un peu plus de deux ans à Singapour.
- Pour les courses, nous retrouvons aussi de nouvelles habitudes. Comme Adeline, un drive de temps en temps, toutes les 3 semaines pour faire le plein de produits pour la maison, de lait, yaourts, nourriture sèche et autres. Je complète avec le marché le samedi matin, et désormais les produits de la Ruche qui dit Oui. Le projet m'a tellement plu, l'équipe est sympa, que j'ai décidé de m'investir cette année dans l'équipe "com" de la Ruche: allez liker notre page Facebook et visiter notre blog! Non, vraiment, je n’étais pas assez occupée ;-) Ok, Active Mummy en a pris un coup et mon autre projet de blog aussi. Chaque chose en son temps. Sur ce coup là, j'ai suivi mon instinct (la raison m'aurait poussé à dire que j'étais bien assez occupée). Voilà, vous comprenez un peu mon silence sur les autres fronts.
- Les week-ends durent dorénavant deux jours entiers (gras souligné parce que je crois que c'est LE truc que je n'aurais plus supporté bien longtemps en expat - j'aurais pu le mettre en police 32 et en rouge aussi) et rien que pour ça le retour en vaut la peine. On a le temps de buller, de se promener en vélo (quand il ne faisait pas encore trop froid), de profiter de la famille, de prévoir des activités au dernier moment. Nous savourons aussi tant que les enfants n'ont pas trop d'activités planifiées, car il semblerait que ça se gâte ensuite. Les week-ends prolongés ou petites vacances peuvent se planifier au dernier moment car ils ne riment désormais plus avec voyage en avion, hôtel, road-trip à planifier des mois en avance.
- Nous retrouvons aussi avec plaisir les saisons, même si j'ai l'impression d'avoir tout le temps froiiiiiid. Le temps que je m'habitue... Ça semble plus aisé pour le reste de la famille que pour moi. Bien sûr il a fallu que le radiateur du salon tombe en panne il y a quelques semaines. Adeline, tu me prêtes ta cheminée???

dimanche 12 octobre 2014

Tu sais que tu es resté(e) trop longtemps à Singapour...

... Et que tu es de retour d'expat après 9 ans quand...

- tu te tapes la honte ultime à chaque fois que tu tentes de faire un créneau en pleine rue (concept inexistant à Singapour où les stationnements se font en bataille).
- tu as oublié qu'il y a un rez-de-chaussée en France et que le 1er étage est le niveau 2 singapourien.
- tu passes 2h au supermarché à choisir entre les 50 marques de yaourts et 12 marques d'oeufs. Tu trouves ça trop pratique d'avoir les prix au kilo affichés sur chaque produit et d'avoir quelques labels pas complètement obscurs.
- tu t'attends à ce qu'on te remplisse ton sac à la caisse.
- tu fais 3 semaines de courses (produits périssables) au marché tellement tout te donne envie.
- tu dois réviser quels sont les fruits et légumes de saison, car à Singapour, tout est importé et en tant que pays situe sur l’équateur, ce que tu ne trouves pas en octobre dans l’hémisphère nord, tu le trouves dans l’hémisphère sud (ouch le bilan carbone!)
- aux premières fraîcheurs tu restes scotchée au lit dès 20h30, sous la couette. Tu n'en sors qu'en cas de nécessité ultime.
- tu retrouves une peau de crocodile, toi qui avait presque laissé tomber la crème hydratante à Singapour.
- tu passes beaucoup plus de temps à choisir ta tenue vestimentaire, après avoir soigneusement vérifié les prévisions météo. 
- tu as plus de sandales, tongs et autres nu-pieds que de chaussures fermées dignes de ce nom... Euh en fait tu n'as qu'une paire vaguement demi-saison. Là, ça urge, il va falloir faire les magasins (la bonne excuse).
- tu prends plaisir à courir entre midi et deux sans suer 1L d'eau.
- tu vas courir en short/t-shirt alors que les températures sont fraîches au point que tes co-joggeurs sont tous bien couverts... Un petit tour chez Décathlon s'impose.
- tu ne comprends pas qu'il faille attendre 3 à 4 semaines (voire plus) pour un rendez-vous médical.
- tu es surpris par la réticence des gens à parler anglais. et tu galères à retrouver Outlook, Word ou Excel avec des menus en français.
- tu écoutes, beaucoup, tu retiens des "à Singapour, c’était comme ça" histoire de ne pas trop agacer, et malgré un atterrissage en douceur, tu découvres que les différences sont plus culturelles que matérielles, et que l'expatriation t'a offert une ouverture incroyable.
- les week-end te paraissent calmes, tu as le temps de profiter, les sorties en semaine sont quasi inexistantes, et tu te demandes comment tu as survécu a une vie sociale aussi trépidante à Singapour.

Et vous, le retour, des anecdotes a partager? Allez aussi lire le billet de Desperate Expat ici, qui m'avait fait bien rigoler..

lundi 14 juillet 2014

Tourbillon...

Depuis notre soirée de départ le dernier samedi de juin, en compagnie de nos amis réunis, le temps s'est accéléré. Nous terminions juin sur notre garage sale, les farewell de nos amis, et la nôtre, dans un endroit que nous affectionnons tout particulièrement: le toit paysager du barrage de Marina Bay, lieu rêvé pour un pique-nique chic avec vue sur le centre-ville (et: des douceurs salées préparées par nos amis, fromages affines du Fromager commandés sur le Petit Dépôt, pain Tiong Bahru Bakery, 250 macarons préparés de mes petites mains, champagne... what else?). Organiser notre farewell trois semaines avant le départ nous auras au moins évité de verser un torrent de larmes... je me réserve le vol de vendredi soir pour ça.
Et rangement, tri, inventaire = le déménagement physique: LE truc relou qui m'aura valu quelques insomnies par crainte de ne pas être prêts à temps... oui bosser et garder une vie sociale remplie et bloguer jusqu'au bout = on range et on tri le week-end pendant les siestes des enfants, pendant les pauses dej, la nuit (!). Là, on ne rêve plus que d'une chose: vendredi soir, départ pour la France: le grand ouf!
Ces dernières semaines, "les derniers":
- "accouchement" de notre projet, le Complexe Sportif de Singapour (Singapore Sports Hub)... project of a lifetime? Celui qui, en tout cas, nous aura fait prolonger l'aventure singapourienne de 4 ans. Accouchement long et difficile: mais quelle satisfaction de voir le bâtiment prendre vie, et de laisser une trace aussi tangible (après deux autres condominiums): dans des moments comme ça, je comprends pourquoi je travaille dans la construction, et franchement, c'est plus fun que de brasser des millions dans la banque!
Feu d'artifice au SportsHub (photo SportsHub Facebook)
- farewell, farewell et farewell, nous ne sommes pas les seuls à partir, beaucoup de nos amis font leurs valises...
- dernière messe à la paroisse francophone de Singapour.
- derniers déjeuners et diners avec mes collègues, un dernier chili crab et bien sûr du durian sur Geylang Road.
- derniers repas dans nos restos favoris: Din Tai Fung, Sushi Tei... un regret le temps nous aura manqué pour retourner chez Lagnaa. Denier diner au Canopy Cafe (Golf de Marina Bay), à Satay by the Bay (food court de Garden by the Bay)
- petite virée à Legoland, pour le plus grand plaisir des garçons. La première et la dernière.
- derniers barbecue avec les juillettistes de la paroisse.
- dernier pique-nique familial au Jardin Botanique.
goûter de départ des enfants à l'école.
- un dîner sublime chez JAAN (là aussi le premier et le dernier), offert par nos amis: on ne pouvait rêver mieux comme cadeau de départ. Singapour a nos pieds, depuis le 70eme étage du Swisshotel. P... J’ai failli la lâcher là notre larme.
- dernier tour en vélo de Marina Bay, pour prendre des photos en mode "avant (2006)/après (2014)"... je vous réserve un billet sur le sujet plus tard. Tour qui s'est conclu par le feu d'artifice sur Marina Bay à l’occasion des répétitions de la Fête Nationale singapourienne. Pour notre dernier samedi à Singapour. Rien que ça.
Dernier, dernière... j'en oublie... Heureux de rentrer... mais cette page, on va la tourner le cœur serré. Neuf années : notre premières années pro, des projets uniques, des voyages, les débuts de notre vie de couple, nos enfants... On s'est promis de revenir dans quelques années montrer à nos garçons ou ils sont nés.

dimanche 1 juin 2014

Frères...

Petit A, c'est le 弟弟 dì dì ("petit frère" en mandarin) de Petit M. En français, nous avons transformé ça en "titi". Depuis la naissance de Petit A, son grand frère prend soin de lui, aime le prendre par la main, craint qu'il ne se coince les doigts dans l'ascenseur ou tombe quand il court. Quand Petit A ne veut pas manger, il a bien compris que ça fait enrager ses parents qu'il accepte une cuillerée venant du grand frère et refuse celle de Maman. Evidemment, deux garçons, ils se chamaillent aussi, se tapent, se pincent ou se poussent parfois, pour une petite voiture ou autre jouet. Nous nous sommes aussi rappelé nos inquiétudes, avant la naissance du deuxième, les instants parfois épuisants (ils sont actifs!), mais quand on voit cette complicité, les doutes disparaissent, et on a juste envie de dire merci!

lundi 17 février 2014

Question d'alimentation...

La santé par une alimentation saine et par l'exercice physique n'est un scoop pour personne. L'idée que nous sommes ce que nous mangeons est de plus en plus ancrée en moi, et coïncidence, a "alimenté" récemment moultes conversations avec des proches, est présente dans de nombreux blogs que je suis. Je citerais bien sûr Du Miel et du Sel, mais aussi Les Cuisines de la Baronnerie en Asie, Saines Gourmandises, Clea Cuisine et tant d'autres. J'ai la chance de venir d'une famille ou cuisiner maison est profondément ancre dans notre culture: allez lire le blog Du Miel et Du Sel, un blog incontournable écrit par ma Maman, vous comprendrez :-). Cuisiner maison est pour moi un plaisir et je passe volontiers plusieurs heures aux fourneaux 2 à 3 fois par semaine pour préparer d'avance de quoi manger pour tous les soirs de la semaine. C'est aussi devenu une priorité, pour maîtriser un minimum ce que nous avalons.
En ce moment, je réfléchis beaucoup à notre alimentation, et cela va bien plus loin que mes kilos de grossesse à perdre (toujours eux). J'ai effectivement fait quelques séances avec une diététicienne, mais je sillonne aussi les blogs, à la pêche aux conseils, aux recettes. Je lis beaucoup sur le sujet, suis des cours gratuits (pour l'instant) en ligne (les fameux MOOC dont tout le monde parle). Je renouvelle le contenu de mes placard, éliminé certains produits, en introduit d'autres, je teste, je cherche un peu ma voie dans toutes cette foret d'informations. Je réfléchis aussi à un autre projet de blog ou de site sur le sujet de la nutrition. Stayed tuned (vu comme je suis busy en ce moment, je ne préfère pas m'engager sur une date de lancement pour l'instant;-).
Ouvrez votre placard, prenez votre boite de biscuits préférés, une boite de conserve au hasard, des crèmes dessert dans votre frigo, et lisez les étiquettes: la liste des produits dont on arrive à peine à prononcer le nom donne le tournis, et ce, même quand on est vigilant sur ce qu'on achète. Malheureusement, même en achetant les produits les moins transformés possibles, la question de produit "sain" est à prendre avec des pincettes. J'ai récemment entrepris une "detox" de mes placards, sachant qu'à la maison on consomme d'une manière générale très peu de produits transformes. Les seules conserves que nous avons à la maison sont des tomates pelées, et le produit le "pire" probablement le pain de mie. Hélas, pas le temps de faire mon pain, les boulangeries (abordables) ne courent pas les rues à Singapour, on doit donc se contenter de pain de mie industriel, j'avoue que la liste des ingrédients qu'il comprend me travaille. Je cuisine désormais à partir d'ingrédients simples: pâtes, riz, quinoa, légumineuses, légumes et fruits frais ou surgelés, viande et poissons, etc.
Seul bémol, le bio est malheureusement peu abordable à Singapour, acheter local est également un casse-tête. A l'heure actuelle, je préfère pouvoir garder le plus de produits simples et de qualité dans notre alimentation, certes non bio, plutôt que de dépenser des sommes astronomiques pour acheter 5 tomates et 2 courgettes bio. On essaiera de faire mieux en France. Combien est-il acceptable de dépenser en plus sur son alimentation pour des produits plus sains? Difficile question! Un problème de pays développé pour sûr. Un combat difficile aussi, entre l'industrie agro-alimentaire qui pèse de tout son poids en imposant ses règles, et des labels pas toujours clairs (à Singapour notamment ou presque tout est importé).
Au moins, en cuisinant maison, j'utilise une base de produits simples, les moins transformés possibles, je sais a 90% ce que j'ai dans mon assiette, et celle de mes enfants. Sans compter que cuisiner maison revient moins cher! Mes enfants adorent m'aider comme ils peuvent, et mon ainé n'a aucun problème à avaler courgettes et poisson (qu'il m'a vus préparer). J'estime que leur transmettre le plaisir de manger est un élément fondamental de leur éducation. Et l'argument "c'est Maman qui l'a fait" marche quasi à tous les coups! Avec un minimum d'organisation, préparer un repas sain même en ayant une activité professionnelle est tout à fait possible. J'en reparlerai. Alors aux fourneaux!
Et pour finir, Jamie Oliver dans un TED Talk, une intervention qui, en marge de blogs que je suis aux US, me rappelle que nous avons beaucoup de chance d'avoir hérité d'une si belle culture culinaire en France. Et pourtant, nous devons rester vigilants afin de bien la transmettre à nos enfants!

mercredi 25 septembre 2013

Des anniversaires...

J'ai presque eu un pincement au cœur lorsque j'ai raté le 48ème anniversaire de Singapour... so singaporean lah! C'est surtout que l'année prochaine nous ne serons a priori plus à Singapour le 9 août.
A la place, nous avons fêté les 3 ans de Petit M, qui certes n'aura pas eu de feu d'artifice cette année, mais des vacances (tant attenduuuuues) à Langkawi. 3 ans déjà... L'âge auquel ils commencent à réaliser ce qu'est un anniversaire ("j'ai crois ans").
Anniversaire re-fêté en France quelques semaines plus tard en même temps que son petit frère... Un an, probablement l'anniversaire le plus émouvant (ya un an j'accouchais de manière express à la maison, ça me parait être à la fois hier et à des années lumière). Comme dit Petit M, Bébé A "a un tan".
Pour l'occasion, un superbe gâteau tracteur préparé par sa Mamie et son Tonton (euh, me demandez pas de faire le même).
Anniversaire re-re-fêté car forcément, quand on rentre en France on veut en faire profiter tout le monde!
Les anniversaires des enfants c'est presque autant des anniversaires pour nous parents. Ces moments où on en revient pas d'avoir une si belle famille, des enfants qui grandissent si vite, une liste d'anecdotes rigolotes ou de moments galère à rallonge. Où on se souvient (vaguement) de comment c'était avant, et comme c'est tellement mieux maintenant (le manque de sommeil en moins).
Sans oublier que le week-end dernier ça a fait 10 ans que SuperChéri et moi sommes ensemble... ça nous rajeunit pas ;-)

jeudi 22 août 2013

Vacaaaaaaances!

Enfin, les vacances, les vraies, après une entrée en matière par un pont de 4 jours. Le retour en France pour 3 semaines. Partir en décalé a du bon, mais cette année fin aout nous a paru être infiniment loin, à tous, y compris les enfants qui nous réclamaient des vacances. Il y a même des jours ou je me demande si je n'aurais pas frise le burn-out.
Depuis janvier, une grosse moitié d'année chargée, entre le retour de congé maternité et les ajustements qui en découlent (ici). Les coups de mou (ici) heureusement passager. Le haze (temporaire, ouf) qui m'avait aussi fichu un coup au moral (ici). La reprise intensive du sport qui m'a donné l'énergie nécessaire pour affronter tout ça (ici). Franchement, c'est magique, plus je pratique, mieux je me sens au quotidien. C'est aussi un allaitement longue durée: j'ai allaite et tire mon lait depuis janvier (ici). L'arrivée des vacances aux un an de Bébé A, c'est aussi le tire-lait que je mets au placard, mais un allaitement qui continue tant qu'il voudra bien, le matin et le soir et pendant vacances et week-end. On verra ou ça nous mène! Et il y a un an jour pour jour je partais en congé maternité.
Le boulot... intense et passionnant, ce qui s'accompagne de son lot de culpabilité et de doutes... ou parfois on a juste envie de tout envoyer bouler pour sa famille.
En attendant, j'ai envie de crier...
**HOURRA et VIVE LES VACANCES!!** 3 semaines en France, YOUPI!!**

dimanche 4 août 2013

En forme et gourmande (si!) ou Fit & Fabulous Foodies by Sarah!

Vous l'avez lu à travers certains de mes récents billets, j'essaie tant bien que mal de caser entrainements sportifs (bootcamp et course à pied), j'essaie de me motiver grâce à un coachvirtuel, des inscriptions à des courses (quand faut y aller…) ou du renouvellement de mon matériel. C'est dur avec le rythme quotidien, les enfants et le reste de s'y tenir. Tous ces efforts ne serviraient à rien sans un changement de nos habitudes alimentaires, changement dont je ressens encore plus le besoin à cause des kilos de grossesse bien accrochés des enfants. Attention, je ne parle pas de régime, car les régimes, je trouve ça limite dangereux, avec la reprise du double de kilos juste derrière. Non, juste manger plus sain, plus naturel et le moins de produits transformés possibles, plus équilibré. Vive les paniers de légumes, vive les plats maison, exit les conserves aux 15 ingrédients au nom imprononçables - aussi le meilleur moyen d'éviter la beurk huile de palme. J'adore cuisiner maison, et je dois dire qu'avec les enfants c'est même devenu une priorité encore plus importante, tant je suis persuadée que bien manger est la base d'une bonne santé. Donc oui, je fais davantage attention aux étiquettes car il est facile par négligence d'acheter des produits bof. Divers types de céréales, légumineuses et autres ont investi mes placard (en vrac: pates et riz complet, quinoa, lentilles, haricots secs, etc.). Les paniers de légumes sont devenus une habitude. La variété tue l'ennui, et aide à manger plus sain aussi.
Tout ça est loin d'être facile, pour une raison simple: le temps! Le temps d'aller faire du sport, le temps de faire ses courses et cuisiner, le temps de chercher des recettes, le temps de trouver l'inspiration. Monter un groupe de bootcamp avec des copines et collègues à 1 min du boulot permet de tuer cette excuse. Se faire livrer des paniers de légumes à la maison permet de tuer cette excuse. Mais ça ne fait pas tout. Savoir comment s'y prendre, ce qui est bon pour soit (choix d'une activité, équilibre nutritionnel), trouver la motivation. C'est encore plus difficile.
Wonder Women, Busy Women... Rester "fit" est un casse-tête pour nous qui jonglons, au choix, entre boulot, enfants, mari, amis, les trucs à faire à la maison, les courses, les activités diverses. Le sport passe souvent en dernier! Et nous avons la plupart une faiblesse commune, une tentation probablement encore plus grande pour nous françaises: nous aimons bien manger! L'équation femme active (dans tous les sens du terme) + rester en forme + se faire plaisir sans se priver devient un problème de haute volée, quasi insoluble.
Sarah, passionnée de sport et de nutrition a mis le doigt là où ça fait mal et a pris le taureau par les cornes. Elle nous a concocte mercredi dernier un "Wonder Women Wednesday" rassemblant une dizaine de filles. Dès la présentation du concept, j'ai été emballée, et me suis dépêchée de m'inscrire! Le programme d'enfer:
-  un cours de Pilates avec Paula Goddard de Impact Pilates, une prof épatante, super dynamique, qui explique dans les détails chaque mouvement, ce qui permet de vraiment comprendre ce qu'on fait et pourquoi. Ca a fait écho à certains bouquins que j'avais lu (notamment les exercices postnataux décrits par Bernadette de Gasquet) et j'ai compris la philosophie de l'exercice. Mise en pratique plus délicate je dois dire, mais ça m'a convaincue que le Pilates est probablement un sport complet et excellent pour une remise en forme. A garder en tête pour plus tard.
- un cours de cuisine avec Céleste Viviers, nutritionniste chez Nutrilicious. Céleste est une femme rayonnante, qui distille un paquet de bons conseils plutôt réalistes (genre ça te donne envie d'essayer et ça ne te décourage pas d'avance).
- un diner "sain" avec même un cheesecake en dessert... dans une version moins riche mais étonnamment bonne. Comme quoi bien manger ne veut surtout pas dire se priver.
J'ai adoré le concept. Les intervenantes étaient parfaites... en plus d'être super pro, juste super sympa. Une soirée où tout était organisé, donc aucune excuse pour ne pas "s'y mettre" dès demain aujourd'hui.

Sarah a créé une page Facebook "Fit & Fabulous Foodies by Sarah". Elle teste le concept et fait ça pour le plaisir de regrouper des nanas autour de ses passions tout en se formant en parallèle. Je vous conseille de "LIKER" sa page au plus vite (clique ici) pour être sure de ne manquer aucun des événements à venir!

dimanche 28 juillet 2013

Quand vos enfants vous demandent des vacances...

Avoir une crèche qui ne ferme qu'une poignée de jours par an en plus des jours fériés... le luxe pour deux parents actifs, d'autant plus quand on est un peu trop loin pour demander un coup de main aux grands-parents. Grande flexibilité qui nous permet de poser nos vacances un peu comme on veut (et de faciliter la vie de ceux qui sont calés sur le calendrier scolaire français, on est sympas), et d'avoir un mode degarde a l'année. Du coup, nous n'avons pas le casse-tête de "qu'allons-nous faire de nos enfants en juillet-aout ?".
Cette année a été un peu particulière, car j'avais prolonge mon congé mat' en consommant 3 semaines de congés en plus, et étant fraichement rentrée en janvier, nous nous sommes contentés de saupoudrer 3 jours de congés, qui, accoles a des jours fériés, nous ont permis de partir 3 ponts de 3 a 5 jours. C'est déjà pas si mal, et nous ne sommes pas les plus à plaindre, ayant autant de congés qu'en France. Flexibilité, nous ne partons donc que la 3eme semaine d'aout. Si ça nous parait loin, que dire de nos enfants qui a fortiori, ont des journées de crèche aussi longues que nos journées de boulot? Récemment, je parlais de revers de la médaille (ici): en voici un, c'est sûr!
Depuis une dizaine de jours, Petit M, 3 ans, nous dit tous les jours "je veux les vacances", "VEUX les vacances", "je suis malade, pas école", lui qui parfois me réclamait l'école le week-end. Bébé A ayant été malade récemment, il a bien compris que malade = pas d'école :-). Le voir réclamer aussi fort me serre le cœur, car les fameuses vacances sont dans 26 dodos (arf !), c'est bien plus qu'il ne peut compter (avec un week-end prolonge avant, mais c'est loin aussi). 

Que faire?

#1 - D'abord, une idée top que l'on m'a conseillée et que j'ai mise en pratique immédiatement, avec succès, c'est de faire un calendrier pour les enfants! Celui que j'ai réalisé est assez moche, mais si j'attendais de faire le truc parfait, je l'aurais pondu après les vacances... Une frise, avec une case par jour, la semaine en blanc, le week-end en jaune, et les fameuses vacances en vert. A l'aide de post-it, on a dès le soir même, commencé à coller des petits dessins: des poissons pour l'aquarium que nous visitons ce week-end, un avion pour les vacances, un gâteau pour son anniversaire. Alors là, depuis qu'il sait que le "Happy Birthday to you de moi" c'est bientôt, il en a presque oublié les vacances! Ouf! Chaque soir, on raye le jour passe, mais on réaliser que le temps qui passe est une notion très floue pour un petit de 3 ans!

#2 - Organiser des activités qui ont un avant-gout de vacances pendant le week-end: virée a l'aquarium, petit tour sur l'ile de Pulau Ubin (prendre le bateau!!!). On réalise quand même qu'en France, il suffit de partir chez Papi et Mamie le week-end ou faire une virée en Normandie pour avoir une coupure ayant la saveur des vacances. A Singapour, nous sommes quand même bien dépendants de l'avion, et pour une famille de 4, ça a un cout (sans parler du bilan carbone pour 3 jours).

#3 - Leçon retenue pour l'avenir, mieux équilibrer la façon dont on pose nos congés et nous accorder une vraie pause d'une semaine a 10 jours régulièrement plutôt que 3 semaines 1/2 au bout de 7 mois bien tassés! Arrêter de me prendre pour une wonder women qui pourrait tirer sur la corde un peu plus. J'avoue qu'avec la livraison du chantier l'année prochaine, c'est pas gagné.

En attendant, avec le calendrier et un week-end bien rempli, le "veux les vacances" a l'air de s'estomper un peu, quand ce n'est pas "veux prendre l'avion"... prochaine étape, lui faire comprendre que les vacances, ce n'est pas forcement prendre l'avion!

dimanche 9 juin 2013

Coup de mou...

Il faut croire que les vacances furent trop courtes (5 jours, tu parles...) et que les prochaines vacances sont dans trop longtemps (fin août, une éternité). 
Puis on rajoute un Bébé A qui tousse la nuit (réveils nocturnes, welcome back!), qui a 38.5 des pics de fièvre mais qui reste de super bonne humeur. Hop, le petit coup de paracétamol avant de le déposer a la crèche... on va au boulot en espérant que ça passe. 16h coup de fil. "Ah, c'est bizarre ce matin ça allait. J'ai mis du paracétamol dans son sac, j'essaierai d'aller le chercher plus tôt". Résultat, je le récupère à 18h15. Rebelote pendant 3 jours #mauvaisemerejusqu'aubout.
Et moi qui ait chope la crève la semaine dernière, mais je dois dire le Samahan Tea de Nilu (voir ici), il m'a sauvé la mise, ça n'a duré que deux jours et le mal de gorge est parti aussi vite qu'il est venu.
Sans compter le boulot un poil stressant (qui me fait rêver a un vrai 4/5eme, moins de stress, pas 80% du salaire avec 100% des horaires), et par voie de conséquences quelques insomnies à mon actif. #zombiemode.
Du coup, je me suis lâchement barrée à 22h30 de la plupart des soirées qui ont eu lieu ces dernières semaines, dont le fameux apéro blogueurs (la honte, quoi). 
La moindre nuit de sommeil "correcte" me donne l'impression que je dégage une énergie de dingue, alors que non, pas du tout. #survivalmode (2eme épisode, voir #1 ici).
Enfin, c'est la saison des départs, celle qui donne le cafard, le début des vacances de ceux qui rentrent une grosse partie de l'été.
Ironie du sort, j'ai des tonnes d'idées de billets, des brouillons en friche, donc non, je ne vous abandonne pas!

lundi 6 mai 2013

Petit Frère

Petit M et Bébé A, 25 mois d'écart. Pour certaines Mamans, ça parait être un écart de géant (Olivia ou Madame Bizard me trouveront petite joueuse ;-) d'autres diront que c'est hyyyyyyper rapproché. Avant la naissance, une (petite) angoisse: comment Petit M va t'il prendre l'arrivée de son petit frère? Et puis le passage de 1 à 2? Combien de fois ai-je entendu dire que le passage de 1 à 2 est au moins aussi difficile / compliqué que l'arrivée du premier?
No stress, comme vous dites, c'est le deuxième, ça veut dire que pleins de choses paraissent naturelles, et qu'on n'oublie pas. Ah si, on oublie comme c'était petit :-) La résistance au manque de sommeil s'affûte (si je vous jure !), et avec un peu de chance, si votre deuxième dort juste un poil mieux que l'aîné, vous aurez l'impression que c'est finger in the nose (mais si vous aviez un aîné trop facile, la, inquiétez-vous un peu pour le deuxième). Bon allez, la vérité, c'est que si votre aîné ne prend pas trop mal l'arrivée du petit dernier, ça devrait bien se passer, mais que les choses se corsent potentiellement avec la reprise du travail (voir ici). Tiens d'ailleurs, pourquoi à peine le premier a 6 mois on vous demande quand vous remettez ça, mais bizarrement, on ne vous pose plus la question lorsque vous en avez déjà deux? Parce que certaines auront envie de faire une pause (ou pas) ou de s'arrêter là. Parce que oui avec deux, il faut revoir son organisation, alors qu'avec un on peut encore prétendre avoir (presque) la même vie qu'avant.
A la naissance, Petit M est curieux de ce petit Bébé qui semble si petit devant son immeeeeense grand frère. Le niveau sonore de Petit M, qui semble surexcité en permanence augmente considérablement le premier mois avant de se calmer. Très vite, nous réalisons qu'il a intégré la présence de son frère, que Bébé A fait partie de sa vie. Non sans de petits incidents parfois, au détour d'un instant de distraction, c'est par exemple un Bébé A qui finit barbouillé de yaourt, parce que son grand frère a pris sa (grande) cuillère (forcément) - j'entends "yaourt A!" - et essaie de le nourrir... diversification accélérée! C'est aussi un Bébé parfois malmené par son grand frère qui ne réalise pas toujours que non, on ne peut pas tirer le bras / pousser son petit frère. C'est aussi un grand frère qui arrive à l’âge ou on n'aime pas prêter "Mine voiture", "Mine nounours", "Non, mine!", "Miiiiiiiiine!" Mais encore un grand frère qui grimpe dans le lit de Bébé A, s'y installe avec couette et doudou pour dormir avec son petit frère. Et enfin des "A ze t'aime" qui nous font fondre ou, lorsque d'autres s'approchent de Bébé A de facon trop insistante: "MINE Petit Frère!"
Et nous de nous réjouir devant cette fratrie en construction, petits et grands bonheurs partagés qui nous font oublier les nuits difficiles ou moments de fatigue et rendent le quotidien plus facile. 0, 1, 2... On ne pourrait pas imaginer revenir en arrière, et on se félicite de leur relatif faible écart d’âge!

mardi 26 mars 2013

Vacances vacances...

Pro de l'organisation que nous sommes, nos vacances 2013 sont quasi intégralement bookées. Il faut dire qu'a peine les jours fériés confirmés (voir ici - au passage à Singapour tout jour férié tombant un dimanche est décalé au lundi, et deux jours fériés sont donnés pour les quatre religions les plus représentées en plus du Nouvel An, de la Fête du Travail et de la Fête Nationale, ça fait donc 11 jours en tout), la liste des jours de fermeture de la crèche reçue, les éventuels événements familiaux en France confirmés, nous commençons à tout planifier. Et là s'enclenche une réflexion digne de celle que décrit Sylvie de Beginners in Asia ici. Au moins avec 7 ans de Singapour on est rodé sur les compagnies aériennes au départ de Singapour, les meilleures saisons pour partir dans tel ou tel pays, etc. WE prolongés... au total 17 jours en posant 3 jours! (Bali en janvier, Batu Batu en mars, Hong Kong en mai, Langkawi en aout), puis retour en France en aout-septembre et voyage dans la région (Sri Lanka en décembre).
Mais finalement pas si en avance que ça car:
- l'hôtel qu'on visait au départ à Hong Kong a pris 20% en 2 jours ce qui nous a poussé à réserver un appartement sur AirBnB. En même temps, vu les 17m2 moyens des chambres d'hôtel (pourtant hors de prix), ça nous a permis de rebondir sur une opportunité probablement bien meilleure. Certains diront qu'on a été victime d'IP tracking (voir ici), mais Super Chéri est même allé jusqu'à revérifier les prix au bureau à 22h (à 5min de la maison, je vous rassure).
- les billets d'avion pour Langkawi ont pris aussi 20% en une semaine - comme ça restait un bon deal on a dit banco (avec Silkair et horaires top pratiques genre arrivée 10h, retour 20h le 4eme jour). On a moins rigolé quand on a vu les prix des hôtels qui grimpaient, je me suis dit 15 fois que j'allais annuler les billets d’avion, que celles qui m'ont conseillé des hôtels 4**** euh 4$$$$ y sont soit allé en basse saison ou alors on n’a pas le même budget vacances (le pont de 4 jours en aout du a 2 jours fériés à la suite - 8 au 11 aout - c'est presque pire que le pont du Chinese New Year).
- le gars qui avait un super gite en Corse pas loin de Porto avait oublié de mettre les dispo à jour sur internet, donc ça s'est transformé en "désolé, j'ai reçu une réservation pour ces dates il y a 3 jours mais je peux vous proposer un autre gite". Ledit gite deux fois plus cher que le premier (comme par hasard). J'ai failli m'étouffer (encore plus quand on voit que le prix de la haute saison est 2 fois le prix de la basse saison, et celui de la très haute saison... 2 fois et demi celui de la basse saison). Non merci. Allez on trouve un gite avec une terrasse de 35m2 et vue montagne et mer pour se consoler ET moins cher (et on se félicite au passage de partir en septembre qui est la moyenne saison). Booké sur le site Gites de France, une valeur sure à nos yeux.
- Reste le voyage au Sri Lanka en décembre, pour lequel on a pris les billets d'avion (flat rate sur tout décembre, pour une fois on n'a pas eu l'impression d'arriver trop tard).
Pas très bon pour le cash-flow cette stratégie mais doublement bonne pour le moral car on a l'impression de faire des économies de payer un peu moins cher, et surtout on peut compter les jours avant les prochaines vacances déjà organisées!
Allez, bientôt, on planifie le pont du Chinese New Year 2014 (demi-blague, à réserver 6 mois en avance pour pas tout payer 2 fois plus cher ou tout simplement ne pas voir tous les billets d'avion sold out).

jeudi 7 mars 2013

Cours d'anatomie...

... par Petit M, deux ans et demi:
M, il a un zizi
A, il a un zizi
Papa, il a un zizi 
...
[jusque-là, tout va bien]
...
Maman, elle a un slip!

Ça me fait trop trop rire :-)

vendredi 1 mars 2013

La vraie valeur du sommeil...

Quand j'étais petite, aller faire la sieste était la punition ultime, que je m'efforçais d'éviter a tout prix. Et c'est en devenant maman que j'ai appris la vraie valeur du sommeil
Sommeil - objet de phrases toutes faites ou de théories (parfois souvent vaseuses). Ne dit-on pas à une femme enceinte d'en profiter pour dormir tant qu'elle peut? A une jeune maman qu'un bébé fait ses nuits à partir de 5kg, de 3 mois? Que, "ah, il ne fait pas ses nuits, normal, vous allaitez". Sommeil, dodo, cododo, bébé qui fait ses nuits ou pas, enfant qui fait ses nuits ou pas. Maman qui fait ses nuits ou pas.
Sommeil - sujet de conversation on top of the list chez les jeunes mamans. "Tu as bien dormi?" figure parmi les premières questions entre bonnes copines. Bébé qui ne fait pas ses nuits, c'est normal pour tout le monde. Enfant qui se lève la nuit, ça parait incongru. Mais quand on additionne les décalages horaires, les petites maladies, les vacances, les dents, les retours de vacances, le démarrage de la crèche, les changements d'alimentation, les changements d'horaires, la tétée nocturne, l'arrivée du petit frère, le bisou de Papa ou Maman qui o malheur a fait défaut ce soir-là, parce que Papa ou Maman est rentré tard, l'apprentissage de la propreté, c'est finalement relativement fréquent. En gros tout changement même infime a une influence sur le sommeil d’un enfant de moins de 3 ans. Et on se demande comment nos enfants qui en plus de se lever la nuit arrivent à nous tirer du lit à 6h30 euh 6h du mat' parce que pour nous, ce n’est juste pas possible. Je ne me plains pas, les miens ne sont pas trop difficiles à coucher, et j'ai espoir que Bébé A dorme d'une traite bientôt. Mais même après, la grasse mat' sera un leurre.
A chaque enfant, le sommeil devient un luxe de plus en plus inaccessible (forcément, quand ce n’est pas l'un…). Trouver un moment pour la sieste relève du miracle (ils sont synchro les vôtres?). Et on est tentée de faire tout ce qu'on ne peut pas faire a un autre moment pendant le micro créneau potentiel qu'ils veulent bien nous laisser. De se coucher tard pour en faire plus. Sortir plus de deux fois dans la semaine draine tout ce qui vous restait (même le week-end, ne l'oubliez pas, la grasse mat' c'est fini). Ben moi, je vous dis, le secret, c'est 10h30 au lit. C'est miraculeux. On en voit les effets (bénéfiques) immédiatement le lendemain. La différence entre les lendemains de soirée ou je me dis allez, une demi-heure de plus, ce n’est pas grand-chose. Allez, bonne nuit, je file sous la couette, moi!

lundi 21 janvier 2013

J'ai survécu...

... au décalage horaire le pire de toute ma vie, forcément, deux enfants, ça ne se réveille jamais en même temps.
... à un choc thermique proche de 30 degrés.
... au premier jour de crèche de Bébé A qui, je le précise, refusait toujours le biberon la veille de la reprise (pour le coup, il m'a fallu une bonne dose de zénitude en le déposant, et miracle, c'est passé tout seul, il l'a pris avec les dames de la crèche). Bon j’avoue la veille j’étais tout sauf zen, le Papa a du beaucoup me consoler.
... à la reprise du boulot sur les chapeaux de roue avec le décalage horaire dans les pattes après 4 mois de pause maternité (atterrissage le lundi soir, reprise le mardi matin).
... à la reprise de la course à pied, ou à l'issue de 40 minutes de course j'ai aussi mal aux jambes qu'après un semi!
Deux enfants, des parents qui bossent, c'est...
... une organisation super ultra rodée de-la-mort-qui-tue qu'on essaie encore et toujours d'optimiser un peu plus!
... une journée minutée du réveil au coucher.
... des sacs préparés la veille (si!).
... des menus prévus en avance (presque au point, la prochaine étape c'est le fichier Excel pour faire les courses!).
... des listes de course préparées en avance (presque) et des courses faites en ligne au maximum ou au supermarché le plus proche.
... du multi-tasking en pagaille
... un chouilla pas mal de stress en plus la journée quand même.
... une bonne dose de tiraillement qui fait que je dois me lutter contre moi-même pour pas prendre mes jambes à mon cou et rentrer chercher mes enfants en milieu d'aprèm, qui fait aussi que j'ai envie de donner une baffe au collègue qui me pose la-question-qui-tue "Ça va, c'est pas trop dur? C'est qui, qui garde les enfants? La crèche, à 4 mois, déjà, il n'est pas trop petit?". Ecoute, si on me donne 2 mois de congés mat' en plus, je prends. La deuxième question qui tue: "Non mais, vous n'avez toujours pas de maid!?". Re-baffe. Ah non, zut c'est un des boss.
... des minutes grappillées la journée sur la pause dej, le collègue que je zappe un peu parce que bon, lui il a le temps de prendre une pause, pas moi (enfin si, pour tirer mon lait), c'est ça de moins avec mes enfants (et du stress en plus!), puis s'il veut me poser la-question-qui-tue ci-dessus, au moins il a évité la baffe.
... un peu de culpabilité de partir avant les autres, même si je suis arrivée plus tôt que beaucoup d'entre eux.
... la force de refuser une réunion mal placée (même si le boss demande), croyez-moi c'est super dur.
... des grands moments de solitude quand je me retrouve à laver mon tire-lait devant des collègues masculins.
... un Papa qui aide beaucoup beaucoup... beaucoup.
... le soir, deux bains, deux pyjamas, deux baby-massage (quand j'ai le temps, j'ai réussi a le faire 2 fois en 2 semaines, youpi!), un repas et une tétée, deux couchers à 20h... puis un autre repas... puis extinction des feux à 22h30/23h pour les parents! Plus tard serait une grave erreur, amèrement regrettée le lendemain.
... des grands fous rires entre les deux garçons (si, déjà à leur âge!), des moments uniques capturés ca et la, si bien que donner le bain ou un repas devient le plus grand des plaisirs, encore plus que quand j'étais en congé.
On s'ajuste, on s'adapte, on fait comme on peut, on lâche prise sur certaines choses, ON S'OR-GA-NI-SE, et on se rend compte que chaque minute compte. Minute travail à ne pas perdre, minute gagnéà passer avec les enfants. Une demi-heure de perdue, quitter un peu trop tard du boulot c'est tout un équilibre qui part en vrille. Parce que deux enfants, ce n’est pas comme un qu’on peut caser dans les trous de son emploi du temps (tiens, ça m’a rappelé cet article, ici, chez les Mamans Testent). Et là, j'admire Madame Bizard qui gère comme une reine avec 4 (si, si vous avez bien lu). Tant que je trouve encore un peu de temps pour faire mon blog, c'est que je m'en sors a peu près;-) Je suis comme des millions de Mamans qui ont fait le choix de bosser et d'avoir des enfants. Super Mummy? Pas vraiment, mais ça fait juste du bien de se dire qu'au moins on essaie un petit peu…

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