lundi 14 avril 2014

Impatriation, première check-list!

Depuis quelques semaines, chaque lundi en milieu de matinée, le verdict est posé... crazy week. Crazy weekSSSS... ou l'art de jongler entre la livraison de projet, les enfants, le sport, les engagements (blog, paroisse)... bref business as usual... puis comme si ça suffisait pas, j'en profite pour réfléchir au lancement d'un nouveau blog, avec en plus l'organisation de nos dernières vacances en Asie, et surtout la préparation du retour en France. Countdown, que je vous avais dit ici. Je vous le dis d'avance, 3 mois pour tout préparer, c'est un peu le minimum à prévoir si vous avez une vie de maman hyperactive complètement cinglée bien prenante. Voilà ce qu'il faut caser en plus du reste (d'autant plus que n'ayant jamais travaillé en France notre impatriation est... une expatriation en fait!):
1. Le logement: ouf, nous récupérons notre appartement. Le logement, c'est la base. Allez voir la case scolarité. Sans adresse, pas d'inscription à l'école, pas de pré-inscription même sur liste d'attente en tout genre, la mairie ne pourra rien faire pour vous. Sans adresse, vous n'existez pour aucune administration française, qu'on se le dise! 
2. Le travail: organiser des entretiens téléphoniques ou par visio pour le boulot... ca va pas tomber tout cuit, hein! Et encore, dans notre cas, il s'agit de mobilité interne (parce que la sinon, 3 mois, vous êtes hors délai). Décalage horaire, interlocuteurs moins presses que vous, etc. Sans compter des discernements en pagaille sur le contenu du travail, l'équilibre pro/perso et tutti quanti. Pas d'aller-retour prévu pour des entretiens dans notre cas, mais ça peut s'avérer indispensable en cas de mobilité externe.
3. Le déménagement: commencer à vider les placards. Lister ce qu'on peut vendre tout de suite pour faire de la place, ce qui sera à vendre au dernier moment, de ce qui sera à donner. Penser que ça sert à rien de ramener tous les meubles du salon, qu'on a envie de changer (et qu'on économisera sur le déménagement). Trier prend déjà du temps, mais alors répondre aux messages, prendre des rendez-vous avec les acheteurs, etc., je n'en parle pas. Anticiper permet d'éviter le stress de dernière minute, et d'envisager les rendez-vous avec les déménageurs sereinement, en ayant les idées claires sur ce qui part ou pas.
4. Scolarité: sans adresse, vous ne pouvez inscrire vos enfants, c'est la base. Découvrir le 1er avril (non, ce n'est pas un poisson) qu'on a jusqu'au 11 avril pour faire parvenir le dossier, check. Je vous rassure, il y a des possibilités d'inscription plus tardives, mais autant éviter quelques difficultés administratives supplémentaires. Penser à demander un certificat de radiation a l'école à Singapour, et au préavis pour les désinscrire et récupérer la caution avant de partir.
5. Garde des (jeunes) enfants et périscolaire: en plein dedans! Sans adresse, c'est encore pire que pour la scolarité. Sans boulot, n'en parlons pas (une attestation de l'employeur est requise). Ouf nous cochons les bonnes cases. 3 mois, je vous disais: minimum! La recherche de place en crèche: il vous faudra sortir votre plus belle plume et rédiger des lettres de motivations (si!). Pas demandé explicitement, mais seul moyen d'expliquer notre situation qui ne rentre pas tout a fait dans les cases des formulaires. Se renseigner sur les places réservées aux enfants de collaborateurs. Découvrir qu'il existe crèches municipales, crèches d'entreprise, micro-crèches, crèches familiales, crèches associatives (et essayer de comprendre les subtilités). Se plonger dans les arcanes des assistantes maternelles (dont la liste est fournie avec numéro de téléphone, mais pas d'email... mais rien ne nous arrête même avec 10,578km de distance et 6h de décalage horaire), garde partagée, nounous, baby-sitter et autres. La garde des enfants, sans doute la question la plus épineuse en ce qui nous concerne. A savoir, les commissions d'admission en crèche ont lieu en avril-mai. On nous a fait comprendre que pour un enfant de deux ans (et un cas de retour d'expatriation) nous avions une chance (aussi infime soit elle)... pour un nourrisson, ça n'aurait même pas été la peine d'y penser.
6. Rendez-vous médicaux: programmer ceux à faire avant de partir, comme terminer des séries de vaccinations pour les enfants, le dernier rendez-vous chez le dentiste qu'il sera galère d'obtenir dans des délais corrects en rentrant.
7. Passeport: presque 9 ans d'expat, ça veut dire qu'on rentre avec un passeport presque expiré. On s'empresse de le renouveler avant de rentrer. Les démarches sont plus aisées à Singapour, quand même.
8. Plaisir: se prévoir sorties (avec les amis que l'on verra moins dans 3 mois), dernières virées dans la région et continuer à en profiter comme avant. Ne pas s'arrêter de vivre pour autant.
9. Vacances: il est fortement conseillé de prendre un break avant de rempiler. Décompresser pour mieux repartir. Régler les dernières démarches administratives, aménager son logement, tout en gardant du temps pour de vraies vacances. Pourquoi pas un tour de France de la famille et des amis?
10. Rêver (si!), a tous les trucs sympas qu'on va retrouver.

Alors ami(e) futur(e) impatrié (e) dès maintenant tu notes les trois règles de base: 
#1: 3 mois avant le retour (minimum), 6 mois si en recherche de job, tu prépares ta check-list! Ça t'évitera beaucoup de stress, même si c'est possible de déménager en 15 jours.
#2: ta priorité absolue, te mettre à la recherche d'un logement.
#3: d'une bonne dose de patience et de zénitude, tu t'armeras.

Bref, mieux vaut être un minimum organisé! Un groupe Facebook ou il faut s'inscrire, c'est Expats Nanas: back to France (ici), merci Isa!

Et de mon côté, je risque d'être un peu moins bavarde ici avec un ou deux billets mensuels au lieu de quatre ou cinq, en attendant la reconversion de mon blog vers "Active Mummy Back from Expat"! et la naissance d'un autre projet sur lequel je travaille.

2 commentaires:

  1. Bonjour Erika,
    Bon courage pour ces derniers mois a Singapour... avant le grand retour (a Versailles, drole, c est notre hometown !).
    De notre cote, nous sommes partis vivre a Bratislava en Slovaquie la semaine derniere. Apres des mois de negociations. tout s est fait tres vite ! Et les debuts sont a la fois excitants et fatigants...
    Bonne chance
    Laure (et Stan Moneton ; prepa bapteme, paroisse)

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    1. Bonjour Laure,
      Je me souviens très bien de vous! La Slovaquie, une sacre expatriation avec le challenge de la langue! Des qu'on a des petits, c'est une tout autre aventure! Je vous souhaite une bonne continuation.

      Bises

      Erika

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