En 2005, alors que nous
nous posions la question de vivre à Londres ou à Singapour (on ne se l'est pas posée
longtemps la question), plutôt que de m'offrir un guide touristique sur
Singapour, mon mari a choisi "Notes from an even smaller island" de
Neil Humphreys (voir ici son site). J'ai dévoré ce livre après mon premier court séjour à Singapour
et juste avant de nous y installer. Neil Humphreys, originaire de Dagenham en
Angleterre, est arrivé du jour au lendemain à Singapour en 1996, a vécu dans un
HDB à Toa Payoh. Son œil n'est donc pas celui des "expat a package",
et il offre une vision très juste de Singapour... avec un humour décapant. Le
premier volet parle par exemple du Singlish (of course lah!), les hawker
centres, les aunties, le kiasuism, le shopping, la censure, etc... Je
n'ai bien sûr pas manqué de continuer ma lecture avec Scribbles from the Same
Island, et Final Notes from a Great Island, A Farewell Tour of Singapore. Neil
part ensuite s'installer en Australie en 2006 pour revenir en 2011 et sort en
2012 Return to a Sexy Island, Notes from a New Singapore, ouvrage dont je
devrais attendre la réédition pour pouvoir le découvrir.
Le nouveau Singapour - étant arrivée début 2006 (2005 pour mon mari) - nous l'avons vu en partie se construire. Nous avons découvert l'ancien Singapour en arrivant, a une époque où One Raffles Quay était en cours de construction, où il y avait un terrain vague là où est l'actuel Marina Bay Sands, ou il était encore possible de jouer au foot ou de manger un steamboat là où est Gardens by the Bay, où Singapore Flyer et Resort World Sentosa n'existaient pas. Nous avons personnellement œuvré à la construction de condominiums sur Marina Bay ou Sentosa Cove, et du Sports Hub, tous icones du nouveau Singapour.
Lire le 4eme volet de Neil Humphreys m'a fait quelque chose. Ça m'a renvoyé à mes premiers mois à Singapour en 2006 et ça m'a fait du bien. Je suis comme ça, nostalgique dans l'âme. Un morceau de musique ou un livre, un gout ou une odeur me renvoie comme la madeleine de Proust à mon enfance, mes années de prépa ou d'école d'ingé, à mes débuts à Singapour, à mon mariage ou à la naissance de mon premier enfant. J’ai repensé à beaucoup de mes découvertes, à nos grands tours en vélo qui nous faisaient parfois passer dans des endroits improbables.
Le nouveau Singapour - étant arrivée début 2006 (2005 pour mon mari) - nous l'avons vu en partie se construire. Nous avons découvert l'ancien Singapour en arrivant, a une époque où One Raffles Quay était en cours de construction, où il y avait un terrain vague là où est l'actuel Marina Bay Sands, ou il était encore possible de jouer au foot ou de manger un steamboat là où est Gardens by the Bay, où Singapore Flyer et Resort World Sentosa n'existaient pas. Nous avons personnellement œuvré à la construction de condominiums sur Marina Bay ou Sentosa Cove, et du Sports Hub, tous icones du nouveau Singapour.
Lire le 4eme volet de Neil Humphreys m'a fait quelque chose. Ça m'a renvoyé à mes premiers mois à Singapour en 2006 et ça m'a fait du bien. Je suis comme ça, nostalgique dans l'âme. Un morceau de musique ou un livre, un gout ou une odeur me renvoie comme la madeleine de Proust à mon enfance, mes années de prépa ou d'école d'ingé, à mes débuts à Singapour, à mon mariage ou à la naissance de mon premier enfant. J’ai repensé à beaucoup de mes découvertes, à nos grands tours en vélo qui nous faisaient parfois passer dans des endroits improbables.
Neil Humphreys va encore
une fois nous inspirer lorsque nous cherchons des sorties originales à faire à
Singapour. La dernière en date, le skypark de Pinnacle@Duxton. A venir:
les nouveaux aménagements de Punggol et Senkang, Bishan Park après les travaux,
le Mint Museum of Toys et
quelques autres lieux suggérés dans son dernier ouvrage.
J'ai aussi beaucoup
aimé lire sa conclusion très juste sur l'évolution de Singapour: un pays qui
montre un dynamisme sans pareil dans ces temps de crise, mais ou les velléités
de changement se font doucement entendre, via les dernières élections, la protection du
Green Corridor etc., mais un
pays ou les écarts se creusent entre riches et pauvres (voir ici).
Pour l'instant Sexy Singapore n'a pas fini
de nous séduire.
J'aime ton "je suis comme ça, nostalgique dans l'âme" ! Toi qui semble plutôt avoir un caractère de fonceuse.
RépondreSupprimerEt je crois bien que le mint museum of toy recevra notre visite dès le prochain samedi de pluie...
Les apparences peuvent etre trompeuses ;-)
SupprimerTiens moi au courant si vous allez au musee, on essaiera de se joindre a vous.
Pinnacle duxton c' est bien mais ne, pas oublier son téléphone car la ezlink ne marche pas toujours, 2 coréennes n'ont pas pu entrer et moi j'ai eu du mal à entrer et sortir, j'ai du appelle le numéro et ça n'a pas été rapide pourquoi? Je sais pas et puis les rares résidents (3) n'ont pas trop voulu m'aider, égoïsme? Super article ceci dit, ça m'a bien aidé merci
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est assez desert en general, donc pas evident de se faire aider en cas de probleme.
SupprimerHi nice reaading your blog
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