mardi 26 novembre 2013

Ergo Baby VS Manduca

Nous portons beaucoup nos enfants. Nous adorons marcher, la randonnée, les vacances actives, s'alléger de la poussette quand c'est possible. J'ai un Ergo Baby Performance, qui me suit depuis presque 3 ans et qui continue de nous rendre de bons et loyaux services. Cependant avec deux enfants en bas-âge (2 ans d'écart), un aîné qui marche bien mais qui fatigue, il nous en fallait un deuxième, car hors de question de renoncer à la rando ou aux vacances actives! Plutôt que de racheter un Ergo Baby, j'ai opté pour un Manduca, son cousin, pour varier les plaisir. Différences, similitudes? Je vous dis tout!

Des porte-bébés préformés physiologiques:
Des similitudes, elles sont nombreuses, d'abord en ce qui concerne le type de portage. Préformé, car il ne s'agit pas d'écharpe, mais bel et bien d'un porte-bébé qui nécessitera un réglage assez simple. Physiologique car respectueux de la morphologie du bébé, de son dos, des articulations des hanches, via un portage proche du corps contre le dos ou le ventre de ses parents (et non pas face au monde), avec les jambes en grenouille (jambes écartées-relevées). Physiologique aussi pour le porteur, le poids étant correctement distribué sur les hanches et les épaules du porteur. Ils permettent de porter des enfants jusque 18kg. Nous portons notre fils de 3 ans (15kg+) dedans lors des randonnées un peu longues.
Ce que je préfère sur mon Ergo-Baby Performance:
Le tissu léger et respirant, un mix de coton pour la partie qui est contre le dos du bébé et de maille respirante pour le reste. Il est plus léger et prend moins de place dans un sac qu'un modèle 100% coton à bretelles rembourrées (comme les Ergo-Baby classiques et tous les Manduca). J'aime aussi la petite poche qui permet de mettre deux-trois bricoles, et le fait que la poche de la capuche se zippe et que la capuche s'attache avec des pressions (scratch et élastiques sur le Manduca). La variété de la gamme (Ergo Baby Classique, Organic, Sport, Performance, avec différents types de tissus) et les couleurs disponibles, permettent à tous les parents de s'y retrouver.
Ce que je préfère sur mon Manduca:
Le coton 100% bio tout doux sur tous les modèles. La finesse des réglages (même si des fois ça m'a pris la tête). La capuche plus ajustée et appropriée pour un petit bébé (avec le bémol sur les scratchs et élastiques). Le côté un peu plus "cosy" qui fait que Bébé A adooore faire des siestes dans le Manduca, porte par son Papa! Le gros plus rando: une ceinture qui "coupe" un peu moins le ventre en portage dans le dos. Le rembourrage de la ceinture est un peu plus enveloppant que sur son cousin Ergo-Baby. Enfin, vous ne verrez la différence que si, comme moi, vous avez plein de petits bourrelets autour de la taille, sinon ça ne change rien ;-)
La grosse différence, le portage des nouveaux-nés:
Avec l'Ergo-Baby, le portage d'un nouveau-né nécessite l'utilisation d'un coussin réducteur. Voir ici, testé à Singapour. Je dois avouer qu'avec la chaleur, c'est un peu rebutant, mais mieux que l'écharpe qui tient vraiment trop chaud. En revanche, dans le Manduca, le réducteur est intégré. Je ne l'ai jamais essayé, je suis donc incapable de vous donner mon avis dessus, mais il me semble un peu moins confortable et "cosy". N'hésitez pas à vous exprimer dans les commentaires!

Mon choix? Match nul! Je serais bien en peine de vous donner ma préférence. Allez, si je ne devais en avoir qu'un, je choisirais un Ergo Baby Performance dans un pays chaud et pour voyager, tandis que dans un pays tempéré j'aurais opté pour un Ergo Baby classique ou un Manduca!

J'ai parlé de l'Ergo-Baby ici, ici et ici. J'ai acheté mon Ergo-Baby directement sur le site Ergo-Baby Europe (en me faisant livrer en France) et mon Manduca sur Amazon.fr (idem). C'est moins cher que de l'acheter a Singapour.

lundi 18 novembre 2013

Claire Yoh: Business Mentor pour Femmes

En Novembre 2012, je vous présentais Claire, une « nomade internationale, entrepreneuse en série et maman tout en un (qui) bouillonne d’idées » (voir son interview ici). Un an plus tard, Claire dégage toujours autant d’énergie positive, de celle qui vous donne envie de vous atteler à un projet qui vous tient à cœur et de tout faire pour qu’il réussisse.

Il y a un an, tu nous présentais Top Chef Hire (lien ici), entreprise que tu as créée à Singapour. De retour en France, tu reviens avec plein de projets. Quel a été ton cheminement? 
J'ai beaucoup évolué à Singapour dans le domaine de l’entreprenariat, le projet de Top Chef Hire m'a beaucoup appris sur moi-même, mes capacités, mes résistances, mon savoir-faire en marketing et en tant que business woman. Du coup, j'ai tellement été inspirée que j'ai voulu rendre cette inspiration et cette énergie à mes compatriotes françaises. Je suis quelqu'un qui a toujours aimé aider mes amis, mon prochain. C’était tellement naturel que j’ai voulu me réorienter vers cette nouvelle aventure, car oui, on n’a jamais fini d’apprendre, de s’inventer et de se réinventer.
Je voulais aussi tirer parti d'avoir vécu à l'étranger si longtemps, d'avoir étudié hors de France, d'avoir été entrepreneure toujours hors de mon pays. J’ai étudié en anglais, donc c'était plutôt axé sur des cultures Américaines, Anglaises et Sud-Africaines. J'ai souhaité voir quel côté de moi pouvait être unique et intéressant pour un troisième projet, en sachant que je le ferai en France. Je peux apporter une approche différente aux françaises. Je me sens bien, en phase, avec cette vocation. Plus en harmonie avec moi-même.


Parle-nous de ton nouveau site, ClaireYoh.com! Concrètement, quels sont les services que tu proposes? 
Je suis au service des femmes entrepreneures et me définis comme « Business Mentor pour Femmes ». Je souhaite les aider à créer le business et la vie dont elles rêvent et méritent. Je me focalise sur toutes les techniques et stratégies au niveau du marketing en ligne, en m’appuyant aussi sur mon expertise en relations publiques. Sans marketing aucun produit ne sera vendu, connu et n’aura aucune personnalité. Je souhaite armer ces femmes avec les clés de leur indépendance financière.
Je vais vendre des cours (e-products) qui seront téléchargeables : ces entrepreneures pourront apprendre de chez elles, en tout tranquillité et à leur rythme. Je propose des vidéos, podcast, activités pour que l’entrepreneure passe du monde offline à celui du online en quelques jours.
Mon premier produit est déjà prêt, j’attends juste 2 à 3 semaines de plus avant de le lancer. Il s’appelle : « Comment démarrer en ligne : Stratégies, Secrets et Conseils pour Créer un Site Professionnel, Référencé et à moindre coût. Booste ton business : commence, dès aujourd’hui, à facilement obtenir plus de prospects, plus de clients et plus d’argent! ».

Qu’est ce qui t’a amenée à vouloir aider les entrepreneures dans leur démarche? 
J’ai dû beaucoup apprendre pour en arriver où je suis et c’est bien sûr dû à mes expériences, mes succès et aussi à mes échecs ! C’est tout aussi important. A Singapour je me suis résolue à lire des livres en business et étudier en ligne aussi. Je travaillais de la maison en gardant ma fille. J’ai concilié le côté maman et créatrice d’entreprise.
Je souhaite donc aider les françaises à être maitre de leur stratégie marketing et d’y arriver, et ce plus vite que moi ! J’ai une telle énergie, un tel désir que j’ai l’impression que je ne suis que le véhicule du message que je souhaite passer. C’est plus grand et plus fort que moi, que mon corps. Je suis en pleine phase de création et je me réalise à inspirer et à aider les autres.

«Ose», c’est la devise de ton nouveau site. Ne serait-ce pas aussi un défi que tu te lances à toi-même? 
Lire cette question m’a fait sourire et surtout plaisir. Je me suis dit que tu avais tout compris :-)
J’ai peut-être été trop timide dans ma vie, surtout adolescente. Chaque étape dans ma vie m’a fait grandir mais je pense aussi que Singapour m’a ouvert les yeux. Je me sentais enfermée dans une routine qui était en conflit avec mes désirs de vivre et d’expérimenter (une autre devise personnel) et le petit budget financier que j’avais. Je me suis sentie flétrie. Je voulais être une « doer » et non une « watcher ». J’ai 31 ans et je veux aussi vibrer. Je me suis dit que je voulais faire du surf cet été (j’ai peur des vagues !!) et que je voulais faire du snowboard cet hiver (peur de la vitesse !!). Today is my time ! J’ai réalisé que nos peurs sont là pour quelque chose et que des fois, c’est peut-être ce qu’on devait faire, pour en ressortir plus fort. Alors, oui, j’ose vivre. J’ose me projeter dans mon vlog, j’ose sortir de mon monde et je me rends vulnérable aux critiques. De toute façon on est critiqué quoi que l’on fasse, non ? J Alors il vaut mieux être soi car personne d’autre ne peut l’être que nous. Voilà pourquoi on doit aimer être unique. J’ose vivre selon mes règles car le temps passe et je ne veux rien regretter. J’ose affronter mes peurs. Je dis oui à la vie !

Serial Entrepreneuse, c’est ce que tu nous avais dévoilé il y a un an. Ça se confirme, on ne t’arrêtera jamais! D’où tires-tu autant d’énergie? 
Bonne question. C’est vital si j’y pense. Créer pour moi c’est vivre. Et Vivre c’est expérimenter. Je me converti tout le temps. Je souhaite toucher à beaucoup de domaine pour évoluer le plus possible. Et ce n’est pas fini ! J’ai encore un projet sous la main…

La Peur, Le Perfectionnisme sont les deux premiers thèmes que tu as abordés. Quels sont les quelques-uns des thèmes  à venir? 
Je vais aborder des thèmes qui tiennent les femmes entrepreneures à cœur comme « le secret de la productivité », « comment travailler de la maison », « comment faire pour visualiser (pour avoir ce qu’on désire) »,  «se fixer des objectifs réalistes pour les atteindre», « quelques moyens/méthodes pour avoir plus de clients », « network »  etc… Ensuite je ferai la revue de plusieurs livres que j’ai lus et qui sont importants, puis je conduirai également des interviews. Je souhaite apporter à ma communauté des éléments de réponse à leurs questions pour mieux vivre leur vie et business. Mon vlog est assez général : c’est dans mes produits que je suis très spécifique et que les résultats sont encore plus mesurables.

A posteriori, qu’est ce qui a le plus changé depuis l’année dernière?   
Mes désirs, mes envies, mes convictions, ma vocation… j’ai toujours su où j’allais aller, ce que je voulais dans la vie. Et j’ai été chanceuse d’avoir pu les manifester. Aujourd’hui je voulais créer et être 100% responsable et en contrôle de cette création. Top Chef Hire était devenu une boite d’évènementiel et j’avoue avoir eu des motifs davantage financiers en la créant au tout début. Dorénavant, claireyoh.com est plus en accordance avec ma vision de la vie et je m’éclate tous les jours. Je ne pense qu’à ça. Je me lève avec envie et avec un grand sourire. Je souhaite changer le monde, je souhaite être une guérisseuse.

De retour en France, tu es à nouveau investie dans des réseaux de Mampreneurs, peux-tu nous en parler un peu? 
Encore une fois les réseaux auxquels j’appartenais à Singapour m’ont beaucoup apporté. Je me suis intéressée à 3 réseaux pour femmes et le 4ème était mixte. J’ai senti que les femmes avaient une force naturellement extraordinaire de travailler et networker. Je me suis faite aussi de bonnes amies.
C’est pourquoi même avant mon départ de Singapour j’avais pris connaissance de groupes qui pouvaient m’intéresser dans le Pays Basque. Comme il n’y en avait pas, j’ai très vite pris contact avec une association Les Mampreneurs (http://www.les-mompreneurs.com/) et j’ai proposé d’ouvrir une branche sur Biarritz dont je suis aujourd’hui responsable. Cela fait du bien de faire partie d’un groupe, de partager et de ne pas se sentir seule. Un bol d’air frais et d’énergie.

Le message que tu souhaites faire passer aux futurs entrepreneurs?
« Il est important de croire en toi. D’avoir la foi. La vision que tu as pour ce monde et pour toi doit être la seule motivation pour que tu aies le courage de vivre ta passion d’entrepreneur. Tu as tous les moyens en toi d’y arriver. Il suffit de les trouver et de les travailler. Tu es unique et tu as des talents. Alors, viens, rejoins le mouvement. Ose vivre ta vie et ton business ! C’est ton heure de briller »

Si toi aussi tu veux recevoir les conseils de Claire tous les mardis dans ta boite mail, en attendant le lancement de ses produits, inscris-toi sur son site (lien ici) et va liker sa page Facebook (ici). Je n’aurais qu’une chose à ajouter : Claire nous motive et nous inspire, je ne manque aucun de ses rendez-vous online du mardi !

lundi 11 novembre 2013

Semi-Marathon, done!

Le semi-marathon, ça avait été mon épreuve ratée entre mes deux grossesses. Car oui, je m'étais inscrite, mais insuffisamment entrainée, j'avais lâché au bout de 10km, sans avoir eu l'occasion de remettre ça. Pourtant, quelques années auparavant, qui me paraissent être une éternité, je courais un à deux semi-marathons par an.
Bébé A a 14 mois tout juste, et ça y est, j'ai couru à nouveau un semi-marathon après plusieurs mois d'entrainement progressif et intensif (et après un 10km en juillet, ici). Il s'en est fallu de peu qu'une blessure ne ruine tous mes efforts. Plantar fasciitis. Une inflammation du fascia plantaire, rien de bien grave, mais lorsque ça arrive à 3 semaines de la course, on se dit qu'on est sacrément maudit (ou trop têtue). Trouver le compromis entre entretenir son niveau et repos. Mon kiné, spécialisé dans le sport, a franchement amélioré mon état en deux séances (consultez Alphonse chez InTouch Physio!).
Dimanche matin, je me suis donc lancée à 5h30 du matin (le lever nocturne, une épreuve en soi), motivée et incertaine de savoir ce que ça allait donner avec cette blessure. Les premiers kilomètres se passent bien, à une allure un peu plus rapide que prévue, autour de 5min20/30 par km. Pas trop vite quand même pour tenir la distance. Je ne sens pas de douleur dans mon pied, si ce n'est un échauffement lie au strap que m'a fait le kiné. Zut, une ampoule. Aux alentours de 10km, avales en 55min, je me dis que j'ai bien fait de m'inscrire qu'a un 10km le premier décembre prochain. La bonne distance. Vers 12km, je ressens les premières difficultés alors que lors de mes entrainements longs, 15km ne me posaient aucune difficulté. La pause dans mon entrainement se fait cruellement sentir. A chaque km je ralentis 5min40, 40, 6min,... 6min30 par km, c'est dur, non pas pour le souffle et le cœur, mais pour les jambes. SuperChéri m'attend avec les enfants au km 14 puis 16. Quelques km avant la fin, je ressens le "mur" auquel je ne m'attendais pas, que je n'avais ressentis que lors de mes marathons il y a quelques années. Doute, puis effort final. 2hr07min. Pas tout à fait ce que j'espérais, légère déception. Malgré tout, mon premier semi-marathon de reprise post-grossesse, de quoi se réjouir, un peu, quand même? Soulagement, mais la victoire n'a pas tout à fait la saveur espérée. Car je sais qu'avec ma blessure, je vais devoir prendre une pause forcée, et que je ne vais pas pouvoir rempiler directement, alors que la seule chose dont j'aurais eu envie, c'est d'en refaire un très vite.
Le sport et la course à pied, leçon de vie. Ambition et humilité. Ambition car il faut viser haut pour progresser, et on ne saurait se satisfaire d'un but trop facilement atteignable. Humilité car il faut pouvoir se remettre en question, écouter son corps, ajuster ses objectifs. Suite à mon précédent billet sur le sport et la motivation, je suis convaincue des qualités humaines que le sport développe: persévérance, motivation, volonté, ambition, humilité. Un beau programme.

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