mardi 28 mai 2013

Les 200 astuces de Maman Travaille

Maintenant que j'ai mon Kindle (voir ici), je ne suis plus obligée d'attendre mon retour en France pour faire le plein de bouquins. J'ai donc pu me procurer sans attendre "Les 200 astuces de Maman Travaille" de Marlène Schiappa. Maman Travaille, c'est un réseau associatif de mères actives que je suis depuis plusieurs années (et j'ai même été interviewée sur leur blog! voir ici). Alors quand Marlène m'a écrit pour me demander si j'avais une astuce spéciale "Maman Expatriée" à partager, je n'ai pas hésité! J'ai donc apporté ma modeste contribution en livrant l'astuce #136 "Je puise dans mes réseaux" que je me permets de rappeler ici:
"Lorsque l'on sait que l'on part en expatriation, il est utile de se renseigner sur les réseaux existants sur place: réseaux d'école, réseau pro (Singapore Women Network ou Elles Network à Singapour par exemple), groupe style Association des Français (à Singapour, ou ailleurs) ou réseaux thématiques (à Singapour on trouve par exemple: Singapour Mamans, Singapour Nanas). Si on prend l'exemple de Singapour, il y a trois ans, l'Association des Français à Singapour était incontournable car peu d'autres groupes francophones existaient. Les autres sont nés de l'initiative de femmes actives, entrepreneuses ou mères au foyer. Avec les réseaux sociaux, ça va très vite: un groupe Yahoo, une page Facebook, et 500 membres plus loin voilà des réseaux ultra actifs, des milliers de conseils échangés, des centaines de cafés, pique-niques, soirées organisés. Il y en a pour tous, femmes actives ou au foyer, etc. Comme quoi, si ça n'existe pas dans le futur pays d'expatriation, ne pas hésiter à se lancer. J'ai rencontré énormément via ces groupes, en dehors de mon réseau professionnel, des personnes venant d'horizons variés, ayant fait des choix différents (en vrac: des auto-entrepreneuses, des femmes salariées expatriées ou en contrat local, des femmes au foyer, des femmes actives, des mamans ayant une "maid" à la maison ou pas, des femmes sans enfants, des mamans qui mettent leurs enfants à l'école locale/au lycée français, des femmes ayant suivi leur conjoint ou pas, etc.). Après on fait son tri! Et quand on suit le conjoint, c'est aussi une bonne manière de démarrer une recherche d'emploi sur place, d'obtenir les astuces sur les gardes d'enfants, etc.
Consulter les blogs d'expatriés est aussi un bon moyen de prendre la température du pays, et de poser les questions nécessaires pour une arrivée en douceur!
En un mot, avant même de partir, réseautez, et continuez avant même d'avoir déballé le dernier carton!"
J'en profite au passage pour annoncer que le groupe Singapour Nanas ne comprend plus 500 membres mais... 1000 membres! J'ai parlé de ce groupe ici.
"Les 200 astuces de Mamans Travaille" livre pragmatique que l'on dévore, dans lequel j'ai retrouvé un tas de sujets qui font débats lors de nos dej' de copines (c'est dire à quel point il est propre de nos préoccupations). Mon astuce préférée, c'est la #58 "Vive l'imperfection!". Pour une control freak comme moi, c'est une astuce que je vais m'efforcer de mettre en œuvre. En particulier CQFAR, "Celui Qui Fait A Raison". SuperChéri n'a pas fait à ma manière? Pas grave! Ce qui est important, c'est qu'il ait pris sa part dans l'organisation du quotidien!
J’ai aussi aimé l’idée qui transparait à plusieurs reprises selon laquelle en tant que mère, une façon logique d’organiser notre carrière pourrait se faire selon un projet de vie global plutôt qu’un plan de carrière classique avec des tranches qui avancent sur des tempos différents.
Il y en a pour toutes: des astuces sur la grossesse, le travail à temps plein ou temps partiel, le télétravail, les Mampreneurs, allaitement et travail, le conge mat ou parental, le rôle du papa, la carrière de la maman. Je me suis parfois reconnue, parfois pas, j'ai glane quelques bonnes idées ou ça m'a parfois conforte dans une de mes manières de faire. Et globalement un ouvrage qui permet de déculpabiliser!

Un livre que vous pouvez vous procurer sur Amazon.fr, ici.

samedi 18 mai 2013

5 ans de mariage!

5 ans de mariage fêtés le 17 mai 2013. Un diner au cours duquel on a refait le monde, on s'est dit "waouh", on a fait tout ça", "on a vieillit,... nan, pas trop", "on sera ou dans 5 ans?", "combien d'enfants?". Noces de Bois, vivrons-nous assez vieux pour fêter nos noces de Chêne? Euh... Rétrospective sur nos précédents anniversaires de mariage, l'un au Japon, l'autre en Australie, puis Taiwan et Singapour, au gré de nos vacances. "Tu te souviens, on avait mangé là?". Euh, non (oui il n'y a que moi pour me rappeler des années après ce qu'on a mangé et ou...). 
5 années pendant lesquelles nous avons eu de la chance professionnellement et personnellement. On ne peut que rendre grâce.
Ça nous a fait revivre notre arrivée à Singapour il y a plus de 7 ans, voire 8 ans pour SuperChéri lui stagiaire, puis nous VIE jeunes fiancés, puis jeunes mariés (mariage en France organisé depuis Singapour!) et expat, enfin (moins?) jeunes parents. Des discernements, des choix faits à deux, une orientation donnée à notre vie. Apres 5 ans, le cap n'a pas beaucoup changé, le chemin, oui, pas tout à fait celui auquel on s'attendait.
Un homme et un mari sans qui je ne pourrai vivre et qui assure au quotidien (même dans les situations les plus stressantes, comme un accouchement àdomicile pas prévu!), un papa super impliqué pour qui la vie de famille est si importante. SuperChéri et SuperPapa tout simplement.
On était jeunes, sur cette photo!

jeudi 16 mai 2013

Bootcamp Style!

L'entrainement sportif "Bootcamp" qu'est-ce que c'est? Ce sont des programmes (vaguement) inspirés des entrainements militaires, intenses, en groupe, qui font travailler aussi bien le physique (renforcement musculaire, cardio) que le mental (tenir l'intensité des exercices, émulation au sein du groupe). Les séances ont lieu en extérieur. Véritable phénomène aux USA, les Bootcamp sont plutôt populaires à Singapour, ou nous sommes en plus aides par la météo (à condition de s'entrainer très tôt ou en soirée). Ce mode d'entrainement permet des résultats rapides (arf, vive les courbatures).
Pourquoi le Bootcamp? Apres le coach virtuel (voir ici) qui m'a amenée tout doucement à recourir 10km en entrainement (youpi!), il fallait quand même passer à la vitesse supérieure. Parce qu'on avait oublié de me dire que les kilos de grossesse de Bébé #2 sont infiniment plus durs à perdre que ceux de Bébé #1. Sans parler de tous les muscles oubliés et du ventre qui reste tout flapi si on ne se prend pas en main! Au hasard d'une discussion, l'idée de suivre des cours avec un vrai coach se profile, avec en plus un groupe de copines et collègues potentiellement motivées. Je savais qu'il existe des groupes dans mon quartier (qui se trouve être à côté du boulot). On a beau avoir la meilleure motivation du monde, la course à pied seule, passe encore, mais faire des exercices de renforcement musculaires sans y être un minimum poussée, no way
J'ai opté pour les entrainements proposés par Ivan Fitness Functions avec des sessions à 6h45 les mardis et jeudis. On a monté un groupe a cote du boulot les jeudis soir à 18h30 pour les copines et/ou collègues françaises. Je combine donc mardi 6h45 et jeudi 18h30, avec un entrainement littéralement à côté de chez moi et de mon bureau (je vois le lieu d’entrainement depuis ma fenêtre et mon chantier depuis le lieu d’entrainement…).
6h45 début du supplice de l'entrainement... pour moi c'est déjà un sacré challenge... même si Bébé A est en général déjà réveillé pour sa tétée matinale depuis un moment (ah non, maintenant il dort plus tard, pile poil quand après m'être inscrite!). Heureusement c'est à 5min de chez moi! Les deux premières semaines ont été éprouvantes d'autant plus que j'étais encore sur 2 x 6h45. Je ne suis pas du matin, hé oui! Apres un échauffement déjà intense, ce sont en général 2 à 3 séries d'exercices continus. Le coach amène chaque semaine différents instruments de tortures accessoires. Les résultats sont là, semaine après semaine, on "tient" mieux le rythme des exercices, la posture s'améliore, les courbatures s'estompent, et on en redemande... Et avec les copines, c’est fun, si, je vous jure ! Bootcamp Style!

Fitness Functions, Ivan McCall, fitness.functions@hotmail.com. Package de 4 sessions ou 8 sessions par mois ($25/session si 4 ou plus, $30/session si 3 personnes)

lundi 13 mai 2013

Ma liseuse Kindle et moi...

Ma liseuse, ne me quitte plus depuis son arrivée, à la maison, quand je sors, elle est toujours dans mon sac! Et au passage, je suis un peu moins connectée aux réseaux sociaux, donc si grâce à ça je lis plus, c'est tout bon!

Une liseuse, qu'est-ce que c'est?
C'est une petite tablette, souvent de la taille d'un livre de poche, qui permet de lire des livres électroniques et qui utilise un "papier électronique" assurant un grand confort de lecture. En gros, l'écran ne réfléchit pas de lumière, ce qui lui donne un aspect mat, très proche d'un livre traditionnel. C'est assez bluffant. J'ai choisi la liseuse Kindle Paperwhite Wifi d'Amazon, qui est également dotée d'un système qui permet un rétro-éclairage sans pour autant fatiguer les yeux: très pratique en vacances si les enfants dorment dans la même chambre que nous (plus obligée de se la jouer camping sous la couette avec lampe de poche pour lire dans le noir sans réveiller personne). 

Justement, comment acheter un Kindle à Singapour puis des livres en Français?
Autant vous dire que le circuit de distribution est bien contrôlé. En théorie, on ne peut pas acheter de Kindle (distribué par Amazon) à Singapour, même via le site Amazon.com, alors que nos (presque) voisins Thaïlandais le peuvent, par exemple. En théorie, on ne peut pas non plus acheter du contenu sur Amazon.fr en étant résident à Singapour. Ça parait bien compliqué. Amazon.fr m'a d'ailleurs dit que je ne pouvais acheter ma liseuse que de retour en France et a complété ainsi son explication: "Suite à notre conversation par chat, je vous informe que la disponibilité du contenu pour les clients à Singapour est déterminée par les éditeurs des livres Kindle en fonction des droits dont ils disposent ou des accords qui existent entre ces derniers et Amazon. Ainsi, la liste des pays dans lesquels un contenu est disponible peut évoluer au cours du temps. Je vous rappelle que les achats sur la boutique Kindle d'Amazon.fr ne sont autorisés que pour les clients résidant en France métropolitaine, à Monaco, en Belgique, en Suisse ou au Luxembourg." Mais il existe une astuce. Pour acheter son Kindle à Singapour, de nombreux blogs en anglais vous diront que vous pouvez le commander sur Amazon US en utilisant un service de rapatriement des colis tel que VPost,  ComGateway ou BorderLinx qui vous attribue une adresse aux US et renvoie votre colis à Singapour. L'astuce supplémentaire, si vous n'avez pas de carte de crédit américaine, est de créditer une carte cadeau sur votre compte Amazon US. Si vous voulez acheter votre liseuse en France, il faudra profiter de votre prochain retour.
Pour acheter du contenu en français, étant donné qu'une adresse en France et une Carte Bancaire française sont suffisantes, il suffit de mettre l'adresse de vos parents (par exemple) et de payer avec votre carte française. Vous pouvez télécharger directement le contenu sur la liseuse. La bonne nouvelle, c'est qu'avec un compte Amazon.fr, on peut aussi acheter du contenu sur Amazon.com.

Les plus?
- On peut avoir sur soi l'équivalent de milliers de livres. Habituellement, SuperChéri et moi on choisit un livre chacun (ou plus selon la durée des vacances), qu'on échange en cours de route... mais bien des fois pas synchro sur nos lectures l'un de nous n'avait plus rien à lire. Maintenant, je peux emmener autant de livres que je veux sans penser au poids des bagages ni acheter 15 livres en français à chaque retour en France (qui pèsent une tonne).
- Corollaire du premier, on allège substantiellement sa bibliothèque. Ca va vous paraitre tire par les cheveux, mais je trouve qu'il y a un petit cote durable à utiliser une liseuse.
- Les livres qui ne sont plus sujets aux droits d'auteurs sont gratuits, ce qui permet de réviser ses classiques!
- On lit plus car il est plus facile d'avoir sa liseuse sous la main, qu'un gros bouquin de 500 pages.

Les moins?
- Une offre encore non exhaustive.
- Des nouveautés qui sont encore trop chères. Pour un livre papier, j'attends en général la sortie du livre en format poche et n'achète quasi jamais le format broché. Certes le format Kindle est moins cher que le livre broché, mais encore trop cher par rapport au livre de poche. C'est moins vrai pour les livres sortis il y a quelques années.
- Il y a des livres que j'aime bien conserver, et donc que j'achèterai en format papier.

Le petit conseil?
Avant d'acheter un Kindle, téléchargez toujours l'extrait gratuit pour vous assurer que la mise en page est satisfaisante. Il est notamment indispensable que le livre électronique soit doté d'un sommaire pratique. Si tout simplement vous hésitez, c'est aussi un bon moyen de découvrir le premier chapitre du livre.

Je recommande?
En tant que maman active expatriée, ça me permet d'avoir accès à un large panel d'ouvrages sans attendre mes retours, et je lis beaucoup plus, et plus facilement (même en allaitant!). Ma liseuse me suivra lors de toutes nos vacances !

lundi 6 mai 2013

Petit Frère

Petit M et Bébé A, 25 mois d'écart. Pour certaines Mamans, ça parait être un écart de géant (Olivia ou Madame Bizard me trouveront petite joueuse ;-) d'autres diront que c'est hyyyyyyper rapproché. Avant la naissance, une (petite) angoisse: comment Petit M va t'il prendre l'arrivée de son petit frère? Et puis le passage de 1 à 2? Combien de fois ai-je entendu dire que le passage de 1 à 2 est au moins aussi difficile / compliqué que l'arrivée du premier?
No stress, comme vous dites, c'est le deuxième, ça veut dire que pleins de choses paraissent naturelles, et qu'on n'oublie pas. Ah si, on oublie comme c'était petit :-) La résistance au manque de sommeil s'affûte (si je vous jure !), et avec un peu de chance, si votre deuxième dort juste un poil mieux que l'aîné, vous aurez l'impression que c'est finger in the nose (mais si vous aviez un aîné trop facile, la, inquiétez-vous un peu pour le deuxième). Bon allez, la vérité, c'est que si votre aîné ne prend pas trop mal l'arrivée du petit dernier, ça devrait bien se passer, mais que les choses se corsent potentiellement avec la reprise du travail (voir ici). Tiens d'ailleurs, pourquoi à peine le premier a 6 mois on vous demande quand vous remettez ça, mais bizarrement, on ne vous pose plus la question lorsque vous en avez déjà deux? Parce que certaines auront envie de faire une pause (ou pas) ou de s'arrêter là. Parce que oui avec deux, il faut revoir son organisation, alors qu'avec un on peut encore prétendre avoir (presque) la même vie qu'avant.
A la naissance, Petit M est curieux de ce petit Bébé qui semble si petit devant son immeeeeense grand frère. Le niveau sonore de Petit M, qui semble surexcité en permanence augmente considérablement le premier mois avant de se calmer. Très vite, nous réalisons qu'il a intégré la présence de son frère, que Bébé A fait partie de sa vie. Non sans de petits incidents parfois, au détour d'un instant de distraction, c'est par exemple un Bébé A qui finit barbouillé de yaourt, parce que son grand frère a pris sa (grande) cuillère (forcément) - j'entends "yaourt A!" - et essaie de le nourrir... diversification accélérée! C'est aussi un Bébé parfois malmené par son grand frère qui ne réalise pas toujours que non, on ne peut pas tirer le bras / pousser son petit frère. C'est aussi un grand frère qui arrive à l’âge ou on n'aime pas prêter "Mine voiture", "Mine nounours", "Non, mine!", "Miiiiiiiiine!" Mais encore un grand frère qui grimpe dans le lit de Bébé A, s'y installe avec couette et doudou pour dormir avec son petit frère. Et enfin des "A ze t'aime" qui nous font fondre ou, lorsque d'autres s'approchent de Bébé A de facon trop insistante: "MINE Petit Frère!"
Et nous de nous réjouir devant cette fratrie en construction, petits et grands bonheurs partagés qui nous font oublier les nuits difficiles ou moments de fatigue et rendent le quotidien plus facile. 0, 1, 2... On ne pourrait pas imaginer revenir en arrière, et on se félicite de leur relatif faible écart d’âge!

jeudi 2 mai 2013

The Art of The Brick ou plus communément "L'expo Lego" du Art Science Museum

Tout le monde en parlait de la fameuse "expo Lego" qui a d'ailleurs rencontré tellement de succès qu'elle a été prolongée jusqu'au 26 mai. 1er mai férié, voilà l'occasion parfaite pour la découvrir.
Dès le début, on nous vend du rêve. Petit, Nathan Sawaya était passionné de Lego après en avoir reçu une boite à Noël. Adulte, devenu avocat, réalise le jour où son site sur ses réalisations en Lego "crashe" qu'il pourrait vivre de sa passion. Ça parait simpliste ou complètement incroyable, mais c'est ainsi qu'est introduite l'exposition... ça nous donnerait presque envie de tout plaquer pour faire des sculptures en Lego. Sauf que Nathan est apparemment le seul au monde à être reconnu à la fois "Lego Master Builder" et "Lego Certified Professional". MBA Lego, anyone ("Master Builder Academy")? Les œuvres parlent d'elles-mêmes, le travail de Nathan est époustouflant... voici en images:
L'expo est incontournable, aussi bien pour les petits et grands, et je vous conseille d'y aller avant la fermeture le 26 mai. Un seul regret toutefois, tout est centré sur les œuvres de Nathan et Nathan lui-même. On aurait aimé en savoir un peu plus sur sa façon de procéder, voir des photos de son atelier, etc.

The Art of The Brick, Art Science Museum, jusqu'au 26 mai 2013, ouvert de 10h à 21h. Entrée adulte S$15 (S$13 pour les résidents).
Plus d'infos sur l'artiste, Nathan Sawaya, ici.

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