Saison des courses terminée... un 10km, un marathon et un kids dash!

A Singapour, le Standard Chartered Marathon (StanChart pour les intimes), qui comprend un marathon, un semi-marathon, un 10km et un kids dash (750m) clôture la saison des courses pour quelques mois. Je me suis "contentée" du 10km en 55min, ce qui m'allait très bien après un semi-marathon couru 3 semaines plus tôt (ici), et une blessure qui n'en finit pas. Ce fut l'occasion aussi de courir le kids dash avec Petit M, qui a adoré l’expérience. A force de voir son Papa et sa Maman partir s'entrainer, il avait envie de courir lui aussi. Nous avons récupéré son race pack jeudi dernier, et croyez-moi ça a été dur de lui retirer son t-shirt avec lequel il voulait dormir. Ce matin, il a arboré fièrement la tenue complète: de la casquette fournie par l'organisation aux chaussures décathlon. Il était ravi de porter le même t-shirt de course que celui de Papa et Maman. Il a trouvé ça trop cool de courir, encore plus de courir en passant sur un pont (en fait deux), et a fait de grands mouvements avec les bras pour montrer son application. Trop content aussi de recevoir une médaille à l'arrivée! Une expérience plutôt fun que je renouvellerai avec lui à l'occasion (et son petit frère un peu plus tard ;-)

Quant à SuperChéri, on ne peut que le féliciter, un marathon à Singapour en 3h47, moi je dis bravo!

Semi-Marathon, done!

Le semi-marathon, ça avait été mon épreuve ratée entre mes deux grossesses. Car oui, je m'étais inscrite, mais insuffisamment entrainée, j'avais lâché au bout de 10km, sans avoir eu l'occasion de remettre ça. Pourtant, quelques années auparavant, qui me paraissent être une éternité, je courais un à deux semi-marathons par an.

Bébé A a 14 mois tout juste, et ça y est, j'ai couru à nouveau un semi-marathon après plusieurs mois d'entrainement progressif et intensif (et après un 10km en juillet, ici). Il s'en est fallu de peu qu'une blessure ne ruine tous mes efforts. Plantar fasciitis. Une inflammation du fascia plantaire, rien de bien grave, mais lorsque ça arrive à 3 semaines de la course, on se dit qu'on est sacrément maudit (ou trop têtue). Trouver le compromis entre entretenir son niveau et repos. Mon kiné, spécialisé dans le sport, a franchement amélioré mon état en deux séances (consultez Alphonse chez InTouch Physio!).

Dimanche matin, je me suis donc lancée à 5h30 du matin (le lever nocturne, une épreuve en soi), motivée et incertaine de savoir ce que ça allait donner avec cette blessure. Les premiers kilomètres se passent bien, à une allure un peu plus rapide que prévue, autour de 5min20/30 par km. Pas trop vite quand même pour tenir la distance. Je ne sens pas de douleur dans mon pied, si ce n'est un échauffement lie au strap que m'a fait le kiné. Zut, une ampoule. Aux alentours de 10km, avales en 55min, je me dis que j'ai bien fait de m'inscrire qu'a un 10km le premier décembre prochain. La bonne distance. Vers 12km, je ressens les premières difficultés alors que lors de mes entrainements longs, 15km ne me posaient aucune difficulté. La pause dans mon entrainement se fait cruellement sentir. A chaque km je ralentis 5min40, 40, 6min,... 6min30 par km, c'est dur, non pas pour le souffle et le cœur, mais pour les jambes. SuperChéri m'attend avec les enfants au km 14 puis 16. Quelques km avant la fin, je ressens le "mur" auquel je ne m'attendais pas, que je n'avais ressentis que lors de mes marathons il y a quelques années. Doute, puis effort final. 2hr07min. Pas tout à fait ce que j'espérais, légère déception. Malgré tout, mon premier semi-marathon de reprise post-grossesse, de quoi se réjouir, un peu, quand même? Soulagement, mais la victoire n'a pas tout à fait la saveur espérée. Car je sais qu'avec ma blessure, je vais devoir prendre une pause forcée, et que je ne vais pas pouvoir rempiler directement, alors que la seule chose dont j'aurais eu envie, c'est d'en refaire un très vite.

Le sport et la course à pied, leçon de vie. Ambition et humilité. Ambition car il faut viser haut pour progresser, et on ne saurait se satisfaire d'un but trop facilement atteignable. Humilité car il faut pouvoir se remettre en question, écouter son corps, ajuster ses objectifs. Suite à mon précédent billet sur le sport et la motivation, je suis convaincue des qualités humaines que le sport développe: persévérance, motivation, volonté, ambition, humilité. Un beau programme.

Définir ses priorités et ancrer sa motivation!

Se remettre au sport. Qui d'entre vous (ou nous, hein!) n'a jamais mis cette bonne résolution au lendemain, puis au surlendemain, puis... Qui d'entre vous n'a jamais trouvé de super excuse qui tue? Ou sans même chercher d'excuse, qui n'a jamais eu l'impression d'être déjà tellement noyé dans le quotidien, que ça paraissait mission impossible? On me demande parfois comment je fais, en bossant à plein temps, avec deux jeunes enfants, sans helper, pour trouver le temps de faire du sport. Ça n'a pas été facile et j'ai pris mon temps pour m'y remettre, le temps de recentrer mes priorités. Lorsque j'ai repris le boulot, en janvier, j'ai eu l'impression de rentrer dans un mode de fonctionnement style "mode de survie" à vouloir essayer de tout concilier (enfants, boulot, sport, activités variées, vie sociale, etc.), ce qui devient très vite épuisant. Petit retour en arrière en cliquant ici (janvier) et ici (juin). J'étais rentrée dans un cercle vicieux stress du quotidien -> insomnie -> crevée le lendemain -> mode survie le lendemain, moins efficace à tout point de vue (pro, perso, etc.) -> davantage de stress, ne pas savoir comment tout gérer, etc. Caser une séance de sport représentait alors un gros effort, et mes progrès étaient minces. La pause vacances aidant probablement à se ressourcer, et au passage le ras-le-bol des kilos en trop alors que Bébé A a eu un an, j'ai remis ma sante et ma forme au cœur de mes priorités.

Avec deux sessions de bootcamp et deux sessions de course à pied par semaine, j'ai mis d'autres choses entre parenthèses, car il n'est pas pensable pour moi de manquer une séance. J'ai réduit mes engagements à ceux qui me tenaient le plus à cœur. Je limite ma vie sociale au week-end, plus rarement la semaine (de manière beaucoup plus sélective), et ça me convient. J'écris (temporairement) un peu moins sur le blog. Notre appartement est globalement moins bien rangé qu'avant (avec en plus SuperChéri qui s'entraine pour le marathon). Et bien tant pis. Ou tant mieux. Car je suis rentrée maintenant dans un cercle beaucoup plus vertueux sport -> sommeil de meilleure qualité--> plus d'énergie et plus efficace -> plus de temps pour faire du sport ou pour profiter de la famille! J'ai depuis l'impression que les difficultés du quotidien s'aplanissent, je me sens moins sensible au stress, je ne sens plus énergique et positive. J'ai complété avec des séances de suivi avec une nutritionniste pour retrouver un corps de rêve me remettre complètement dans le droit chemin. Mettre la priorité sur ma santé, c'est clairement la stratégie gagnante pour tout le monde: ma famille et mes proches, moi (quand même) et même mon boss. Evidemment, il y a toujours des journées hardcore, surtout avec deux jeunes enfants, parfois du stress que je ne peux pas éliminer  mais je pars sur une base plus saine!

Une fois les priorités recentrées, il est plus facile de supprimer les excuses, en choisissant par exemple des cours à côté de chez soi, en payant un package mensuel (donc si tu rates une session c'est perdu) en s'inscrivant avec des copines pour se sentir plus engagée. Définir à l’ avance les seules excuses recevables. Ne sont pas des excuses valables:

- j'ai pas le temps, THE excuse (c'est une question de priorité)

- j'ai du boulot (on en a toujours),

- je voyage (je peux pratiquer en voyage: une salle de sport? une piscine? autre? et quand je ne voyage pas?),

- je suis fatiguée (le sport défatigue),

- je dois m'occuper des enfants (vous avez un conjoint supportif non? ou s'il voyage tout le temps, une helper? et même avec un bébé on peut faire du sport, la preuve ici, avec le FitnPoussette),

- j'ai autre chose de plus intéressant à faire (vraiment? question de priorité voir ci-dessus).

Au final, il reste: je suis malade ou blessée (ce qui limite, avouons-le, a moins d'être un hypocondriaque chronique).

Afin d'ancrer sa motivation, se trouver un objectif, et se donner les moyens d'y arriver. Pour moi, c'est l'inscription a une course officielle, et l'établissement d'un plan de bataille d'entrainement progressif, qui me permet de savoir exactement ou j'en suis et de me sentir progresser (ce qui satisfait pleinement mon esprit cartésien). Une application telle que RunKeeper permet de visualiser les progrès accomplis.

Se trouver un "coach" et des "supporters". SuperChéri joue un rôle essentiel en m'encourageant, en m'aidant à établir mes plans d'entrainement. Petit M me dit "Bravo Maman" quand je rentre après une course, et ça fait du bien. Bientôt, vous motiverez vos copines à s'y mettre, deviendrez leurs supporters, et ça aussi ça motive! Inscrivez-vous sur un réseau social "sportif" comme Runkeeper, émulation garantie!

Et puis, Running is Addictive, oui pour de vrai. Quand je ralentis le rythme, ça me manque. Quand je bats d'un poil une performance précédente (d'une demi seconde, quoi), je suis super fière de moi et j'ai envie de recommencer. 

Définir ses priorités et ancrer sa motivation! 

Un peu de lecture pour compléter, un livre qui m'a inspirée, “Autoportraitde l'auteur en coureur de fond" de Haruki Murakami, dans lequel je me suis un peu reconnue. Parce qu'il a mis le sport et sa sante au cœur de ses priorités, et que c'est ainsi qu'il a trouvé un équilibre de vie. Parce que c'est par son entrainement et son travail personnel qu'il a progressé. Parce qu'il fait preuve d'une motivation sans faille. Parce que parfois on se décourage. Parce que je me suis reconnue dans le récit de ses courses, les sensations qu'il décrit. Ça m'a rappelé mon époque marathon et m'a presque donne envie d'en refaire un!

Bien choisir ses chaussures de course à pied!

Choisir ses chaussures de course à pied n'est pas un acte aussi anodin qu'il y parait, surtout lorsque vous envisagez de faire un peu de compétition, et ce, dès le 10km. Ce n'est pas tant pour la performance le jour J, mais avant tout pour éviter des blessures suite aux entrainements. Car cela dépend de l'assiette de votre pied et de votre foulée. Avec la grossesse, les prises de poids importantes qui vont avec, il se peut que cette assiette soit modifiée, ainsi que votre foulée (surtout si, comme moi, vous trainez des kilos en trop).

#1 On n'achète pas ses chaussures sans demander conseil:

Personne n'ira chez un podologue pour ça, mais le minimum, si vous commencez à vous entrainer régulièrement, est d'aller dans un magasin spécialisé pour se faire conseiller (au moins pour la première paire ou suite par exemple a une grossesse). A Singapour, je vais chez Running Lab, ou j'ai été, encore une fois, bluffée par le professionnalisme du vendeur. Apres avoir vérifié l'usure de mon ancienne paire, il m'a fait courir pieds nus sur tapis pour évaluer ma foulée.

Image Site Decathlon.fr

Sur-pronation du pied droit, je dois donc acheter une chaussure qui maintient correctement, pas trop molle. Il mesure la longueur ET la largeur du pied. Oui c'est important. Mon pied est étroit, donc peu de paires me vont. Je cours sur route, en vue d'un semi en Novembre. Il me propose une paire d'Asics Gel Kayano 19. La plus chère du magasin, ce qui au début me crispe un peu. Sauf que le vendeur me dit que la paire de New Balance 1260 pourrait me convenir, mais qu'il n'a que le modèle standard, et non le modèle "étroit". Là, il me dit: "Vous pouvez aller chez New Balance, 2 boutiques plus loin, vous leur demandez d'essayer la "New Balance 1260 narrow fit". Ensuite, vous voyez laquelle vous préférez". Clairement il risquait de perdre la vente en m'envoyant chez le concurrent, et ne m'a pas poussée à l'achat immédiat. Ben j'ai préféré la paire d'Asics. Il faut dire que entre les 2 paires d'Asics et la paire de New Balance que j'ai possedées précédemment, ce sont toujours les Asics qui me convenaient le mieux. Avec une infinie patience, le vendeur m'a fait réessayer la paire choisie, la taille au-dessus. Les pieds gonflent quand on court, allez la taille au-dessus. Voilà. Je les adore déjà mes Asics, j'ai hâte de les étrenner. Rien que ça, ça motive à courir!

#2 Si on court régulièrement, on change de paire une fois par an:

Surtout si vous courrez constamment sur route. Vérifiez régulièrement l'usure de vos chaussures. Si vous courrez un semi ou plus, et donc suivez l'entrainement qui va avec, au bout d'un an, changez. Les fabricants vous diront de changer tous les 800km. Sachez que Running Lab conduit régulièrement une campagne appelée "ProjectLoveSneaker" qui consiste à reprendre votre ancienne paire contre un bon d'achat de 50 dollars. Les chaussures sont ensuite envoyées dans les régions rurales montagneuses de Bali. Ça m'a rappelé notre rando sur le volcan Rinjani (Lombok, Indonesie) en 2008, ou un seul des guides avait fait la portion finale avec nous. Juste avant la montée, échange de chaussures car ils se partageaient une paire de baskets pour 3 et faisait donc tout le reste en tongs (en courant). Ca remet les choses en perspective. Et ça m'a fait du coup plaisir de laisser mon ancienne paire plus tout à fait neuve, mais encore en état correct. 

#3 Maintenant "yapuka":

Les chaussures représentent le plus gros investissement, ensuite, les possibilités sont infinies. SuperChéri m'a d'ailleurs bien déculpabilisée en me poussant à m'offrir cette belle paire de running. Objectif Semi-Marathon en Novembre! voir ici.

Running Lab Singapore, outlets à Velocity (Novena), Funan, et Katong 112. Site web ici et page Facebook ici.

10km... I did it again! (Jurong Lake Run)

Mon premier objectif sportif post-grossesse est refaire assez vite une dizaine de mois après une course de 10km officielle en moins d'une heure. C'est à peu près le seul moyen de me motiver à maintenir un entrainement régulier. Comme me l'avait rappelé SuperChéri, oui, à chaque grossesse, j'ai l'impression de repartir à zéro (trop sympa de me le rappeler). Surtout qu'avant c'était une distance que je terminais en 48 minutes. Maintenant, même un 59min59sec me convient et au vu de mes performances d'entrainement récemment (partiellement flinguées avec le haze), je n'étais pas très confiante sur l'objectif.

Photo Jurong Lake Run

Il faut dire que lorsque mon réveil m'a extirpée de mon sommeil à 5h45 du matin, j'ai été prise d'un sérieux doute. Mes affaires étaient soigneusement préparées la veille, le taxi commandé pour 6h du matin. En pratique, à peine le temps de m'habiller que mon taxi m'appelle pour me dire qu'il m'attend. Petit déjeuner  (comprendre biscuits et boisson énergétique 100Plus) pris rapidement dans le taxi tout neuf (genre j'ai mangé au-dessus de mon sac plastique pour ne pas mettre une seule miette à coté). A 6h18, le taxi me dépose (note: j'habite dans l'Est, la course est à l'Ouest, plutôt efficace). Quarante minutes pour attendre, m'échauffer et aller vers la ligne de départ. Quarante minutes pour me sentir pas au top de ma forme à cause du réveil bien trop matinal. Finalement l'excitation du départ, la petite poussée d'adrénaline qui va bien m'auront boostée: j'ai fini en 56min 47sec ce qui était assez inespéré (en attente des résultats officiels pour valider)! Il faut croire que le Bootcamp deux fois par semaine, ça aide aussi (voir ici).

Jurong Lake Run 10km:

La course que j'ai choisie pour redémarrer est la Jurong Lake Run 10km. Hasard du calendrier, mais aussi parce que je cherchais une course un peu plus originale et sympa que ces courses qui se déroulent toute en centre-ville, avec des parcours très similaires. Comme son nom l'indique, cette course se déroule au Lac Jurong, au sein du Chinese Garden et Japanese Garden. Ambiance très zen, parcours ombrage particulièrement agréable.

Groupe d'entrainement pre-course - photo Jurong Lake Run

Trois semaines avant la course officielle, j'ai eu l'occasion de participer à un entrainement de reconnaissance organisée par un club local de course à pied, très bien organisée aussi: boissons fournies avant le départ, échauffement dans les règles de l'art, ambiance bon enfant. Le jour J, la course s'est déroulée dans le même esprit. Tout était très bien organisé également du départ ou de l'eau était mise à disposition (c'est rarement le cas), a l'arrivée ou on ne faisait pas la queue pour récupérer T-Shirt ou médaille, avec le beau temps en prime!

Une course que je recommande tout particulièrement! Site Web ici et Page Facebook ici.

Mes autres articles sur la course à pied, ici, et le sport en général ici.

Note: mes enfants se sont levés à 7h30 du matin le jour où je me lève à 5h45 au lieu de 6h30-7h. Des fois la vie est injuste...

Feather Run @ Jurong Bird Park, une course super familiale!

Le 13 Novembre 2011 avait lieu la Feather Run au Jurong Bird Park. Quoi de mieux que de faire un footing dans un parc aussi beau, au milieu des oiseaux? Car il ne s'agit pas d'une compétition de haut niveau, je vous rassure, mais bel et bien d'une course familiale: 1.5km, 3.5km et 7km. Les enfants peuvent courir seuls ou avec leur parents. Bébé dans la poussette est même le bienvenu, pourvu que les parents aient fait un peu de muscu au niveau des bras ;-) Le premier flag off est d'ailleurs pour les enfants, puis les enfants accompagnés, puis les adultes, histoire que les enfants finissent la course en premier. Le ton est donné: enfants et familles d'abord, dans la bonne humeur s'il vous plait!

Une fois la course terminée, il était bien sur possible de visiter le parc, d'assister au spectacle à 11h du matin, ou pour les enfants de se défouler a l'aire de jeux à en faire rêver plus d'un.

Un conseil, guettez la prochaine édition. En attendant, site web de l’édition 2011 ici ou le site du Bird Park ici. Et pour les courses plus "pro" allez voir ici.

10km done!

J'aime bien les courses féminines. L'ambiance est moins à la compétition à tout prix et ça se sent. On discute plus facilement avec sa voisine (inconnue) en attendant le départ. On peut faire un classement potable sans faire une méga performance.

La veille, l'essentiel a été préparé (tenue de course, check - chaussures, check, dossard et puce, check - snack et boissons pré-course, check). Réveil à 6h ce matin pour un départ 7h30 (dimanche... soustrayez 1h pour un semi et 2h pour un marathon, du masochisme?). Snack léger et énergétique, bonne dose de 100Plus (boisson isotonique qui a l'avantage de ne pas être dégueu). Ne pas oublier de se badigeonner de "graisse" style "Body Glide" chaque cm2 de peau susceptible d'être exposée aux frottements de votre tenue (si vous ne voulez pas hurler sous la douche en rentrant, je parle par expérience). A 6h30, dehors, c'est calme. A part les mamies qui font du tai-chi, pas grand monde. Dans le métro, on croise beaucoup de T-Shirt rouges (bleus, verts, jaunes, orange, etc. selon la course et le sponsor principal: T-Shirt de marque offert avec l'inscription). 
La course part du centre-ville - 7h30, top départ! Le démarrage est toujours trop rapide, on se teste, combien au km? Argh, la première partie est un peu déprimante avec un aller-retour sur Nicoll Highway, mais au moins, ça permet d'abattre 5km. Que ce soit un 10km ou un marathon, toute course passe par plusieurs phases. Après l'enthousiasme, le doute, souvent entre la moitié et les deux-tiers (pour moi). Je ralentis, ça devient dur (mince, avant la grossesse le 10km, c'était finger in the nose, même pas fatiguée après). Ne pas manquer les points d'eau (à Singapour, sous la chaleur tropicale). Au moins, le parcours est sympa le long de Marina Bay. Plus que 2km, ca y est, après le doute, me voilà en phase combative. Papa et Bébé m'attendent à l'arrivée. Hop, 10km en 58'59". Je voulais faire moins d'une heure. Well done. (euh... oublions l'espace d'un instant que je le faisais en 48minutes il y a deux ans...).

Pour celles et ceux qui se disent que la course à pied c'est mission impossible, je tiens juste à dire que quand j'ai commencé, en 2004, il fallait me tirer avec un treuil pour faire, allez, un jogging de 15 minutes. Et si on m'avait dit, "tu verras, un jour, tu feras un marathon", j'aurais juste rigolé (d'ailleurs a l'époque, personne n'aurait eu l'idée de me le dire, soyons honnête). J'en ai fait un 3 ans 1/2 plus tard, et accessoirement, la course à pied m'a aidée à perdre pas mal de poids (euh oui, je faisais un poids de grossesse mais sans grossesse...). Petit à petit, en courant avec quelqu'un, on y prend gout (j'ai eu le meilleur coach du monde, mon mari). Et les endorphines pendant la course, ce n’est pas des conneries. C'est ce qui fait qu'on se sent "en manque" lorsqu'on ne s'entraine plus. Qu'on se réinscrit au marathon l'année d'après même si on a souffert. Et c'est un fantastique booster pour le moral. 
Et pour ceux qui ont lu mon billet précédent, ça y est, je me suis décidée pour le semi-marathon en décembre!

Course à pied, le retour

Les inscriptions pour le marathon de Singapour (10km, semi, marathon) vont démarrer sous peu, et comme d'hab, les places vont être prises dans la semaine. Dilemme: 10km ou semi? Toujours en phase de récup' post-partum (bon j'exagère, Bébé, il a 10 mois), arriverai-je à caser les entrainements nécessaires dans mon emploi du temps d'active mummy? Un entrainement le week-end, avec Papa qui pousse Bébé en poussette (la grosse Britax sur pneu, parfaite pour ça!) et Maman qui essaie de suivre (argh, les kilos de grossesse, je bave devant mes photos d'il y a deux ans!). En semaine c'est plus compliqué, nous sommes obligés de courir des jours l'un le matin, l'autre le soir pour s'occuper de Bébé. En fait c'est un tout autre type de marathon! Quels sont vos trucs pour faire du sport avec Bébé (course, vélo, etc.)? Partagez en commentaires!

Les courses à Singapour sont dans l'ensemble extrêmement bien organisées, mais aussi ultra sponsorisées. On ne retrouve pas l'ambiance festive des courses françaises. Petit tour d'horizon des courses à pied à Singapour (je parlerai essentiellement de celles que nous avons faites ou envisagé de faire):

Avril:

Run 350: Course de 10km autour de Marina Bay. Courue en 2011. Parcours sympa passant au pied de l'hôtel / casino Marina Bay Sands. Toutefois, le parcours n'est pas adapté au nombre de coureurs. On est fréquemment stoppe / gêné par les coureurs qui terminent en marchant. A refaire en 2012? Pas sûr.

Juin:

Mizuno Mount Faber Run 10km: Mon mari l'a courue en 2010... Je l'ai encouragé alors enceinte de 7 mois. Une des rares courses en ville avec du dénivelée, normal on grimpe en haut du Mont Faber. Sympa, mais il faut être entrainé.

Juillet:

Women Great Eastern 10km (auparavant en octobre): LA course féminine à Singapour, ou j'ai eu le plaisir de terminer en 2007 et 2008 36eme et 34eme respectivement (48min et 50min respectivement). Ça me parait si loin, avec mes derniers kilos de grossesse bien accrochés.

Shape Run: Course féminine courue en 2008 et 2009. La course la plus mal organisée que j'ai faite à Singapour. Seulement 2 marquages kilométriques, pas assez de points d'eau compte tenu de la chaleur, arrivée combinée des 5km (qui marchent) et des 10km (qui essaient de faire une performance), etc.

Jurong Lake Run 10km: Mon mari la fait cette année. A priori ça vaut le coup rien que pour le parcours, autour du lac, dans le Chinese Garden.

Septembre:

Singapore Bay Run: Semi-marathon au parcours sympa, passant par le Marina Barrage. Couru en 2007 (semi), 2008 (semi), 2009 (10km).

Yellow Ribbon Prison 10km: Course pour la réhabilitation des prisonniers. Elle a lieu en partie dans la prison de Changi. Mon mari l'a courue en 2010.

Quadthlon: Ce combine natation + roller + vélo + course à pied aurait-il disparu? Mon mari l'a fait en 2008. Toujours pas d’édition 2011 annoncée…

Octobre:

North Face 100: Mon mari a couru le Duo 50 (25km a deux) avec son père en 2010. Une belle course dans le Mc Ritchie Réservoir et Bukit Timah Nature Reserve. La course démarre à 10h du matin, beaucoup trop tard. Je rêve de faire quelque chose comme ça, mais il faudrait d'abord que je retrouve ma silhouette pré-accouchement!

 New Balance Real Run 10km: Existe aussi en version 15km. Courue en 2009 avec mon mari, sur chemin et sable, ce qui change des courses sur goudron, la norme à Singapour, plus soft que le North Face.

Décembre:

Singapore Standard Chartered Marathon, LA course à ne pas rater, LA conclusion de la saison. Marathon, semi, 10km. Nous avons courageusement termine le marathon en 2007 et 2008. L'an dernier mon mari a fait le semi, super parcours dans le Resort World de Sentosa. Alors cette année, quelle distance?