Couches lavables: mythes, et comment se simplifier la vie

Avant d'essayer les couches lavables, j'avais probablement comme vous plein d'idées reçues en tête. He oui, je vous le rappelle, je m'y suis mise récemment (voir ici).

Tout d'abord, je pensais que les couches lavables, ça allait me donner énormément de travail en plus! Avec une organisation un peu rodée, ce n'est que 2 à 3 lessives supplémentaires par semaine, ce qui n'est pas le bout du monde!

Le conseil de base, c'est d'avoir suffisamment de couches pour tenir 2 jours environ. J'ai acheté 4 lots de 6 Charlie Banana, soit 24 couches: 6 Petites, 6 Moyennes, 6 Grandes, 6 Taille Unique (ajustables). L'astuce c'est que si j'utilise les 6 Petites pour Bébé A et les 6 Grandes pour Petit Garçon M, les 6 Taille Unique me servent pour l'un ou l'autre! Et si petit pipi, je ne change que l'insert, car la couche en micro polaire n'absorbe pas et sèche quasiment instantanément.

Je pensais aussi que je serais complètement rebutée à l'idée de manipuler les couches souillées de mes enfants. L'astuce, avoir un seau à couches pour les stocker en attendant la prochaine machine. J'ai acheté une grande poubelle en plastique chez IKEA, facile à nettoyer, voir ici. Ah et le truc ultime: il existe des feuilles de protection biodégradables que l'on peut mettre sur la couche: utiles pour les bébés diversifiés (inutiles pour un bébé allaité non diversifié), car elles retiennent les selles. Hop on attrape la feuille avec les selles, direct dans les toilettes sans se salir les mains. Le deuxième tour de magie, c'est de laisser les couches sécher au soleil s'il reste de traces jaunâtres: elles vont disparaitre toute seule (si, si, je vous jure!).

Poubelle et boites IKEA

Exemple de feuilles de protection (chez Bumwear)

Je pensais que les couches lavables ca sent mauvais. Comme la poubelle est assez haute, les odeurs ne remontent pas. On ajoute une lingette imprégnée de quelques gouttes d'huile essentielle d'arbre à thé avec les couches sales, ça a des effets antibactériens, et ça laisse une odeur agréable. Pour les lingettes sales, j'ai aussi ma petite boite, achetée chez IKEA (voir ici). Quand elle est pleine, je la vide dans la poubelle. Je pense passer aux lingettes lavables, c'est encore plus facile, car on stocke couches et lingettes ensemble (et on les lave ensemble aussi). Et je nettoie régulièrement la poubelle et la boite.

Je pensais que les couches lavables, c'est trop compliqué quand on sort. Et là, j'ai découvert le sac étanche à couches ou "wetbag". Sur le site Pupsik Studio (voir ici), j'en ai trouvé un très mignon et pratique, avec deux poches: une pour les couches propres, une pour les sales.

Wetbag Pupsik Studio

Je pensais que les couches lavables ca fuit, alors les utiliser la nuit, surtout pas! La nuit, on met deux inserts. Et pour conserver les performances des inserts, on suit les recommandations d'entretien. On privilégie une lessive écologique sans parfum, sans phosphate, sans enzymes, sans adoucissant qui n'abime pas et n'encrasse pas les couches. A Singapour, je trouve la lessive "Country Save" vendue chez Bumwear, ici. Pour les méthodes de décrassage, se référer aux conseils du fabricant, qui peuvent varier.

Convaincue? Vous vous dites maintenant que c'est trop cher. Le coût initial peut paraitre élevé, mais rappelez-vous, vous dépenserez S$2000 en couches jetables jusqu'à ce votre enfant soit propre. Grace a une promo, j'ai pu m'équiper pour S$470, mais sinon, cela m'aurait couté S$600. Et si vous les utilisez pour plusieurs enfants, les économies se multiplient.

Enfin, le petit truc en plus, c’est de ne surtout pas se mettre la pression. J’ai toujours un paquet de couches jetables à la maison pour les moments où je n’ai pas envie ou ne trouve pas ça pratique. Je pense aussi qu’il peut être souhaitable de commencer plus d’un mois après la naissance. On a tellement d’autres choses en tête au début (sans compter la fatigue !). Mais quand je vois que mon paquet de couche dure plus d’un mois, je me dis que j’ai fait le bon choix.